DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

jeudi 31 octobre 2013

6247. UNE DESCRIPTION SIMPLE EN FORME D'AUTOPSIE DES USA

*

ALLEZ, SALOPE, FAIS-MOI PEUR !

Pierre JC Allard

21 octobre 2013


(…)


On reprendra plus tard l'entraînement (des enfants) (...) à la jouissance sado-maso de la vie made in USA.

C’EST QU’IL FAUT BIEN SE PRÉPARER AVEC SÉRIEUX À UNE VIE  OÙ CHACUN VEUT  LA PEAU DE TOUT LE MONDE.

Une vie où l’on se déteste entre religions et entre races, entres jeunes et vieux, 
entre hommes et femmes, entre Démocrates et Républicains…. 

Ce n’est pas le premier venu qui peut comprendre spontanément que le but final de l’existence est d’accaparer et de gaspiller tout ce qu’on peut, d’écraser le faible, de trahir toute parole donnée, au nom d’une ambition qui permettra d’avoir, la richesse, la gloire …

[En faisant sauter la planète avec nous. Ce qui est plus moderne et plus conforme à nos capacités modernes de nuisance que : Après nous le déluge ! ]

et un jour le Paradis, juste en répétant  le nom de Jésus…

[Une des sectes protestantes qui a fondé les USA croyait que les oeuvres (la charité, la dévotion ou la prière ) ne comptaient pas parce que dès le commencement du monde et dès la venue d'une nouvelle génération, il y avait un certain nombre d'élus. Pas plus. Et que ceux-ci avaient beau se comporter n'importe comment, leur choix était définitif. Pour le plus grand plaisir de Dieu et sa fantaisie. Comme lorsqu'un roi s'amuse. Chance. Il y avait même une maxime qui accompagnait le tout: Dieu récompense les méritants. Et il punit les pêcheurs. Pour savoir qui est qui, il n'y a qu'à regarder autour de soi. Il y a des riches. Quelques-uns. Et des pauvres. Innombrables. Et les ouvriers, les noirs, les femmes. Si on veut faire quelque chose, il faut aider les riches, amis de Dieu. Quant à aider les pauvres (et les femmes), punis par Dieu sur cette Terre (en naissant noirs ou femmes) avant d'aller en Enfer, ce serait provoquer la colère divine. Par «aider» on comprendra qu'on y a là-bas, la même conception des lois et des tribunaux - on ne parlera pas ici de justice - que chez les nazis envers les Juifs.]

[ Et il y a plus beau. Même Jésus s'y met:


« Prenez garde… car on donnera à celui qui a  mais à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a ! » (24-25) ]

«Donner au riche et tout prendre au pauvre ?»

[On essaie d'expliquer ce délire ici:


*

On naît égoïste, mais on devient un fieffé salopard.  

Il faut se former; Il faut un modèle et de la pratique.

LA GOUVERNANCE ÉTATS-UNIENNE A PRIS SUR ELLE DE SE DONNER EN MODÈLE D’INFAMIE. 

Elle l’a  fait en engageant une lutte à finir, au Sénat et au Congrès, pour des motifs minablement partisans.

L’ENJEU ?  RÉUSSIR IN EXTREMIS À PRIVER 50 MILLIONS D’AMÉRICAINS 
DE TOUTE COUVERTURE MÉDICALE.

[Et les «pauvres» semblent tout à fait satisfaits de la façon dont on les traite. Pas assez intelligents pour comprendre ce que les Républicains leur font et prêt à revoter pour eux, par esprit de parti, avec leur esprit diminué (difficile de dire qui est le pire entre ces tarés: Républicains, Démocrates, Tea Party. Tous font la même chose mais chez les Républicains, il y a un ricanement qui s'ajoute à la perversion. On dirait un conte de Sade.]

Les plus déshérités, naturellement. 

Ceux qu’on a déjà privés de leur travail, en exportant les jobs en Asie pour engranger quelques milliards de plus pour les riches.

Ceux qu’on a déjà expulsés des maisons qu’on leur avait vendues à des conditions frauduleuses.

[Et ceux qui vont se battre pour la patrie «reconnaissante» !]

« DONNER »  des soins a ces gens ?  

Vous voulez rire !

On croit si peu aux USA qu’ils le méritent, qu’on peut calculer qu’il y a des points politiques à marquer en étant de ceux qui s’affichent comme les plus féroces adversaires de cette   «faiblesse » !

Le « Obamacare »,  tel qu’accepté l’an dernier, est déjà un pieuse hypocrisie

une abomination qui,

LOIN D’AIDER VRAIMENT LES PAUVRES, LES FORCE À METTRE LA PRIORITÉ SUR UNE  PROTECTION MÉDICALE 

– AUX COÛTS OUTRAGEUSEMENT GONFLÉS AU PROFIT DES MÉDECINS ET DES ASSUREURS –  

EN ROGNANT SUR LEURS AUTRES BESOINS ESSENTIELS D’ALIMENTATION 
ET DE LOGEMENT.

L’OBAMACARE EST UNE TELLE NAUSÉABONDE CARICATURE D’UN VRAI RÉGIME DE SANTÉ GRATUITE, QU’ON COMPRENDRAIT QUE SE LIVRE UNE FAROUCHE BATAILLE POUR LE BONIFIER.

Mais quand on s’aperçoit que la farouche bataille à Washington ne se livre pas pour l’améliorer, mais pour le saboter, pour donner encore moins, partager encore moins, 

émasculer totalement ce régime qu’on voulait déjà impuissant dès le départ….

Quand on comprend ce qui est en jeu,

TOUTE SYMPATHIE DISPARAIT POUR CETTE NATION 

OÙ L’ON MET TOUTE SA FIERTÉ PERVERSE À SE FAIRE DU MAL LES UNS LES AUTRES.

[Pas seulement aux uns et aux autres mais, plus sadiquement, aux «pauvres». Et aux noirs. Et au reste du Monde.]

[Raciste. Sadique.]

[Et, au dessus de tout ça, un culte pervers de l'$ et des riches.]

[Et une frénésie de guerre perpétuelle pour extorquer la planète. Une à peine finie ou une toujours en cours parce qu'on est incapable de la finir, qu'on en prépare une autre. Iran. Chine. Tout ceci, hypocrisie de sépulcres blanchis - c'est Biblique - Pharisiens - au nom de la «démocratie».]

(…)  Moment de soulagement, quand on croit qu’on pourra enfin (...) s’accorder le plaisir de ne plus  penser à cette excroissance maligne sur notre pauvre monde. 

Mais çà ne dure pas.  Cette Amérique  revient nous pousser du coude et exiger que nous lui redonnions notre attention. 

AYANT GAGNÉ NOTRE ANTIPATHIE, ELLE VIENT S’IMPOSER À NOTRE MÉPRIS.

(…)

CAR, À UN NIVEAU PLUS BAS ENCORE QUE FAIRE LE MAL, 

IL Y A CELUI DE VOULOIR LE FAIRE ET DE NE MÊME PAS Y PARVENIR. 

Tous ces politiciens qui se sont battus à Washington pour le triomphe de l’égoïsme et de la mesquinerie sont apparus ineptes dans la méchanceté. 

Ils sont apparus instrumentés par ceux encore plus méchants, mais hélas bien plus retors, qui ne voulaient pas de cette provocation inutile de sabrer un peu plus dans cette apparence de solidarité réduite à sa portion congrue qu’est l’Obamacare

Les vrais méchants ne le voulaient pas.

Les clowns à face de monstres du Parti Républicain n’ont pas été soutenus et n’ont donc pas pu livrer tout le mal qu’ils voulaient.  Ils se sont vautrés dans l’abjection et on ne les a même pas jugés dignes de faire semblant de croire à leurs gesticulations.

Warren Buffett, l’oracle d’Omaha, s’est empressé de dire de cette « crise»  :

« Nous allons aller jusqu’au point extrême de l’idiotie, mais nous n’allons pas aller au-delà. »  

(…)

Ce spectacle était pour la plèbe, pas pour ceux qui savent.  

Les marchés financiers n’ont donc pas bronché.  

Le guignol a épuisé sa malice factice puis s’est terminé.

À tous ceux qui ont joué cette ridicule farce  il ne reste qu’à offrir notre plus sincère mépris. 

Comment le peuple américain peut-il supporter à sa tête, et feignant de le diriger, 
ces hâbleurs sans idées, sans dignité, sans véritable engagement ?  

Si on ne peut [veut]  créer un vraie démocratie, un corporatisme qui dit son nom  ne serait-il pas moins malsain que ce simulacre  qui est une insulte à l’intelligence ?

Et ne nous y trompons pas.  

Quand on tient compte des idiotismes historiques et culturels, 

ce qui est vrai aux USA n’est-il pas vrai dans toutes les démocraties à l’occidentale ?  

[Gouvernement de banquiers pour les banquiers. ]

N’y a t-il pas partout une gouvernance salope qui cherche des façons de faire peur? 

Peur de l’Islam, peur du fascisme, peur de la dette. peur d’agir et de changer … 

Des guignols qui nous font peur et parfois bien du mal.

*

COMMENTAIRES DU PEUPLE :

1

 (…)

Je me demande aussi si un président détient réellement le pouvoir ou s’il n’est pas réduit à un rôle de représentation

Le 21 octobre 2013 à 20 h 04 min, Carolle Anne Dessureault 

2

J’ai dit souvent que Obama était un extraordinaire communicateur, mais qu’il état bien douteux qu’il comprenne beaucoup ce qu’il lisait au « prompter» [télésouffleur ] .

D’ailleurs, il serait impossible qu’un être humain quel qu’il soit, ait la compétence de gouverner et de décider pour une structure comme les USA.

La gouvernance est devenue collégiale, chacun joue son rôle, et les décisions sont prises par une équipe…

dont tous les membres nous sont sans doute complètement inconnus.

Obama est la photo sur la couverture du magazine…

[Cette idée suppose que quelqu'un dirige. Que toutes les actions soient coordonnées par une équipe - d'esprits supérieurs (!) - d'où le problème immédiat qui apparaît - qui sait (?) ce qu'elle fait et a des buts communs. Inavouables. Secrets. Contraire à l'intérêt commun ou à la propre survie du peuple à long terme ou même à celle de l'État ou de la nation. Mais qui sait. Ces internationalistes sans domicile fixe s'en foutent. Peut-être qu'il n'y a pas de monopole du pouvoir, comme il y a monopole de certaines industries mais cartel ou oligopole. Un certain nombre, un petit nombre de psychopathes essaient de tout contrôler en échouant souvent. Et se concurrençant et se nuisant.]

[Idée intéressante: 

«En organisation industrielle, un oligopole à frange est une structure de marché en concurrence imparfaite où un petit nombre de grosses entreprises, 
formant un oligopole, contrôlent une vaste part du marché, 
le reste étant représenté par un grand nombre de petites entreprises 
dans une situation proche de la concurrence pure et parfaite.» 


Le 21 octobre 2013 à 23 h 35 min, Pierre JC Allard

2

 « De même que les os, les muscles, les viscères et les vaisseaux sanguins sont entourés d’une peau qui rend la vue de l’homme supportable,

 » les émotions et les passions de l’âme sont de même enrobées dans la vanité: 

c’est la peau de l’âme. »

« On se trompera rarement si l’on ramène les actions extrêmes à la vanité, les médiocres à l’habitude et les mesquines à la peur. »

Nietzsche.

Le 21 octobre 2013 à 13 h 18 min, J-F Belliard

*



6246. SCÈNE INTIME. LE PROFESSEUR BULLE EST EN VUE ICI EN TRAIN DE DOUTER. UN PEINTRE IMPRESSIONNISTE, SANS DOUTE RENOIR A FAIT SON PORTRAIT






Douteur je doute.

Le professeur Bulle a parlé. Ou pensé quelque chose. Ou eut une émotion quelconque. Le professeur Bulle pense quelques fois par année donc il lui arrive d'être.

Mais pas souvent!

lundi 28 octobre 2013

6245 . HAIFAA WAHBY - BOOS EL WAWA - هيفاء وهبى - بوس الواوا

*

Une petite chanson

Haifaa Wahby - Boos El Wawa

هيفاء وهبى - بوس الواوا



*

6244. QUELQUES MOTS SUR NOS AMIS LES RICHES ET CEUX QUI LEUR DONNENT NOTRE $. MERCI.

*

Les gouvernements [État - partis politiques ] sont par essence même amoraux :

ILS PEUVENT TUER QUI ILS VEULENT ET QUAND ILS LE VEULENT,

la justice étant le bras armé qu’ils se sont donné pour mieux justifier leur amoralité 

[il y a déjà des tas de gens ou de think tank dont le but est de justifier l'injustifiable. Les tribunaux servent à agresser les gens, ruinant leur réputation ou les ruinant financièrement, les mettant en prison ou les condamnant légalement à la mort. Sans voir à utiliser la violence directe. Mais qui reste toujours là. Puisqu'on dit, dans les manuel sérieux, que l'État a le monopole de la violence légale. Quoique elle puisse être administrée en dose plus intense par la police. Si on veut faire mal physiquement. Et il restera toujours l'armée pour tirer dans le tas.]

et protéger ainsi ceux qui leur permettent d’exister, les classes les plus élevées de la société.

Il n’y a pas de gouvernement sans corruption.

Il n’y a pas non plus de hautes classes dans une société qui puisent exister, proliférer et s’enrichir sans corruption.

*

DÉSOBÉISSEZ
Victoir-Lévy Beaulieu
Éditions Trois-Pistoles

p. 111

6243. LA CHAMBRE SECRÈTE DE L'OGRE OU DE BARBE BLEUE OU DE GILLES DE RAIS, VOILÀ CE QUE DES CIRCONSTANCES FORTUITES NOUS PERMETTENT DE PERCEVOIR (OU LES RÉVÉLATIONS DE QUELQUE COURAGEUX IMPRUDENT QUI PAIERA CHER CETTE HÉRÉSIE) NOUS PERMET DE PERCEVOIR CE QUE L'ON TRAME CONTRE NOUS. FAUTE DE POUVOIR MENTIR OU CACHER ENCORE, ON DIRA QUE C'EST POUR NOTRE BIEN. PUIS, ON REFERMERA VITE LA PORTE. EN ESPÉRANT QUE NOUS OUBLIERONS. ET NOUS OUBLIERONS. PARCE QUE NOUS SOMMES DES PROIES. ET QUE LES PROIES DOIVENT ALLER INNOCEMMENT À LA SOURCE S'ABREUVER PENDANT QUE LE LION TOURNE ET RÔDE AUTOUR D'ELLES. SI LES PROIES AVAIENT CONTINUELLEMENT PEUR, ÉTAIENT TROP CONSCIENTE DE LEUR SORT INÉVITABLE ET FUTUR, ELLES PERDRAIENT L'APPÉTIT, CESSERAIT DE S'ENGRAISSER, MAIGRIRAIENT ET NOURRIRAIENT MAL LE LION QUI LES AUSCULTENT ET LES MATENT. ET LE LION, MAL NOURRIT, MAIGRIRAIT.


«The very word “secrecy” is repugnant in a free and open society

and we are as a people inherently and historically opposed to 

secret societies, 

to secret oaths and 

to secret proceedings

We decided long ago that the dangers of excessive and unwarranted concealment of pertinent facts far outweighed the dangers which are cited to justify it.»

 JFK, 1961

*

RADICAL TRANSPARENCY
WHY WE NEED AN AMENDMENT TO THE UNIVERSAL DECLARATION OF HUMAN RIGHTS.

11 October 2013
The epic human journey: part 4, autumn
Adbusters


6242. STALL. LIE. STALL. LIE. STALL. AND IF THAT DOESN’T WORK, LIE AND STALL SOME MORE.

RADICAL TRANSPARENCY

WHY WE NEED AN AMENDMENT TO THE UNIVERSAL DECLARATION OF HUMAN RIGHTS.

11 October 2013

The epic human journey: part 4, autumn

Adbusters


They lied to us about Mossadegh in Iran.

They lied to us about the premise for entering Vietnam.

They lied to us about the murder of Allende in Chile, 

the history of intervention in Haiti and Cuba, 

the back-room deals to buy and sell drugs, guns and dictators in Central America and beyond.

And of course they lied to us about Afghanistan, about Iraq, about Libya, about Syria.

Chances are they’re lying to us about Egypt right now.

THE 21ST CENTURY IS BARELY A TEEN 
AND ALREADY IT IS AS OBSCENE, 
VIOLENT AND ARROGANT 
AS ITS OLDER BROTHER 100 YEARS BEFORE.

Even in the past ten years, the same mistakes, the same carnage, the same lies, repeat like a flipping cathode ray television screen. 

Lie.

Stall. Lie. Stall. Lie. Stall. And if that doesn’t work, lie and stall some more.

It was no small happening that on the same day that Chelsea Manning (formerly Bradley Manning) was handed a 35-year sentence for exposing American war crimes in Iraq, former Egyptian strongman Hosni Mubarak was freed from a Cairo prison and the democratically elected, now ousted, Mohamed Morsi was left in a secret cell.

This type of serendipity is indicative of the deep culture of secrecy pervading geopolitics today.

WHO BENEFITS FROM THIS OBSESSIVE SECRECY?

CERTAINLY NOT THE HALF MILLION DEAD CIVILIANS IN IRAQ.

NOR THE TWO MILLION CIVILIANS KILLED IN VIETNAM DURING THE COLD WAR.

Nor the innumerable victims who have died in the blowback from the long list of covert actions conceived in secret and fought in darkness.

blowback = 911 ]

Even the dead are told that it was for their own good, that somehow things could have been even worse.

And, of course, we’ll never really know what could have happened, because we, the people, are always left in the dark.

How many ghostly and fake Al Qaeda threats and foiled terror attacks have we witnessed since the Snowden revelations alone?

THE RECENT AMERICAN EMBASSY CLOSURE PANIC 
WAS NOTHING MORE THAN A SAD REHASHING OF THE TERROR-TEMPERATURE CHART THAT WAS BROADCAST ON AMERICAN TELEVISION 
IN THE EARLY YEARS AFTER 9/11

 (recall the "chances of a Bin Laden attack" craze).

Looking back, it brings a smile. But don’t be too quick to laugh. It would be comical if there weren’t so many of us who are still duped by these very same tactics … who are actually swayed to hate the Mannings and the Snowdens out there … the very people trying to pull back the curtain of secrecy.

SO WHY DO WE STILL BELIEVE OUR LEADERS WHEN THEY SAY “TRUST US”?

Why do we still wait in eager anticipation for them to read from carefully crafted scripts that they don't even write?

The answer is simple: we don’t know any better. 

And why don’t we know any better? 

Why do we continue to live in the dark?

Another simple answer:

OUR GOVERNMENTS ARE LEGALLY ALLOWED TO LIE TO US.

Totalitarian or democratic, East or West, it’s written into every state constitution in the world. 

And each time a government is given a mandate, we participate in the farce … we reaffirm that, contrary to what we tell our children, lying isn’t so bad after all.

IF WE ARE EVER GOING TO ESCAPE 
THE 21ST CENTURY 
WITH LESS BLOODSHED THAN THE 20TH CENTURY,

WE’RE GOING TO HAVE 
TO STRIP OUR GOVERNMENTS 
OF THE RIGHT TO LIE TO US CITIZENS.

In this information age, where gigatons of information zips around the globe each second, and where the geopolitical, financial and ecological stakes are so high, 

we need a new human right 

… one that is stamped into the first article of every state constitution, one that needs to become the centrepiece of the United Nations Charter.

The UN was created in the aftermath of the two most traumatic and disturbing wars of all time.

Auschwitz. Dresden. Hiroshima.

These atrocities made the battlefields and massacres of Gettysburg, Sevastopol and Waterloo a century earlier look like a track and field warm up.

When the Universal Declaration of Human Rights was penned in 1948, it was based on the belief that without basic human rights, violence, war and genocide were sure to continue, if not flourish, into the future. 

The resounding and hopeful spirit of “Never Again” led the way. 

It was a groundbreaking moment for the human spirit. A moment that, unfortunately, never had a chance to fly.

SO LONG AS ELITES AND POWERFUL FORCES 
ARE ABLE TO CONCOCT WARS 

AND GEOPOLITICS IN SECRET,

WE, THE PEOPLE, 
WILL NEVER SEE A DAY OF PEACE ON EARTH.

Not even a single minute in fact … likely not even a second.

Aggression, hatred, greed, jealousy and fear may be the ingredients of war,

but SECRECY IS THE HEAT THAT IT NEEDS TO RISE … THE FUEL 
that turns the disapproving into blind followers.

So long as secrecy prevails as a fundamental right of states, 
peace, unity and brotherhood will always remain dreams … 
increasingly jaded ones.


In the spirit of 1945 and 1948, we propose the following amendment to the UN Charter, 
the Universal Declaration of Human Rights, and to every constitution of every country in the world:

6241


6240


samedi 26 octobre 2013

6239. NOS AMIS LES RICHES ET LA QUALITÉ DE LEUR ÂME.

 *

ÉCHEC À L’HYPOCRATIE

Pierre Jc Allard

02.09.13



Quelque chose d’énorme est à se passer:  les citoyens sont à faire échec  à L’HYPOCRATIE.

[Monsieur Allard est optimiste. On verra !]

Hypocratie ?

[Hypocrisie. Ploutocratie. ]
 
C’est le pouvoir souterrain, le pouvoir d’en-dessous, le pouvoir « éminence grise » 
qu’on ne voit pas.

C’est le véritable régime qui domine dans toutes nos soi-disant démocraties à l’occidentale,

lesquelles sont latant de petites satrapies, vassales 

du seul pouvoir impérial qui est  le pouvoir financier.

Hypocratie partout, car il n’est pas besoin d’être grand clerc pour voir que

le seul vrai pouvoir en Occident qui transcende les frontières est celui des banquiers.

Toutes les lois sont faites pour servir ce pouvoir, que ce soit aux USA, en Europe ou dans les marches d’Afrique, d’Amérique latine ou d’Asie.

Où s’arrête-t-il ?

Là où vous pouvez mettre une carte de crédit dans un distributeur de billets et en recevoir, vous êtes dans l’Empire…. car comment cela serait- il possible, si un pouvoir  souverain ne s’exerçait pas?

Cela est une évidence; il est inutile de s’y appesantir.

Voyons plutôt combien ce pouvoir financier est discret, invisible, souterrain, 

agissant  à partir de Basel, ou de quelque paradis fiscal caché par un autre.

Voyons attentivement comment il n’obéit qu’aux lois qu’il a lui-même fait mettre en place, dans ces États dits »démocratiques ».

Voyons que tous ces gouvernements sont élus à partir d’une courte liste de candidats potentiels, choisis par les élites politiques de chaque État.

Voyons que ces élites sont organisées en «Partis politiques » par des manœuvres discrètes, invisible, souterraines auxquelles ne participent qu’un pourcentage infime de la population.

Ces élites semblent en rivalité les unes avec les autres, mais c’est un leurre.

Elles sont toutes issues du 0,0001% qui possède tout 

et sont donc toutes inféodées  à ce pouvoir  financier qui contrôle tout.

Comment gérer l’État ? 

On le dit de diverses façon… mais on ne dit toujours que la même chose :

« respectez l’ordre établi, la propriété et les mécanismes de distribution de la richesse ».

Voyez vous, où que ce soit en Occident UN SEUL PARTI QUI DISE AUTRE CHOSE ?

Ce consensus pour le statu quo, c’est ça, que nous appelons la démocratie.

Le processus électoral permet de choisir entre Pierre, Paul, André ou Jacques…

mais jamais entre cette « démocratie »  avec son partage inique de la richesse …

et autre chose.

Il n’y a qu’un projet politique en Occident.

On  amuse le bon peuple en le faisant aiguillonner par les médias – tous propriétés des groupes financiers – et par leurs journalistes vedettes.

Journalistes corrompus  … ou plus simplement abreuvés de fausses nouvelles, par des agences de presse à la solde du pouvoir.

[Et tous choisis dans le même bol de Smarties. Si on observe leur opinion sur la Syrie. À quoi bon cloner puisque c'est déjà fait à moins de frais. Toutes semblables. Pas un seul qui ne diffère des autres. Un si bel unanimisme. Alors que tous les autres sujets peuvent être facilement divisés en pour ou contre. ]

Pouvoir déguisé en Gauche ou en Droite,  mais dont le but ne change pas…

Le but  qui est que les choses elles-mêmes ne changent pas non plus.

Le bon peuple va donc, de tempes temps  voter pour Hollande ou pour Sarkozy…

mais jamais il ne votera pour le changement:

il n’y a pas de candidats du changement sur le bulletin.

C’est quoi, l’hypocratie ?

Un pouvoir financier qui reste dans l’ombre, et qui donne ses ordres à des partis politiques dont les rouages sont eux même cachés, mettant de l’avant des homme politiques  bien soudoyés  qui déclineront  des alternatives de gouvernance grandiloquentes, mais interchangeables.

Le peuple, manipulé par les médias, suivra les suggestions qu’on lui fera.

Les cas plus difficiles de résistance seront eux-mêmes convaincus par des promesses ou des menaces de pas aller trop loin dans les questions…

Tout ça discrètement, en-dessous, sans que rien ne transparaisse que des scandales  ponctuels qui paraissent arriver un-à-un et dont on peut mettre quelque uns en évidence, pour punir quelques boucs émissaire et créer une impression de transparence…

Alors que c’est tout le système qui constitue un réseau dense de népotisme et de corruption.

Cette gouvernance dont les éléments forts restent inconnus serait démunie, 

si elle n’avait à son service  toute une administration qui est complètement souterraine.

Un fonctionnariat  maintenant installée de Bruxelles jusqu’au dernier village d’Europe,

une armée de fonctionnaires sans visages et qu’on ne connait que par leurs fonction, 
veille à l’application des règlements qui expriment les lois et normes en vigueur.

Celles qui reflètent les principes directeurs de la gouvernance dite démocratique.

C’EST CETTE ARMÉE ANONYME, DISCRÈTE, INVISIBLE QUI S’ASSURE
QUE LA RICHESSE DEMEURE ENTRE LES BONNES MAINS.

En récompense, elle peut traiter le pays comme son fief, pour l’exercice jubilatoire de l’arbitraire dans les détails, cette satisfaction mesquine que consentent traditionnellement ceux qui ont le vrai pouvoir à ceux qui les aident à le garder.

Personne de cette armée de ronds-de-cuir qui infiltre toute la société, la vexe et souvent la tyrannisent n’est élu;

CEUX QUI EXERCENT  CE VRAI POUVOIR AU QUOTIDIEN 
DANS NOTRE DÉMOCRATIE SONT TOUS NOMMÉS.

[Et inamovibles, contrairement aux politiciens. Ils ont un emploi à vie. Vous les aurez donc sur le dos toute votre vie !]

Nommés dans les limites de leurs compétence, car il faut bien que les roues tournent,
mais au vu, aussi, de leur complaisance envers le pouvoir financier.

C’est une complaisance facile, car au sommet de la pyramide des fonctionnaires  se fait, 
de générations en générations, l’adjonction lente des plus brillants serviteurs aux familles 
de maîtres du vrai pouvoir financier.

AINSI, AU CANADA, ON VOIT LE FILS DU PREMIER MINISTRE ÉPOUSER LA FILLE DE L’HOMME LE PLUS RICHE DU  PAYS.

Quelques paliers plus bas, on est énarque, puis conseiller du prince, on devient banquier, général, on occupe tous les postes cooptés de la gouvernance,

sans que JAMAIS la population n’ait un seul mot à dire dans le choix des vicaires…

Démocratie ?

Hypocratie, plutôt, où rien de significatif ne se décide qu’à hui-clos, en secret, 
tout le vrai pouvoir et ses ramification importantes étant dissimulé sous le voile du jeu démocratique.

Comme un miroir sans tain qui permet à ceux d’en-haut de voir grouiller ceux d’en-bas,
mais ne permet pas à ceux-ci de voir les gestes des vrais acteurs,

SEULEMENT D’EN RESSENTIR LES EFFETS.

*

Pourquoi parler aujourd’hui d’une mise en échec de cette hypocratie qui domine tout, possède tout et semble avoir tout prévu ?

C’est que, par la grâce de l’internet, 

LA MASSE POLITIQUEMENT AMORPHE ET IGNARE QUE CONSTITUENT TOUTES LES POPULATIONS 

sous contrôle démocratique 

se retrouve tout a coup  INFORMÉE et son intérêt titillé.

Le citoyen ordinaire, qu’on pouvait parfaitement diriger jadis comme s’il portait un anneau au nez  – et avec extrêmement peu de moyens -

se voit proposer par l’internet d’avoir des opinions et de faire des choix.

D’abord  des choix qui n’ont pas vraiment d’impact sur la répartition de la richesse, 
et sont donc sans importance directe sur la caste dominante.

Mais, justement parce qu’ils sont marginaux, le pouvoir n’a souvent pas pris la peine de trouver une réponse satisfaisante aux questions qui sont ainsi soulevées par ces choix.

Une multitude de questions sont ainsi posées, via le Web, auxquelles le pouvoir réagit en laissant faire… 

Il laisse passer d’autant plus facilement que ces questions disparates ne constituent PAS une contestation cohérente de la gouvernance, mais vont dans tous les sens, réclamant des accommodements qui ne mettent pas en péril

LES « VRAIES VALEURS » DE L’ORDRE ET DE LA PROPRIÉTÉ.

Mais ce qui rend l’internet dangereux pour le pouvoir, imparable, c’est qu’il ne défend pas une idée précise qui s’opposerait pouvoir, mais une myriade d’idées contrariantes  qui ne proposent pas une alternative dont on pourrait débattre,

MAIS MONTRENT DES FAILLES, DES  INEPTIES QUI DISCRÉDITENT LE POUVOIR.

Pourquoi ce qu’on appelle le SYSTÈME se préoccuperait-il de ces trivialités qui ne concernent que le bien-être des gens, comme l’éducation, la santé ou l’accès à la justice, 

si l’impact en est minime

SUR LA DISTRIBUTION DE LA RICHESSE 
QUI POUR LUI EST LE SEUL DOSSIER CRUCIAL ?

Normalement, ce sont les satrapes et sous-satrapes locaux qui s’en occupent….

Mais, avec l’internet, des centaines de petites exigences ont été mises de l’avant,…

et l’État, dans une stratégie d’économie de ses efforts, a cessé de vouloir tout optimiser.

Il a réagi à ces exigences par autant de petites concessions faites au peuple, pour acheter la paix, avec une conséquence néfaste pour la gouvernance occulte de notre hypocratie.

Car en choisissant de s’en tenir de plus en plus à l’essentiel, abandonnant des pans de son autorité,  Il a acheté la paix, mais projeté une image de faiblesse. 

Big Brother a laissé voir qu’il ne sait pas tout et, ce qui est plus grave, le peuple en a pris la mauvaise habitude d’ergoter.

*

SI L’AFFAIRE DU 911 AVAIT EU LIEU NE SERAIT-CE QUE 5 ANS PLUS TÔT,
JAMAIS IL NE SE SERAIT CRÉÉ UNE CONTESTATION SÉRIEUSE DE LA VERSION DES FAITS PROPOSÉE PAR LE GOUVERNEMENT. 

Les citoyens y auraient cru. 

Hélas, pour  Bush et son équipe, c’est précisément à ce moment-là que TOUT LE MONDE est arrivé sur internet et l’explication terriblement boiteuse qui avait été préparée pour une population qui l’accepterait sans discussions, comme d’habitude, est  devenue le point de ralliement pour les sceptique, le  Waterloo de la crédibilité de l’Etat.

APRÈS LE DÉSASTRE DE RELATIONS PUBLIQUES DU 911,

on aurait pu croire que le Roi ne sortirait plus nu dans la rue. 

Mais c’était compter sans L’INERTIE ET LA MORGUE DE CETTE ÉNORME MACHINE DE FONCTIONNAIRES OBTUS,

cette caste de pouvoir d’appoint  qui me voulait pas remettre en doute sa bien relative omnipotence. 

On a donc fait comme si le Web n’existait pas.

On a dit encore des bêtises pour l’Afghanistan, pour l’Irak. pour la Libye… 

Puis,  tout à coup, un seuil a été atteint. 

LES PEUPLES ONT SUBITEMENT CESSÉ DE CROIRE CE QUE DISAIENT LES HYPOCRATES OCCIDENTAUX.

Ce seuil a été atteint récemment.

Sur des questions – FONDAMENTALES aux USA – comme le népotisme et la corruption,
on découvre que 90% des commentateurs du New York Times  disent au gouvernement qu’on ne le croit plus. 

Concernant le Syrie.

On ne le croit pas davantage et – impensable il y a quelques années - 

C’EST LE PRÉSIDENT RUSSE QUI APPARAIT COMME LE DÉFENSEUR DU BON SENS ET DU BON DROIT !

Le Pouvoir se réveille donc de sa transe.

IL SE PASSE QUELQUE CHOSE:

la confiance des Américains en leur gouvernance est brisée. 

Ça pourrait mener loin.

Ce que fera cette gouvernance pour reprendre la main, personne ne le sait. 

[Un autre 11 Septembre !?]

Dans un premier temps elle semble reculer d’un pas dans cette ignominie du bombardement de la Syrie. 

Mais il ne faut pas croire que la victoire est acquise.

C’est la situation, gratifiante, mais bien périlleuse, d’avoir coincé un tigre dans un coin 
et de vouloir  lui faire comprendre qu’il ne mangera plus tout son saoul…


Ce n’est pas chose faite….

6238. LA RICHESSE, COMME ACCUMULATION DÉSORDONNÉE ET FANTASME D’ACCUMULATION SANS LIMITE, EST UNE PERVERSION

*

La richesse, dès qu’elle dépasse ce qu’exige la satisfaction des désirs concrets, 

est un état d’âme

et l’image de soi qu’on voit dans les yeux des autres.

*

 LE SYSTÈME DÉBONNAIRE

Pierre Jc Allard

14-09-08


6237

(...) 

la scission spontanée des nantis 

en 2 classes dirigeantes superposées: 

une caste supérieure de capitalistes purs 

auxquels les leaders appartiennent de droit divin

et une caste roturière d’entrepreneurs.

L’entrepreneur est un « presque puissant » 

qui est encore soumis à l’indignité de produire quelque chose.

Il produit normalement surtout des décisions, doit courir des risques et vit et de ses 
« profits», selon son talent et son initiative, d’autant mieux que ses décisions auront été les bonnes.

Il a droit d’accès au shylock qui rend ces décisions effectives en y investissant des fonds 
et dont l’entrepreneur paye la rente à partir de ses profits.

Les capitalistes purs, que nous appelons parfois « shylocks », en hommage à Shakespeare,
 vivent uniquement de leurs « intérêts », comme d’une rente. 

Leur seul mérite est d’avoir la richesse et on les en récompense en leur en donnant davantage.

Ils détiennent le vrai pouvoir. 

AUX USA, ILS REPRÉSENTENT ENVIRON 1% DE LA POPULATION ET POSSÈDENT ENVIRON LE TIERS DE LA RICHESSE,

CE QUI EST LARGEMENT SUFFISANT POUR QU’ILS EN CONTRÔLENT LE RESTE.

Ce clivage permet que les shylocks, dont les leaders, restent raisonnablement indemnes de la précarité d’un profit qui dépend de la demande effective, 

puisque c’est l’entrepreneur qui absorbe le choc de cette précarité, payant sa livre de chair à son banquier quoi qu’il advienne.

La stratification shylocks-entrepreneurs n’apporte pas une protection parfaite, toutefois, le shylock, pouvant encore perdre, si la consommation baisse au point où l’entrepreneur est ruiné.

Pour protéger davantage la caste des shylocks des caprices du consommateur, une deuxième ligne de défense des leaders est donc venue s’ajouter au dispositif: les actionnaires.

L’actionnaire est en principe un entrepreneur. Il court des risques.

En réalité, seul l’actionnaire majoritaire est un entrepreneur; l’actionnaire minoritaire, non.

Voulant singer le shylock et vivre comme lui d’une rente, mais sans en avoir les moyens, 

il se laisse convaincre de prendre à son compte les risques de l’entrepreneur 

sans assumer lui-même un contrôle quelconque sur ses décisions.

Ignorants, sans pouvoir réel et nombreux, ce sont les actionnaires minoritaires qui portent le chapeau, si la demande effective chute et que la valeur présumée des équipements

et donc du capital qui y est investi s’effondre.

Dès qu’on a un actionnariat, l’entrepreneur reçoit aussi une protection.

Ce sont les actionnaires qui payent sa rente au shylock, sous forme d’intérêts qui réduisent leurs dividendes.

À l’opposition entre entrepreneurs et capitalistes se substitue celle entre ceux-ci et les actionnaires minoritaires, ce qui rend les contacts plus sereins au sein de la production.

L’opposition entre shylocks et actionnaires apparaît clairement en Bourse: 

les fluctuations de la valeur des obligations – qui payent un intérêt fixe aux shylocks – divergent brutalement de celles des actions qui, elles, distribuent des profits aux actionnaires:

quand les unes montent, les autres baissent… !

Mais le petit pouvoir des actionnaires minoritaires ne menace rien…

Les actionnaires minoritaires constituent une splendide ligne de défense pour les shylocks, 

lesquels peuvent revenir sans compromission à leur tendance naturelle qui est de prendre sans contrainte tout ce qu’ils peuvent prendre, sans se préoccuper de la demande effective ni des profits.

Il suffit que l’intérêt soit versé et Shylock s’enrichit.

Shylock, lui, est à l’abri de tout… sauf d’un effondrement de la valeur de l’argent lui-même.


Comprenez-vous pourquoi Shylock n’aime pas qu’on parle d’inflation ?

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LE SYSTÈME DÉBONNAIRE

Pierre Jc Allard

14-09-08