DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

lundi 28 septembre 2009

1018. UNE PETITE CHANSON

Nancy Ajram - Akhasmak Ah

1017. LE PROFESSEUR BULLE AIDE SON PROCHAIN


COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE AU SUJET DE L'ÉDITORIAL DE MONSIEUR RENÉ-DANIEL DUBOIS À L'ÉMISSION DE MADAME MARIE-FRANCE BAZZO.

Spécimen intéressant. A première vue, le diagnostic est simple. Crétin, ignare, manque de jugement et de sens critique avec un goût immodéré de faire la leçon aux gens. La morale. De les rendre honteux. Prétentieux. Suffisant. Le ton de prédicateur qui rappelle les père Blancs de notre enfance. Personnage dont il a la corpulence et la gueule. Ou Goebbels.

Ces quelques lignes suffiraient pour des spécimens vivants du même genre comme André Arthur ou Jeff Fillion. Intéressants à empailler. On n’aurait pas besoin d’en dire davantage et on les abandonnerait à leur destin. Et une crise cardiaque bienfaisante les libérerait finalement d’une existence terrestre difficile.

Mais monsieur Dubois est d’une autre espèce. C’est un comédien et au auteur. Et, comme on disait «tout un personnage!». Sa performance est amusante lorsqu’il déclame son texte. Il serait même convaincant tant il est convaincu lui-même si on était un enfant.

Mais c’est un bon spectacle. Comme il est auteur de théâtre qu’est-ce qu’il attend pour commencer à travailler?

Il est vraiment dommage qu’aucun metteur en scène ne lui laisse la place à la tv, au cinéma ou au théâtre. On préfère sans doute des minous plus malléables.

Alors, il en est réduit à la prédication. Et les mauvaises fréquentations comme celle de monsieur Jacques Godbout ne peuvent qu’être néfastes pour les esprits dotés de plus de nerfs que de neurones.

Il ne sert à rien de démonter comme un vieille montre tous ses «arguments» tant c’est du travail d’amateur. Mais juste pour faire vicieux, on peut utiliser son exemple de «guerre civilisatrice» avec dans l’éprouvette la deuxième guerre mondiale.

On dit que 6 millions de juifs ont été éliminés mais ils ne sont pas morts pour rien car ce fut pour faire œuvre utile soit la création d’Israël qui aurait été impossible sans ça.

Et il y eut tant d’autres transformations sociales, économiques, culturelles et géographiques résultant de ce conflit qu’on n’en mesure pas encore la fin. Et tout ceci grâce à un artiste génial, Adolf Hitler qui a décidé de faire des «installations» avec du vivant au lieu de se servir de tableaux démodés même à son époque. Un grand esprit et un visionnaire.

Après tout, il n’y a même pas encore un siècle de passé. Et on ne peut résumer ce genre de chose et l’accumulation de conséquences qui deviennent par la suite des causes suivies de nouvelles conséquences qu’avec des règles de 100 ans ou des compas de 1000 ans.

Mais personne ne dirait en passant du présent au passé – comme le ferait un romancier écrivant une uchronie- que le présent – le nôtre- étant indispensable, il fallait nécessairement cette guerre pour que ces si jolies choses existent. Et que les millions de morts étaient indispensables.

Le temps en va que dans un sens. Il y a eu la guerre qui a détruit et construit. Le remous et la marée se ressentent encore de nos jours.

Dire que le régime français d’Ancien Régime qui a disparu en France lors de la Révolution aurait continué jusqu’à nos jours s’il n’y avait eu l’intervention providentielle de nos «conquérants» est une connerie.

Un violeur n’améliore pas la vie d’une femme. Il la change. Peut-être s’ennuyait-elle avant? Elle s’ennuie peut-être mois depuis mais si un «historien» essaie de lui prouver à quel point cet événement fut bénéfique pour elle, il risque d’avoir des ennuis. Mais en toute logique, il l’a changée. Ce qu’elle est maintenant et ce qu’elle sera dorénavant c’est grâce à lui qu’elle le doit. Doit-elle lui dire merci?

Et l’Église Catho du temps = Talibans. Pauvre chou!

Il n’y a pas une ligne qui ne mettrait monsieur Jean Morisset en fusil mais le professeur Bulle est stoïque. Monsieur Falardeau ne l’était pas.

Il n’y a pas plus Zen que lui. Lorsqu’il sort de chez lui, il va au zoo et rencontre des êtres vivants variés qui prétendent être soit animaux communs ou animaux humains et distraient sa marche en gazouillant des bruits divers, les uns chantés, les autres grammaticalement approximativement corrects. Ce qui ne veut pas dire de prendre les uns et les autres aux mots! Toutes ces formes de vies sont provisoires et ne servent qu’à décorer le monde. Qui en devient beau ou intéressant ou curieux.

Et les sons des animaux à 2 pattes même si on les décrit sous le terme générique «d’idées» ne valent généralement pas la peine d’être rappelés. Ils décorent aussi l’air ou la tv.

DIAGNOSTIC

Il va de soi que si on n’avait à soigner que messieurs Arthur ou Fillion, on ne se donnerait pas tant de mal. L’euthanasie est le conseil le plus immédiat qui vient à l’esprit. Ou dire que les champs de fraises manquent de bras. Quoique monsieur Arthur soit vraiment trop gros et trop vieux et le temps des fraises vraiment trop passé date.

Par contre, monsieur RDD nous intéresse. Et nous passeront quelques lignes à essayer d’améliorer son sort. Il semble si malheureux que nous ne voudrions pas qu’il finisse pendu comme Nelly Arcand.

Un artiste ou un romancier ou un auteur de théâtre ou un comédien n’a pas besoin d’intelligence et beaucoup nous le démontrent tous les jours. Je ne veux pas dire qu’il n’en faut pas un peu mais juste assez pour ne pas manger du foin. Trop (pour un comédien, bien sûr) est trop. Beaucoup est mieux sans doute. Mais généralement, aucune personne intelligente – vraiment intelligence- ne voudra se donner en spectacle. Alors, comédien, chanteurs, animateur tv ou de nouvelles…

Par contre, pour faire ces métiers il faut avoir un égo encombrant qui veut s’étendre et s’épandre continuellement. Ou «le besoin d’amour» des chanteuses. Et chacun fera des gazouillis divers. Ce qu’une personne (très) moyennement intelligente prendra pour de l’intelligence. Et il va de soi que le gazouilleur ou la gazouilleuses se prendra très au sérieux.

Comme cette personne prendra pour une preuve de conviction, de vérité de ses arguments, le fait que l’interlocuteur reste bouche bée devant elle. Ce qui généralement est dû au fait que la fille est wow! Ou le gars, impressionnant. Ou effrayant. Personne ne songe à démentir monsieur Mom Boucher quand il philosophe.

L’intelligence est nuisible dans les arts. Encombrante. On se mêt à penser au lieu d’agir. On veut «donner du sens» à des objets qui doivent être ressenti. Et on finit dans l’art moderne par parler davantage de ce qu’on va faire plutôt que de faire. Ou par parler, décrire, écrire longuement sur le peu de chose qu’on a fait parce que cette chose sans tous ces mots est parfaitement insignifiante quoique parfois surprenante. Et il faut distraire.

Ainsi on a vu récemment, quelqu’un a fait gicler 650 litres de ketchup dans un appartement en appelant ceci «performance». Il y avait même «une dimension sociale» comme d’habitude et c’est indispensable de nos jours.

L’effet semble provenir d’un film gore où toute une famille aurait été égorgée par un vampire. Et si c’est intéressant à la tv, l’odeur doit être assez…

On donnera l’exemple de Leonard de Vinci qui était un grand artiste et un esprit immense. Ce qui est un mauvais exemple. D’abord parce que cet homme est d’un siècle où les personnalités exceptionnelles comme lui abondaient. On a rarement vu autant de talents assemblés au même moment et dans les mêmes lieux. Pas surprenant qu’on ait appelé cette période «Renaissance». Et on n’en a pas connu une deuxième depuis. On le saurait.

Les autres artistes d’autres périodes ont rarement rangé dans le même cerveau, intelligence et talent. Par contre, orgueil, vanité, prétention remplacent avantageusement l’intelligence. Et peuvent l’imiter pour beaucoup d’observateurs novices.

Et si on la santé, l’énergie et la chance indispensable sans qui rien ne se fait, on peut aller loin.

La ménagère dira que tout ça est bien compliqué. Il y a des artistes ou des écrivains qui se rongent les doigts en essayant de faire la phrase idéale et ne foutent rien. Sauf gâter leur foie. D’autres veulent faire de la politique, réformer la société, améliorer le sort de l’humanité, promouvoir le végétarisme et ne cessent d’avoir des idées a lieu d’écrire.

Penser n’est pas leur métier. Ce sont des artisans, des amuseurs. Parfois plus mais rarement.

Il faut donc que l’artiste se méfie de son cerveau. S’il est un romancier, il contera des histoires. S’il est un peintre, il fera des tableaux. Tout ceci occupe bien sa journée et son année.

Ajouter des «dimensions politiques» à son roman ou son tableau est déjà un début de vanité. Probablement que s’il le fait c’est qu’il ne peut pas s’en empêcher. Il est comme ça. Tant pis! On finit par faire une robe de viande (des steaks) pour dénoncer la condition féminine. Ou mettre un cochon mort dans un aquarium fermé pour le voir pourrir en direct. On ajoutera des lettres et des phrases pour prouver l’indispensable de la chose.

Il faut certainement une intelligence moyenne et utile ce qui permet à l’artiste qui est loin d’être doué pour la vie de ne pas finir dans la rue ou de ne pas s’éborgner avec un crayon en essayant de se gratter.

Compte tenu du nombre de suicidés, d’alcooliques et de drogués dans la profession, on se rend bien compte du manque de sens pratique de tous ces gens. Comme si ce n’était pas suffisant, la vie est tout simplement invivable pour beaucoup d’entre eux.

Peut-être que penser davantage les aurait aidés?

Quoi faire si on est moyennement intelligent (ce qui est la définition de la majorité des artistes) et qu’on ne peut s’empêcher de répandre ses «idées»?

Il faut cesser de penser.

C’est la pire des choses à faire si on n’a pas de jugement. On ne fait que se faire du mal en essayant. On se force. C’est comme être constipé et avoir les hémorroïdes.

On peut faire utile et se servir tout de même de son cerveau limité, de ses «idées». Pourquoi ne pas en faire une partition. Une scène. Un rôle. Les donner à «jouer» à un de ses personnages. Ce qui obligera en toute justice à lui donner un opposant. Un autre personnages contradicteurs qui cherchera les failles dans son argumentations. Ici, on aurait eu le texte de RDD et la répartie de Pierre Falardeau.

Dans la vie réelle, monsieur Falardeau aurait rasé gratis les élucubrations pitoyables de monsieur Dubois mais dans la représentation d’une discussion de café entre 2 intellectuels cocus, on aurait eu une belle scène.

Et on la perd parce que monsieur RDD s’obstine à jouer au politicien miteux à la tv.

Monsieur Dubois ne joue pas assez, il ne fait pas suffisamment ce pour quoi il est vraiment doué : écrire des pièces. Alors, il monologue en public ce qui est sans intérêt si on n’est pas Yvon Deschamps.

Mais la tv aime les spectacles volontaires ou non, ce qu’elle appelle la «controverse». Comme le scandale du By By qui a fait frire tant d’ondes cérébrales. Alors on se sert de lui. Puis on le jettera. Peut-être essaie-il lui-aussi de se servir de la boite à idiots?-Mais il perdra. Une onde chasse l’autre. Un oubli le suivant.

On dit que les écrits restent alors à quand sa prochaine pièce?

Le professeur Bulle dans un but humanitaire qui l’honore a encore une fois aidé son prochain.
*
Image. Frontispice du « Mystère des cathédrales » de Fulcanelli, dessin de Julien Champagne.

Corbeau et tête de mort sont les symboles de la putréfaction. Le corps est beau dans la mort : le calembour oiselé signale l’étape indispensable de la putréfaction dans la réalisation du Grand-Œuvre. Le crâne est une tête (chef, en ancien français, se prononce che) putréfiée, corrompue, et doit se lire « chef vil ». Avec le corbeau cela forme un rébus, en Langue des Oiseaux, signifiant « cheval courbe » : CHeF ViL CoRBeau = CHVLCRB = CHeVaL CouRBe

1016 ENTENDU À LA TV


tele-quebec.tv (sans accent_
Émission Bazzo.tv
20 septembre 2009

http://bazzotv.telequebec.tv/emission.aspx?id=35

Marie-France Bazzo - Voici maintenant notre éditorialiste en résidence, l’auteur, metteur en scène et dramaturge, René-Daniel Dubois.

Applaudissements

Marie-France Bazzo. - Bonsoir René-Daniel

René-Daniel Dubois-Allo Marie-France

MFB _ Alors, la semaine dernière, on a parlé de culture, de manque de culture et de la difficulté qu’avait le Québec à se situer dans le monde, dans l’univers; passons aux travaux pratiques cette semaine : un exemple.

RDD._ Un exemple, un exemple qu’on a eu de force sous les yeux durant des semaines au cours des derniers temps. Et vous allez voir, ce qui est important c’est pas autant ce qu’ y a que ce qui manque. Je commence.

Imaginez-vous, Marie- France, que mettons le gouvernement Français envoie au maire de à la ville de Rome une facture de 50 milliards d’euro pour les dégâts qu’a fait subir à la France Jules César pendant la guerre des Gaules.

Vous diriez : Heu! C’est un peu étonnant! Et, sans doute que quelqu’un quelque part se lèverait et dirait : Wo Wo Wo Minute! Ça a été une guerre épouvantable, toutes les guerres le sont, on s’entend là-dessus. Sauf que en Occident, on peut même plus imaginer ce qu’on aurait devenir d’autre si elle avait pas eu lieu celle-là.

Alors, ç’est l’assise de l’Empire Romain. La langue française existerait certainement pas, peut-être pas l’Italienne, l’Espagnole, la Roumaine. On n’aurait pas les caractères pour les écrire ces langues-là. Même les jours de la semaine pis les mois seraient pas les mêmes, ok.

Parce qu’il y a des guerres, quelqu’horribles qu’elles soient qui engendrent des choses, qui brassent les cartes. Le maudit problème c’est qu’on peut pas savoir d’avance ni même pendant la guerre si elle va engendrer quelque chose ou non, on le sait looongtemps après. Et bien c’est pareil pour la bataille des Plaines d’Abraham.

MFB._ Oh my god!

RDB _ Nous nous sommes fait raboter le cerveau pendant des mois à coups d’incantations sur toutes les affaires que les maudits anglais nous ont fait subir à nous, à nous, à nous, à nous comme si cette bataille ne concernait queee nous. Eh bien, j’ai des petites nouvelles pour vous, cette bataille-là a engendré une transformation de l’histoire du monde. Pas juste de l’histoire de Montmagny. Du mooonde. Pourquoi?

Dans le millénaire qui précède la bataille des Plaines, toutes les cités, tous les royaumes d’Europe s’arrachent la face pour savoir qui va être le patron de l’Occident quand l’Occident va avoir repris son contrôle sur le monde. Comme l’empire Romain l’avait.

Suite à la bataille des Plaines d’Abraham, il va apparaître oups! un nouveau pays que personne n’avait prévu qui, petit à petit, va prendre de l’importance et qui finir par être le patron de l’Occident qui s’appelle les États-Unis d’Amérique et donc y va se passer une chose que personne jamais avait osé imaginer : Le cœur de l’Occident sera même pas en Europe.

En 1750 là, t’as après toute l’immense Amérique du Nord, là, quasiment toute la totalité, c’est les français qui l’ont, nominalement, mais y font rien avec. Y a pas un chat. C’est un frigidaire vide, la Nouvelle France. Y a… Y a queque personnes en haut à droite sus la mappe tassées dans le coin, le reste c’est vide.

Alors qu’en bas, t’as des colonies autrement plus populeuses, autrement plus dynamiques presque à tout égard qui aimeraient ça l’avoir le restant du continent à eux-autres et qui sont tannés de se faire picosser par les canayens et leurs alliés indiens à tout bout de champs qui font des razzias pis envoye donc. Ok!

C’est entre autre pour ça qu’il y a des Rangers Américains sur les Plaines d’Abraham le 13 septembre 1759.

Les Canayens veulent même pas se battre pis faut pas les blâmer ils veulent juste sacrer leur camps et aller faire leurs récoltes. Les bourgeois de Québec veulent que la ville se rende. Y en jusque là de la «bouche de mes canons» ok! et peut-être qu’y en jusque là aussi du régime militaire français. C’est un régime militaire ici dans lequel pour des grands bouts de temps t’avais même pas le droit d’adresser la parole au gouverneur si tu voulais pas te ramasser en prison, ok.

Après que la conquête a eu lieu, les Américains sont en maudit après les anglais parce que les anglais ont gardé ici l’Église Catholique en fonction, l’équivalent des Talibans à l’époque. Y sont en sacrebleu! Et y sont en maudit parce qu’ici on a gardé le régime des seigneurs qui est un système de noblesse coloniale qui existe pas aux États-Unis. Marquis de Vaudreuil là, ça les fait hurler de rage, ok!.

Alors c’est ça qui va amener en partie la guerre d’Indépendance Américaine. La bataille des Plaines d’Abraham ne fait pas parti de la guerre d’Indépendance Américaine bien entendu. Mais c’est la porte du vestibule qui commence à s’ouvrir. Pis l’autre bord du vestibule y a un monde que jamais personne n’avait imaginé et dans lequel nous, nous vivons et ce monde-là si vous pensez que c’est rien que des horreurs là, allez juste jeter un œil sur les taux de mortalité infantile pis l’espérance de vie sous l’Ancien Régime on s’en reparlera ok!.

Alors, ce qui me met hors de moi, ce n’est pas qu’y a du monde qui passe leur vis à jaspiner : Ah! maudite gang de chiens sales y ont pété nos fenêtres! Y ont le droit de… Les gens ont le droit de penser ce qu’ils veulent.

Ce qui me donne le vertige dans la culture québécoise, ce qui manque… c’est qu’y a jamais personne ou à peu près qui se lève pis qui fait : Wo menute! Là ben là. Tu vois la ligne pointillée là à terre, y a quelque chose l’autre bord, ça s’appelle le monde. Sont 6 milliards et quelque là-dedans, là. Pourrais-tu une fois de temps en temps te lâcher le nombril pis jeter un œil.

MFB - Merci beaucoup René-Daniel Dubois.

Applaudissements.

MFB - J’entends les courriels qui rentrent. Je les entends.

RDB - Et moi donc.

MFB _ Merci beaucoup René Daniel.

1015. ZOOLOGIE

http://bazzotv.telequebec.tv/occurence.aspx?id=274&ep=35

SOMMAIRE

En cette quatrième saison, le dramaturge René-Daniel Dubois se joint à l’équipe de Bazzo.tv. Chaque semaine, il nous livre les réflexions que lui inspirent les événements récents de l’actualité d’ici et d’ailleurs ou, plus simplement, ce qu’il a humé dans l’air du temps. Attachez votre tuque avec de la broche : notre nouvel éditorialiste n’a pas la langue dans sa poche...

Pour un peu faire suite à son dernier Édito sur la culture, René-Daniel Dubois nous donne cette semaine un exemple de ce qui manque dans notre manière de comprendre l’univers dans lequel nous vivons.

Prenant prétexte du tourbillon qui a entouré, pendant des mois, toute l’idée de commémoration de la Bataille des Plaines, il nous offre un cours d’histoire comme on n’en suit pas (pas assez) souvent.

*


RENÉ-DANIEL DUBOIS

Dramaturge, metteur en scène, comédien, traducteur, scénariste, professeur, poète et pamphlétaire...

René-Daniel Dubois est tout ça ! Il a signé quelques-unes des pièces les plus marquantes de la dramaturgie québécoise : Panique à Longueuil, Ne blâmez jamais les Bédouins, Being at home with Claude, Bob...


René-Daniel a également adapté plusieurs pièces et signé de nombreuses mises en scène (de Michel Garneau à Sartre et Ionesco, d’Alexandre Dumas à Michel Vinaver).

Orateur brillant et drôle, passionné et passionnant, il s’enthousiasme ou s’emporte dès qu’il est question de culture, de langue française ou d’histoire. Il s’intéresse, par exemple, aux effets du climat politique sur les artistes et leurs œuvres.

jeudi 24 septembre 2009

mercredi 23 septembre 2009

1012. UNE PETITE CHANSON

Yara - Ma Yhemmak / يارا - ما يهمك

1011. COMMENTAIRE

Avec une telle nouvelle à la fois accablante et terrible pour Gérald Tremblay, il est cependant tout à fait plausible qu'il puisse gagner la prochaine élection. La raison ? La polarisation des votes francophones et anglophones depuis l'annonce de la candidature de Louis Harel, qui est dépeinte dans les médias anglophones comme LA responsable toute azimut de la fusion des municipalités de l'île de Montréal en 98 et du supposé marasme qui s'en est suivi semble-t-il.

On oublie trop facilement dans les pages éditoriales de The Gazette que c'est principalement le projet de DÉFUSION né des promesses bassement électoralistes de Jean Charest et du ministre Jean-Marc Dufour qui a foutu tout ce bordel et qui rend presqu'ingouvernable cette ville remplie de trous...au sens figuré comme au sens propre !

Et vu le manque d'intérêt et le cynisme de plus en plus montant pour la chose électorale, surtout au niveau municipal du côté francophone et le vote traditionnelement contre et en bloc des anglophones à tout coup quand un ''grand démon souverainiste'' est dans le décor, M Tremblay peut dormir en paix...il sera réelu malgré cette odeur putride de corruption à l'Hôtel de Ville de Montréal.

Il est grand temps pour une enquête publique, mais tant que les libéraux de Jean Charest seront au pouvoir à Québec...oubliez ça.

1010. COMMENTAIRE

Quand j'étais en sciences politiques j'avais appris que la politique était l'art du possible.

Quand je regarde le maire Tremblay, Monsieur Charest et la plupart de ses ministres je crois qu'il n'est pas essentiel qu'ils reçoivent le vaccin anti-grippe car la politique pour eux semble être l'art de se laver les mains.

1009. COMMENTAIRE

Monsieur Tremblay annule le contrat? Bonne décision!!!

De toute façon il n'y a pas de problème car Monsieur Tony Accurso a beaucoup de compagnies qui seraient disposées à prendre la relève une fois que Monsieur Tremblay sera réélu....

Monsieur Frank Zampino pourrait diriger une de ces compagnies lui qui connait très bien les affaires municipales.

Une fois de plus il est clair que seule l'équipe de Monsieur Gérald Tremblay a la capacité et la volonté de nous donner une ville où l'éthique et la tranparence dominent!!

Afin de donner à Montréal un contrat valable il y aurait lieu que monsieur Accurso et Zampino en discutent lors d'un voyage dans les Caraibes à l'insu du maire Tremblay afin de lui faire une belle surprise....

Oui tout le monde il est gentil....

1008. COMMENTAIRE

Un peu de perspective. Cette apparence de conflit d'intérêt et de mauvaise gestion n'est qu'une goute d'eau dans l'océan quand on compare à ce qui se passe au provincial. Les argents donnés au seul député Whissel dépassent l'ensemble du contrat Génieau!!! Ceci étant dit espérons qu'on ne s'arrêtera pas à une enquête sur l'attribution de contrat. Il semble y avoir pas mal de canne de verres dans cette administration.

1007. COMMENTAIRE

Je suis totalement d'accord avec vous qu'il faille regarder ce dossier au-delà de des seuls compteurs d'eau à Montréal.

La même dynamique d'appels d'offres faite au secteur privé est solidement mise en place dans toutes les autres municipalités qui composent plus de 50 % de la population du Québec.

Ne perdons pas de vue que les municipalités sont des créatures sous la responsabilité totale et entière du Gouvernement du Québec.

Croyez-vous sincèrement qu'un Premier ministre et un gouvernement libéral comme celui de Jean Charest, par exemple, a la volonté politique de changer une telle situation?

Lui-même (et d'autres ministres ) ayant profité d'une telle dynamique en commençant il y a 8 ans déjà avec le projet d'agrandissement avorté de Mont-Orford, du financement - rappelez-vous, d'écoles juives ou très récemment encore, avec son ministre Whissell et l'entreprise de travaux publics de son épouse?

À ce titre, les payeurs de taxes et les électeurs que nous sommes devons faire pression sur tous les partis politiques, qu'ils soient libéraux ou péquistes, lucides et solidaires - pendant et surtout, en dehors des campagnes électorales - afin de démocratiser le financement des partis politiques, spécialement au niveau municipal.

J'en ai pour preuve mes petites expériences d'implications politiques à ce niveau "pourtant le plus près des gens" pour voir comment de nombreux cabinets d'avocats, d'architectes, d'ingénieurs et de constructeurs de routes et d'infrastructures, petits et grands, en régions et ailleurs, et qui profitent parfois de leurs propres sondages internes - ouvrent grands leur carnet de chèques dans les jours sinon les heures qui précédent même toute élection.

Tout cela afin de s'assurer la sympathie (et le retour d'ascenseur!) de celui ou celle qui aura nécessairement le plus de chances de l'emporter!

Mais tout cela se fait devant une empathie absolument zombiesque du public qui se déplace à peine pour voter lors de ces élections municipales où près de 50 % sinon plus des postes à pourvoir sont comblés sans opposition aucune.

Faire connaitre la liste de ceux et celles qui contribuent au parti n'est à mon sens qu'un coup de crayon pour le maquillage du jour.

Le financement démocratique permanent des partis (et des élus municipaux) exigent de sérieuses et profondes transformations. Nous aurions tout à apprendre des appels passés de directeurs d'élections comme le fut M. Pierre-F. Côté, un précurseur dans le domaine.

1006. COMMENTAIRE

Réveillons nous chers citoyens,

ça sent la corruption à plein nez. Annulation de contrat et congédiement ne sont que de la poudre aux yeux.

Que serait-il arrivé, si rien de ça n'était sorti publiquement ? On aurait continué le petit jeu.

Qui a payé pour élire le maire Tremblay ?

Pourquoi le responsable des travaux publiques est toujours dans le décor sous une autre administration alors que le maire Bourque dans le temps, l'avait éliminé de la sienne ?

Qelle coincidence!!!

Il y a quelques années, un juge en Sicile, assasiné par les mafieux, avait écrit un livre et mentionné que dans le futur, la mafia se positionnerait dans les contrats d'infrastrucure des gouvernements ( route, immeuble et autres) dans le domaine alimentaire. Il s'appelait le juge Falcone.

Je pense qu'il avait raison car je crois que l'on vit une de ces épisodes au Québec et que l'on voit que la pointe de l'iceberg.

Il est temps que l'on remette sur pied une autre CECO avant qu'il soit trop tard

1005. COMMENTAIRE

Mais oui, bien sûr, le maire y savait rien, c'est un bon tit fédéralisss..... Mais en fait, qu'il l'ait su ou non ne change rien aux conclusions. En effet 1) si Tremblay était au courant, il n'a évidemment plus sa place comme maire, pour des raisons qu'il n'est même pas nécessaire de citer (j'espère) 2) s'il n'était pas au courant, alors il ne fait alors que montrer son incompétence à gérer Montréal. En effet, le maire est l'ultime responsable de sa ville. Même l'ancien ministre libéral Jean Cournoyer (lol, moi je cite des fédéralisss, je vais commencer à penser à déménager mon ordinateur dans une des chambres) disait aujourd'hui qu'il sera difficile à Tremblay de s'en sortir en congédiant quelques personnes. En effet, comme l'a affirmé J Cournoyer: "qui a nommé ces personnes à leurs postes?" Oui, le maire est l'ultime responsable de la saine gestion de la ville dont il a la charge. Dehors le fédéralisssss. Lol!

1004. COMMENTAIRE

Si vous vous êtes un mouton c'est votre problème. Moi je n'en suis pas un car je sais fort bien ce qui est arrivé aux moutons de Panurge. Ce site étant peuplé de séparatissess qui ne ratent pas une occasion de taper sur les fédéralistes (ici Tremblay) ou de faire dévier toute nouvelle vers la question de la langue ou de la «nation» je ne m'en fais absolument pas sur les résultat du petit sondage (accord, en désaccord) pas scientifique pour deux sous qu'on retrouve sous les commentaires.

1003. COMMENTAIRE

INNOCENT vs RADIO-CANADA!!!

Est-ce que la société radio-canada a peur du mot INNOCENT?. J'ai juste demandé si la maire était innocent( ne connait rien, ne sais jamais rien de ce qui l'entoure) ou innocent (naïf). ?

D'autre part, il n'y a pas de plus aveugle qu'une personne qui refuse de voir. Parce que un NON-VOYANT a une meilleur sensibilité des choses qui l'entoure d'où l'expression précédente.

Le maire Tremblay ne voulait rien voir?

Le maire Tremblay n'avait aucune sensibilité de ce qui se passait autour de lui?

ÉTait-il innocent (pas coupable) ?

Ou était-il innocent ( naïf)?

Dans tous ces cas, cela fait sur mesure au maire Tremblay malheureusement pour les Montréalais

Et une commission d'enquête ,M Charest ,sur ce qui se passe avec la FTQ et la MAFIA dans la construction partout au Québec?

Trop innocent vous aussi ?

Est-ce une maladie libérale?

1002. COMMENTAIRE

Le vérificateur général de la Ville de Montréal, Jacques Bergeron, est clair: « Le mandat initial (dans l'attribution du contrat des compteurs d'eau) a été dénaturé en cours de route, et ce, à l'encontre des décisions des élus ».

Dans la fonction publique, il y a plusieurs paliers. Comme le vérificateur général de la Ville de Montréal dit que le mandat initial a été dénaturer en cours de route, il faudrait se poser les questions.

Par qui?...et A quel palier cela s'est-il passé?...

Les crosseurs ne sont peut-être ceux qu'on penses. Placer des pions dans des postes stratégiques à l'avance pour pouvoir faire tomber une administration au moment opportun est chose du possible.

1001. COMMENTAIRE

Hey menute la !

Les fusions n'ont pas passées à Montréal, on a voté démocratiquement contre. Les arrondissements qui font partie de Montréal l'ont décidé par vote démocratique.

Si cette ville est ingérable, c'est qu'elle dispose de 20 petits maires, dont l'un négocie les compteurs d'eau avec ses amis, dont l'autre négocie le double du budget prévu à un centre communautaire avec ces mêmes zamis, et un nous filant 6000 $ de consommation d'alcool avant de démissionner, dans l'autre cède un terrain d'une valeur de 32 millions encore aux même zamis, pour une bouchée de pain.

Ce système ont le doit à Jean Charest à la demande de notre bon maire, la loi 33.

Plus y a de petits maires qui lui jouent supposément dans le dos, plus il peut dire qu'il n'était pas au courant.

Venez pas toutes mélanger les cartes avec vos fusions forcées. Votre seule raison d'appuyer une administration pourrie et un système de gouvernance disfonctionnel, c'est votre peur bleu d'avoir une souverainiste à l'hôtel de ville.

Le reste c'est des arguments qui ne tiennent pas la route, de la désinformation, et des prétextes ridicules de langue.

999. COMMENTAIRE

Il y a eu 2 démissions ce matin à l'hotel de ville, je serais curieux de voir la prime de séparation que ces deux personnes auront, comme tenu de leur incompétence il serait totalement inconcevable voir immoral de leur verser ne serais ce qu'un cent. Mais, on le sait, les pouvoirs politiques sont toujours d'une grande générosité avec l'argent des contribuables, Forget et Rousseau en sont de belles exemples.

998

COMMENTAIRE

Le maire Tremblay est peut-être foncièrement honnête. Il n'était peut-être même pas au courant des exactions de certains de ses ''collègues''. Mais il exerce la fonction de MAIRE, c’est-à-dire une personnalité publique élue par des concitoyens qui lui ont accordé leur confiance. M. Tremblay est de surcroît le chef attitré d’une équipe qui administre une grande ville. Comment peut-il oser jouer à l’innocent qui s’indigne?

Il est vrai que M. Tremblay se prévaut facilement d’un sens aigu de l’indignation, surtout face aux médias.

Toutefois, en qualité de personnalité élue, un maire doit être RESPONSABLE face à ses concitoyens. Si le lien de confiance avec les Montréalais est rompu, c’est à ces derniers qu’il doit avant tout rendre des comptes. M. Tremblay a sa part de responsabilité, comme chef de parti et comme maire, dans les événements qui secouent son équipe. Par conséquent, il doit remettre sa démission.

C’est un devoir qu’il a envers tous ceux qui lui ont fait confiance. S’il avait une once de décence, il n’hésiterait pas à poser ce geste d’utilité publique.

Envoyé par Philippe Hudon
22 septembre 2009 à 15 h 37
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/09/22/005-compteurs-Bergeron-verif.shtml#commentaires

997. COMMENTAIRE POÉTIQUE

DOIS-T-ON IMMOLER LE MAIRE ?

Dois t-on le laisser mourir dans ses langes ?
Et dans ses fanges ?

Tant qu'à moi, et grand bien me fasse,
Je porterai bien son cercueil sur mes épaules jusque de dans sa tombe.
En l'honneur de lui.
Mais je crains fort que ses petits amis
ne lui fasse déjà les basquets.
Cette Catin n'aura , à leurs yeux que peu de valeur,......
Tous le Io, les Iou, les Ion et les Iens
et pourquoi pas les Roy, Blay et les Sick Hard.
Enfin tous ces émules frauduleux qui nous taxent pour leur bon plaisir !

En d'autres temps et d'autres lieux, nous les décapiterions
sous la gouvernance de ce bon docteur Guillotine.
Mais que de temps perdu , alors que repoussent déjà les têtes

de l'Hydre.

Envoyé par jpdeshaies

22 septembre 2009 à 17 h

http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/09/22/008-Tremblay-annule-contrat.shtml

996. NOS AMIS LES MAÎTRES DU MONDE


COMPTEURS D'EAU: LE « PAS CURIEUX »

Michel C Auger

22 septembre 2009
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2009/09/22/125672.shtml?auteur=2094

De son propre aveu, Gérald Tremblay n'est pas curieux. Pas du tout.

Ainsi, M. Tremblay affirme qu'il n'a jamais été informé de trois cris d'alarme sur le contrat des compteurs d'eau, deux lancés par ses propres fonctionnaires, un autre par un consultant externe. On ne l'en aurait jamais informé et il n'aurait jamais posé de questions.

Pourtant, le contrat des compteurs d'eau est le plus important que la Ville de Montréal n'a jamais octroyé.

CE QUE LE MAIRE AURAIT DÛ SAVOIR

Mardi, il disait avoir appris toutes sortes de choses à propos de ce contrat en lisant le rapport du vérificateur général de la Ville. Des choses qui sont pourtant déterminantes dans ce dossier. À commencer par le fait que, selon le vérificateur, « les orientations du contrat ne répondent pas aux besoins actuels de la Ville et aux problèmes à régler ».

Pas plus que M. Tremblay n'a cru bon de poser des questions qui lui auraient permis d'apprendre qu'un élément essentiel du contrat avait changé, soit que le financement du projet ne serait plus assuré par le consortium retenu, mais par la Ville elle-même.

Ce qui limitait la concurrence et réduisait considérablement le nombre de firmes qui pourraient être intéressées par ce contrat.

Parce qu'il n'a pas posé de questions, il n'a pas pu apprendre non plus que le service des finances de la Ville avait déterminé que la moitié des compteurs d'eau seraient installés de façon inutile, parce que les utilisateurs en question consommaient un volume d'eau minime.

Des questions qu'un gestionnaire aurait pu et dû poser. Pour ne pas, qu'après le fait, le vérificateur général dresse 58 constats plutôt accablants sur la conduite du dossier.

SE TIRER D'UN MAUVAIS PAS

Le problème dans tout cela, c'est que ce n'est pas la première fois que M. Tremblay essaie de se tirer d'un mauvais pas en disant qu'il ne savait pas et qu'il n'avait pas posé de questions.

Il ne savait pas et n'avait pas posé de questions à son président du comité exécutif Frank Zampino à propos de ses voyages sur le yacht d'un riche promoteur qui faisait affaire avec la Ville.

Il ne savait pas et n'avait pas posé de questions non plus quand on a appris, dans le précédent rapport du vérificateur général, en mai dernier, qu'un promoteur avait acheté de la Ville, bien en dessous de la valeur du marché, des terrains appartenant à la Société d'habitation et de développement de Montréal.

Le fait pour un politicien de prétendre ne pas savoir de quoi il est question a toujours été une ligne de défense facile. Mais il vient un moment où le fait ne pas savoir devient un problème.

Où le fait de ne pas poser de question devient un manquement à ses responsabilités.

Ces questions seront au coeur de la campagne électorale à Montréal et les électeurs auront à juger si le fait de ne pas être curieux est une qualité pour le maire d'une grande ville.

995

UN CODE D'ÉTHIQUE APPROUVÉ

23 septembre 2009
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/09/23/005-Code-ethique-adopte.shtml

Les conseillers municipaux de Montréal ont maintenant leur code d'éthique. Le conseil municipal de la Ville l'a adopté mardi. Il s'agissait de la dernière séance du conseil municipal avant le scrutin du 1er novembre.

Mais l'adoption dudit code d'éthique ne s'est pas faite sans heurt. Plus tôt dans la journée, le chef de l'opposition officielle, Benoît Labonté, avait déposé deux amendements. Le premier visait à ce que le code d'éthique soit assorti de sanctions, tandis que le second visait à ce que la Ville crée sur-le-champ un poste de commissaire à l'éthique.

ADOPTÉ PAR 48 VOIX CONTRE 6

En fin de compte, le nouveau code d'éthique des élus montréalais ne comporte ni sanctions ni poste de commissaire à l'éthique. En revanche, Montréal demande au gouvernement du Québec de doter la Ville d'un commissaire à l'éthique qui sera indépendant et qui imposera des sanctions aux élus qui dérogeront aux nouvelles règles.

Reste à définir quelles seraient les sanctions que pourrait imposer cet éventuel commissaire indépendant. À cette fin, les trois partis municipaux sont appelés à mandater un spécialiste qui étudiera la question.

EN ATTENDANT LE COMMISSAIRE À L'ÉTHIQUE

Deux des trois partis, Union Montréal et Projet Montréal, ont d'ores et déjà soumis des noms. Union Montréal propose la candidature de Pierre Bernier, professeur à l'École nationale d'administration publique, et Projet Montréal, celle de Jacques Boucher, professeur retraité de la faculté de droit de l'Université de Montréal.

Pour le conseiller de Snowdon, Marvin Rotrand, du parti Union Montréal, le code d'éthique de l'administration Tremblay « est parmi les plus stricts » à avoir été adopté par une administration municipale au Canada. Marvin Rotrand se dit déçu que le code d'éthique soit balayé « du revers de la main » par les membres de Vision Montréal.

994

LE CONTRAT DES COMPTEURS D’EAU SERA ANNULÉ

Gérald Tremblay

22 septembre 2009

http://unionmontreal.com/blog/2009/09/22/le-contrat-des-compteurs-deau-sera-annule/

J’ai pris connaissance du rapport du vérificateur général portant sur les compteurs d’eau et qui a été déposé hier. J’ai aussi bien écouté sa conférence de presse de ce matin.

Le rapport que je lui avais demandé nous apporte un éclairage que nous n’avions pas sur ce contrat. À l’évidence, il y a eu des accrocs à des étapes cruciales du processus qui m’apparaissent inacceptables.

Compte tenu de l’ensemble de ses constats sur le processus d’octroi et sur les éléments monétaires du contrat, par souci de transparence et d’équité, les Montréalais s’attendent à ce que je fasse ce qui s’impose dans les circonstances.

En avril, j’ai exigé que ce contrat soit suspendu; aujourd’hui, j’annonce qu’il sera annulé.

Par ailleurs, le vérificateur me conforte sur une de mes convictions profondes depuis le tout début.

Après des mois de vérification, nulle part ne conclut-il que des malversations de quelque nature que ce soit aient été commises dans le processus d’octroi du contrat. Il l’a répété ce matin. Il n’a relevé aucune collusion. Cela est important. Cela doit être dit.

Il y deux aspects essentiels de ce rapport sur lesquels je veux m’attarder.

D’abord, le vérificateur général confirme le bien-fondé des objectifs de la Ville et de l’urgence d’agir dans le dossier de l’eau et que, relativement aux compteurs d’eau, les besoins identifiés par la Ville étaient justifiés.

Au-delà du contrat actuel, la gestion et la qualité de l’eau demeurent une priorité absolue pour les Montréalais et pour l’avenir de notre ville.

Je le dis et le répète, la gestion efficace de l’eau est toujours une priorité pour moi et mon administration.

Le vérificateur général ne fait état d’aucune malversation, cependant il conclut que le contrat octroyé l’a été dans un contexte qui ne favorisait pas l’obtention du meilleur prix.

Même si le vérificateur indique que le prix d’achat et d’installation des compteurs d’eau est compétitif et reflète le marché, il relève cependant des lacunes au niveau administratif et des manquements aux procédures et aux règles en place dans le processus d’octroi du contrat.

À titre de maire, il m’appartient de faire en sorte que les Montréalais et les Montréalaises gardent confiance dans leur administration.

Cela a toujours été le fondement même de mon action politique et cela le demeure.

Au bout du processus de décision à la Ville, il y a le maire. Les lacunes relevées par le vérificateur général sont préoccupantes. En tant que premier magistrat de la Ville, j’ai le devoir de faire en sorte que les citoyens de Montréal ne doutent pas de leur administration.

C’est pour cela que j’avais demandé au vérificateur général de regarder tout ce contrat. Parce que je voulais qu’aucun doute ne subsiste, surtout dans un contrat de cette importance tant pour l’avenir de Montréal que pour ses implications financières.

Ce matin, j’ai rencontré le directeur général de la Ville et le directeur principal, service des affaires corporatives.

Tout comme moi, ils conviennent que la situation décrite par le vérificateur général est indéfendable.

À la suite de ces rencontres, nous avons convenu qu’ils quitteront leur poste. L’intérim de la Ville sera confié à la directrice générale adjointe. Cette nomination est effective dès aujourd’hui.

En ce qui concerne les recommandations du vérificateur général qui touchent la transparence de la gestion administrative de la Ville et celles qui touchent les procédures et méthodes à suivre pour les appels d’offres, je vous informe que j’ai immédiatement demandé à la directrice générale par intérim de produire, dans les brefs délais, un plan d’action vigoureux sur trois aspects traités directement par le vérificateur général :

•D’abord, voir comment on doit resserrer les processus d’approvisionnement qui nécessitent l’expertise du privé;

•Ensuite, de revoir le rôle du secteur privé dans la préparation des plans et devis et dans la rédaction des contrats;

•Et finalement, de voir à renforcer les mécanismes de reddition de compte auprès des élus pour tous les contrats. Le vérificateur général l’a dit à plusieurs reprises, les élus n’ont pas été suffisamment informés. Cela doit être remédié immédiatement.

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LE MAIRE TREMBLAY ANNULE LE CONTRAT


Mise à jour le mardi 22 septembre 2009 à 16 h 48
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/09/22/008-Tremblay-annule-contrat.shtml

Le maire de Montréal Gérald Tremblay annule le contrat de 356 millions de dollars au consortium GÉNIeau pour l'installation de milliers de compteurs d'eau (en milieu institutionnel, industriel et commercial) et d'autres équipements reliés au réseau d'aqueduc.

La mine sombre, le maire Tremblay a fait cette annonce quelques heures à peine après que le vérificateur général de la Ville, Jacques Bergeron, eut expliqué les grandes lignes de son rapport dans une conférence de presse, à Montréal.

Un rapport qui constitue une véritable gifle pour l'administration montréalaise. En résumé, le vérificateur de la Ville a décrété que le mandat dans l'attribution du contrat des compteurs d'eau avait été dénaturé en cours de route et que ledit contrat s'était avéré trop gros et trop cher pour Montréal.

«Les Montréalais exigent que je fasse ce qui s'impose... En avril, j'avais fait suspendre ce contrat, aujourd'hui, j'annonce qu'il sera annulé.» — Le maire Gérald Tremblay

Le maire de Montréal a reconnu que dans son rapport, déposé lundi soir au conseil municipal, le vérificateur de la Ville avait relevé des « lacunes préoccupantes » dans l'attribution de ce contrat, le plus important jamais accordé par l'administration municipale.

Dans la foulée de ce rapport accablant, le maire a annoncé que deux hauts fonctionnaires de la Ville avaient accepté de remettre leur démission.

Il s'agit de Claude Léger, directeur général de la Ville de Montréal, et de Robert Cassius de Linval, directeur principal au service des affaires corporatives à la Ville de Montréal.

Le maire a demandé à Rachel Laperrière d'assurer l'intérim et de mettre en oeuvre un « plan d'action vigoureux » afin de resserrer les processus d'attribution des contrats au secteur privé et de renforcer les mécanismes de reddition de comptes à la Ville.

« Le vérificateur général l'a dit, les élus n'ont pas été suffisamment informés. J'agis avec l'information que j'ai aujourd'hui, je veux qu'on revoie le rôle du privé », a encore dit le maire de Montréal.

« Il y a des limites à être crédule », objecte Louise Harel

Pour Louise Harel, chef de Vision Montréal et principale rivale de Gérald Tremblay dans la course à la mairie, le vérificateur général n'a pas « absout le comité exécutif et le maire lui-même ». Selon Louise Harel, le maire aurait dû poser plus de questions et il a, de fait, failli aux obligations et aux responsabilités liées à ses fonctions.

De l'avis du chef de l'opposition officielle à l'Hôtel de Ville, Benoît Labonté, le contrat est toujours en cours puisqu'il revient au conseil municipal de l'abroger. Benoît Labonté presse le maire Tremblay de convoquer d'urgence une réunion du conseil municipal à cet effet.

DES PÉNALITÉS LIÉES À L'ANNULATION DU CONTRAT

Le contrat accordé à la firme GÉNIeau comporte une clause qui prévoit des pénalités advenant l'annulation de cette entente.

Ces pénalités sont de 1 % de la valeur du contrat, selon le maire Tremblay qui a précisé qu'un délai de carence d'une période de trois mois était applicable.

Pour Benoît Labonté, ces délais sont inacceptables parce qu'ils coûteront cher aux Montréalais. « Combien de millions de dollars le maire va-t-il demander aux Montréalais de payer pour tenter de sauver sa carrière politique? » a-t-il demandé.

LES COLS BLEUS EN COLÈRE

Le président du syndicat des cols bleus regroupés de la Ville de Montréal, Michel Parent, affirme que la controverse entourant l'attribution du contrat des compteurs d'eau est « le plus grand scandale » à être survenu à Montréal. Michel Parent considère que les citoyens de la Ville sont les grands perdants dans toute cette affaire.

*

« TROP VITE, TROP GROS, TROP CHER », DIT LE VÉRIFICATEUR

Mise à jour le mardi 22 septembre 2009 à 13 h 26
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/09/22/005-compteurs-Bergeron-verif.shtml

Le vérificateur général de la Ville de Montréal, Jacques Bergeron, est clair: « Le mandat initial (dans l'attribution du contrat des compteurs d'eau) a été dénaturé en cours de route, et ce, à l'encontre des décisions des élus ».

Le vérificateur général de Montréal est l'auteur d'un rapport de 170 pages, qu'il a déposé lundi soir lors de la séance du conseil municipal.

En conférence de presse mardi, à Montréal, Jacques Bergeron a cité des liens « de promiscuité », se refusant toutefois à parler de collusion.

Le vérificateur général a expliqué que la Sûreté du Québec menait une enquête relativement à cette affaire.

« On n'est pas des enquêteurs comme la police. On ne veut pas brûler la preuve auprès de la police », a déclaré Jacques Bergeron.

«Notre enquête a révélé que certaines rencontres étaient planifiées, donc dans l'agenda avec la Ville et des partenaires externes dans le projet [...] Ces informations amènent un doute sur les liens de promiscuité entre ces personnes et sur l'influence que ces rencontres auraient pu avoir sur le déroulement.»— Jacques Bergeron

Le rapport est une gifle pour la haute fonction publique montréalaise, qui n'aurait pas été à même de bien superviser un projet de cette ampleur, selon les conclusions du rapport.

UNE ÉVOLUTION INQUIÉTANTE DES COÛTS

Pour Jacques Bergeron, les élus ont été mal informés des coûts du projet.

Et, visiblement, la Ville n'en a pas eu pour son argent en accordant un contrat de 356 millions de dollars au consortium GÉNIeau pour l'installation de milliers de compteurs d'eau (en milieu institutionnel, industriel et commercial) et d'autres équipements reliés au réseau d'aqueduc.

Rappelons que ce contrat prévoyait l'installation de compteurs d'eau dans les industries, les commerces et les institutions de la municipalité.

Il s'agit du plus important contrat alloué dans l'histoire de la Ville.

Le vérificateur général a déploré qu'il y ait eu, tout au long du processus, des cris d'alarme qui étaient restés lettre morte.

« Je ne peux pas fournir de raisons pour expliquer ce problème, a dit Jacques Bergeron.

Il y a eu un problème au niveau de la gouvernance et il faut que la Ville adresse (sic) ce problème. »

De 155 millions qu'il était au départ, le contrat d'attribution des compteurs d'eau pourrait coûter plus de 600 millions de dollars, a décrit Jacques Bergeron, avant d'ajouter que « les justifications n'étaient pas nécessairement présentes » pour expliquer cet important accroissement.

« Il aurait fallu scinder le contrat », dit encore le vérificateur général, qui rappelle que seules deux grandes villes dans le monde se sont lancées dans pareil projet d'envergure.

De plus, selon Jacques Bergeron, la Ville a réduit la concurrence en exigeant des firmes soumissionnaires qu'elles financent elles-mêmes, à l'externe, le projet.

Cette mesure a fait en sorte qu'il était plus difficile, pour de petites firmes indépendantes, d'aspirer à décrocher le lucratif contrat des compteurs d'eau, le plus gros jamais attribué dans l'histoire de Montréal.

« UN ACCROC IMPORTANT »

Pire encore, les règles relativement à l'appel de qualification ont changé en 2007, ce qui constitue un « accroc important », affirme le vérificateur général.

Constatant cet « accroc », des experts juridiques ont affirmé au vérificateur général qu'il aurait alors fallu effectuer un autre appel de qualification. Mais cela n'a pas été fait.

M. Bergeron ne parle cependant pas de fraude ni d'illégalité, mais estime qu'il aurait été probablement plus avantageux pour la Ville de scinder le contrat en plusieurs éléments et d'effectuer autant d'appels d'offres.

Le rapport critique aussi la sous-traitance presque intégrale du projet en partenariat public-privé.

Le vérificateur souligne que certaines portions du contrat auraient pu être réalisées par les cols bleus, qui déplorent d'ailleurs que leurs propositions en ce sens aient été rejetées.

« Les orientations du contrat ne répondent pas aux besoins de la Ville. Il y a eu beaucoup d'incertitudes et elles n'ont pas été réglées durant le processus », a déclaré Jacques Bergeron.

Le vérificateur général a expliqué que son équipe avait effectué 27 entrevues, « dont 17 avec des gens qui travaillent encore au sein de la Ville de Montréal ».

Parmi ces 27 personnes interviewées figurent deux élus: soit le maire Gérald Tremblay et Sammy Forcillo, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal.

Quant à Frank Zampino, l'ex-président du comité exécutif, Jacques Bergeron a rappelé aux journalistes qui le pressaient de questions que ce dernier n'était plus un élu. Jacques Bergeron a cependant reconnu que Frank Zampino était parmi les personnes qui avaient fait l'objet d'une entrevue dans le cadre du rapport.

Dans son rapport, le vérificateur ne fait nulle part mention des voyages en bateau effectués par l'ex-président du comité exécutif, Frank Zampino, sur le bateau de Tony Accurso, l'un des entrepreneurs du consortium GÉNIeau, en plein processus d'attribution du contrat.

Ces événements, qui ont soulevé des questions sur une apparence de conflits d'intérêts, feront vraisemblablement partie de l'enquête confiée à la SQ.

RÉACTIONS

L'opposition n'a pas manqué l'occasion de critiquer l'administration de Gérald Tremblay, et ce, en pleine campagne électorale.

Louise Harel, chef de Vision Montréal et principale rivale du maire Gérald Tremblay dans la course à la mairie, affirme que toute cette histoire illustre la nécessité de renforcer les services centraux à la Ville de Montréal. « Il y a matière à enquête de police.

C'est pas juste dans l'industrie de la construction, c'est dans l'ensemble de l'administration municipale. C'est plus grave. »

Louise Harel n'a pas manqué de rappeler que la police mène déjà cinq enquêtes sur des dossiers de nature municipale.

Le maire Gérald Tremblay avait déclaré en août qu'il était prêt à résilier le contrat si le vérificateur général de la Ville soulevait des doutes sur les termes de l'entente.

Il réagira au rapport cet après-midi, à 13 h 30.

Dans la foulée d'allégations de conflits d'intérêts, la mairie a suspendu temporairement le contrat en avril dernier et a demandé au vérificateur général d'enquêter sur le dossier.

993

GÉRALD TREMBLAY, MAIRE DE MONTRÉAL

Monsieur Gérald Tremblay a suivi un parcours qui lui a permis d’explorer de nombreux champs d’activités et, ainsi, d’approfondir sa réflexion sur le développement des entreprises comme des collectivités.

Élu maire de Montréal en novembre 2001, il a obtenu des électeurs un second mandat, en automne 2005.

À ce titre, il occupe également les postes de président de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et de président du Conseil d’agglomération de Montréal.

À la tête de la métropole du Québec, il met son expérience au service de sa communauté.

Son objectif est de bâtir une ville au service de ses citoyennes et de ses citoyens. Dès son arrivée à l’hôtel de ville, Gérald Tremblay a manifesté ses qualités de rassembleur en invitant tous les partenaires du développement de Montréal à travailler ensemble et à mettre de l’avant des projets qui assurent l’avenir de la métropole.

Il a démontré son leadership en construisant les fondations de la nouvelle ville de Montréal.

Dans la foulée, il fournit aujourd’hui aux Montréalaises et Montréalais un plan de match : Réaliser Montréal 2025 – un monde de créativité et de possibilités, fruit du Sommet de 2002 ainsi que des chantiers et des plans sectoriels qui en ont découlé.

Avocat et membre du Barreau du Québec depuis 1970, Gérald Tremblay détient une maîtrise en administration des affaires (MBA) de la Harvard Business School.

Devenu associé principal et directeur général d’une firme-conseils membre du Groupe Sobeco Ernst & Young, il développe un concept de redressement des entreprises. À la suite de sa participation à la relance de la Fédération des Caisses d’entraide économique du Québec, il se fait remarquer par le gouvernement du Québec, alors dirigé par Robert Bourassa.

Il sera président de la Société de développement industriel du Québec de 1986 à 1989, puis siégera au conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec et à celui d’Hydro-Québec dont il sera membre du comité exécutif.

En 1989, Gérald Tremblay est élu député libéral d’Outremont et occupe les fonctions de ministre de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie de 1989 à 1994.

On retiendra que c’est lui qui a conçu et mis de l’avant la stratégie de développement économique du Québec basée sur le concept des grappes industrielles.

Aujourd’hui, en plus d’être maire, président de la CMM et du conseil d’agglomération, Gérald Tremblay assume d’autres responsabilités au sein d’instances canadiennes ou internationales. Entre autres, il est membre du conseil d’administration de la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM) et occupe différentes fonctions au sein du Caucus des maires des grandes villes de cet organisme. Il est, également, directeur pour la région St-Laurent/Québec de l’Alliance des villes des Grands lacs et du St-Laurent. Par ailleurs, Gérald Tremblay est membre du Bureau exécutif de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) où il assume aussi la vice-présidence de la Commission sur l’eau et l’assainissement. Il est vice-président exécutif, trésorier et président de la Commission sur le financement des services et des infrastructures de METROPOLIS.

Il est membre fondateur du Conseil mondial des maires sur les changements climatiques. Récemment, il était élu vice-président de l’Association internationale des maires francophones (AIMF).

Il est membre des Maires pour la Paix.

Ville de Montréal
http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5997,40647562&_dad=portal&_schema=PORTAL

UNIONMONTRÉAL
http://unionmontreal.com/gerald-tremblay/

992. NOS AMIS LES MAÎTRES DU MONDE

L'ATTRAIT DE LA POLITIQUE

Gérald Tremblay est né le 20 septembre 1942, à Ottawa, mais il a grandi à Montréal.

Après des études de droit à l'Université d'Ottawa, en 1969, il est admis au Barreau du Québec une année plus tard. Il est aussi titulaire d'une maîtrise en administration des affaires (MBA) obtenue, en 1972, de la prestigieuse Havard Business School, à Boston.

Avant de faire le saut en politique, Gérald Tremblay a occupé d'importantes responsabilités. Il a été, entre autres, analyste financier et de crédit chez Dun & Bradstreet of Canada Limited, directeur général d'une firme-conseils membre du Groupe Sobeco Ernst & Young, professeur et chargé de cours à l'École des hautes études commerciales (HEC), vice-président directeur de la Fédération des caisses d'entraide économique du Québec, et PDG de la Société de développement industriel (SDI).

C'est le gouvernement Robert Bourassa qui fait appel à lui pour diriger la SDI, en 1986, avant de lui confier un siège aux conseils d'administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec et d'Hydro-Québec.

En 1989, Gérald Tremblay décide de faire de la politique active et se fait élire député libéral d'Outremont.

De 1989 à 1994, il occupe les fonctions de ministre de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie dans le Cabinet Bourassa - du 11 octobre 1989 au 11 janvier 1994 - et dans le gouvernement Johnson (Daniel, fils) - du 11 janvier au 26 septembre 1994.

De son mandat ministériel, on retiendra notamment son concept des grappes industrielles, qui consiste à regrouper plusieurs entreprises d'un même secteur. Il est aussi à l'origine de l'ouverture des magasins le dimanche.

Réélu en 1994, il préside la commission parlementaire de l'économie et du travail jusqu'en 1996, puis démissionne de son poste de député.

MAL À L'AISE DANS L'OPPOSITION

M. Tremblay avait expliqué aussi qu'il se sentait mal à l'aise pendant la campagne référendaire de 1995, en raison du manque de propositions constitutionnelles précises du camp du non. « J'aurais aimé une approche plus constructive en faveur d'un Québec plus fort au sein d'un Canada uni et prospère », avait-il dit alors.

En 2001, après un retour à l'enseignement universitaire, il se lance en politique municipale et fonde Union Montréal. Il se fait élire pour la première fois au terme des élections municipales de novembre 2001.

9 juin 2009

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2009/06/08/001-Bio-Gerald-Tremblay.shtml

991. NOS AMIS LES MAÎTRES DU MONDE

UN CANDIDAT EN MODE DÉFENSIF

Ahmed Kouaou

9 juin 2009
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2009/06/08/001-Bio-Gerald-Tremblay.shtml

Homme affable et poli, Gérald Tremblay cultive l'image d'un maire dévoué à sa ville et à ses résidents.

Il ne se lasse jamais de serrer des mains ou d'échanger quelques mots, souvent rassurants, avec un quidam qui l'aborde dans la rue.

Il doit, en partie, sa réélection en 2005 à cette impression qu'il donne d'un maire consciencieux et constamment à l'écoute.

Élu pour la première fois en 2001, aux dépens de Pierre Bourque, il ambitionne d'être réélu en 2009, même si son image se trouve quelque peu amochée par des irrégularités à la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), par les questions d'éthiques soulevées par l'attribution du contrat des compteurs d'eau de 355 millions de dollars, et par les séjours de son ex-bras droit Frank Zampino sur le bateau de Tony Accurso, un influent homme d'affaires, sous-traitant de la Ville et dont les accointances avec la FTQ-Construction ont défrayé la chronique.

Mais derrière les allures d'un homme placide et passif, Gérald Tremblay peut surprendre par sa grande combativité. Il défend invariablement sa politique municipale et son équipe avec l'assurance et la rectitude du timonier qui refuse de quitter le navire en pleine tempête.

Accablé par les critiques dans la saga du contrat douteux des compteurs d'eau, il vole au secours de son personnel et de son intégrité, et martèle, parfois avec une certaine candeur, qu'un code d'éthique mettrait son administration à l'abri de toutes les malversations.

Sans doute devra-t-il étoffer davantage son argumentaire face à son adversaire Louise Harel, qui s'est lancée dans la course à la mairie de Montréal.

Outre ces récentes révélations, Gérald Tremblay doit aussi défendre ses deux mandats à la tête de la mairie, notamment sa gestion de la nouvelle Ville de Montréal après les défusions auxquelles il s'est opposé, ses bras de fer répétés avec le syndicat des cols bleus et, surtout, le départ du Grand Prix du Canada de Montréal.

Au chapitre des réalisations, Gérald Tremblay peut se targuer d'avoir gardé à Montréal l'hôpital des Shriners et les Championnats mondiaux aquatiques.

Il estime aussi avoir contribué à rendre la ville plus propre, même s'il est souvent contredit sur ce point.
*
Dessin Serge Chapleau. La Presse.

990



Je sais pas.
J'ai rien vu.
C'est pas moi.
J'étais pas là.
Je suis poli.
Il est impoli de poser des questions.
La curiosité est un vilain défaut.
Hein! Quoi!?

989


LE COEUR MEUTRI D'UN DICTATEUR
Dessin Paul Therrien

988

LE TAO DE JIM

Dessin Paul Therrien

paul.therrien@gmail.com

http://paulemique.blogspot.com/2009/05/le-populaire-gerald-tremblay.html

mardi 22 septembre 2009

987. NOS AMIS LES MAÎTRES DU MONDE


LES HELLS ANGELS SE MÊLENT À UNE ÉLECTION

Mise à jour le mardi 22 septembre 2009
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2009/09/22/001-FTQ-Construction_Hells_Angels.shtml

La FTQ-Construction est de nouveau plongée dans la controverse. Après avoir révélé le scandale des comptes de dépenses faramineux de l'ancien directeur général du syndicat, Jocelyn Dupuis, Radio-Canada a découvert que l'élection pour assurer sa succession en novembre a été manipulée avec l'aide des Hells Angels.

Le 12 novembre dernier, les 122 délégués des syndicats affiliés à la FTQ-Construction ont voté pour choisir les successeurs de leur président Jean Lavallée et de leur directeur général Jocelyn Dupuis.

Les deux hommes ont régné sur le plus gros syndicat de la construction au Québec pendant plus d'une décennie. Autrefois amis, ils étaient en guerre ouverte au moment du vote, notamment en raison des comptes de dépenses faramineux de Jocelyn Dupuis que Radio-Canada a divulgués en mars.

C'est dans ce contexte que MM. Lavallée et Dupuis ont quitté la direction de la FTQ-Construction.

Mais les deux hommes voulaient conserver leur mainmise sur le syndicat et s'affrontaient par candidats interposés pour le poste de directeur général, dans ce vote qui s'annonçait des plus serrés.

Radio-Canada a appris que six jours avant l'élection, Jocelyn Dupuis a fait appel à Jacques Israël Émond, membre des Hells Angels, pour convaincre un candidat de retirer sa candidature et d'appuyer son candidat, Richard Goyette.

M. Émond est l'un des Hells Angels les plus puissants au pays, présentement accusé de meurtre.

Bien qu'on ne puisse affirmer que des menaces ou des promesses ont été faites à ce troisième candidat à l'élection, celui-ci a retiré sa candidature et Richard Goyette, le candidat de Jocelyn Dupuis, a été élu par deux voix de majorité.

Un actuel dirigeant du syndicat a même remercié Jacques Israël Émond de son coup de main pour le vote.

Selon les sources de Radio-Canada, Jocelyn Dupuis s'est vanté après le vote qu'il pourrait continuer à contrôler la FTQ-Construction.

M. Goyette a refusé d'accorder une entrevue à Radio-Canada, mais a tout de même affirmé qu'il n'était pas au courant de la manipulation de l'élection.

D'après un reportage de Marie-Maude Denis, dont la version intégrale sera présentée jeudi à l'émission Enquêtes.

lundi 21 septembre 2009

986. UNE PETITE CHANSON

Dance-Aaja Nachle

985. NOS AMIS LES POLITICIENS

Le professeur Bulle ne s’intéresse qu’à la poésie en Alexandrin (selon les préceptes de Boileau), la spiritualité pré-Conciliaire(Vatican II a marqué la fin de la civilisation), la philosophie pré-Socratique (Héraclite) (et les sceptiques Pyrrhoniens) et aux Haïku et Koan fait au chocolat (80%) liquide sur le dos ou le ventre d’une jolie femme. (appliquée lentement comme la peinture aux doigts) Pour tout dire, le professeur Bulle est un homme de goût exquis.

Ce qui fait qu’il ne s’intéresse pas à la politique municipale. Sauf si elle sert de leçon de chose. La chose à apprendre pour le public québécois (sous-espèce Montréalaise) (on dit aussi Montréaliste pour montrer l’intérêt particulier que l’on porte à la ville. Ce qui ressemble à la passion du chocolat et du Haïku pour le professeur Bulle) (et aux jolies femmes indispensables pour cet usage)

Mais nous nous trouvons devons un intéressant problème de logique auquel soit se soumettre une politicienne. Ce qui mérite comme dans un guide touristique «le coup d’œil». La politicienne en question est Madame Harel qui veut devenir mairesse de Montréal.

Vision Montréal. http://www.visionmtl.com/

Ce dont nous nous fichons complètement si ce n’était qu’Élaine Ayotte est une de ses candidates. Dont nous nous souvenons comme une animatrice tv intelligente, ce qui est rare. Nous avons gardé d’elle, de grandes émotions télévisuelles et intellectuelles Nous nous devons donc d’applaudir à deux mains comme un phoque.

Madame Harel devra nettoyer les écuries d’Augias de Montréal où la Mafia (légale ou non) bouffe les finances comme des hordes de chenilles. Sous le regard placide (c’est là son moindre défaut) (et son principal trait de caractère) du maire actuel.

Réussira t-elle? Le test d’intelligence suivant en donnera une idée. Le test ne vient pas de nous mais de ses «amis» politiciens.

Problème bien connu dans l’antiquité sous le nom générique de lit de Procuste.

Ou en anglais Catch 22. Ou Damned if you do and damned if you don't.

Il y aura un débat contradictoire (terme vieilli du temps de Duplessis, bataille de volonté et de gros mots – accompagnés parfois de coups de poings- qui attiraient les foules et qu’une époque plus policée transforme en conversation ou échange ennuyant.) (il y a parfois même des citations latines). Il y aura même 2 débats. Un en français. Et un autre en anglais.

Pour la «communauté angophone» qui forme malgré la loi 101, 50% des êtres vivants de la ville –en expansion- avec l’assimilation des immigrants. (Le professeur Bulle est perplexe. Ils auraient pu aller aux USA ou en Ontario où la langue d’office est l’anglais. Mélangés (?), ils viennent ici sans savoir ou sans qu’on leur ait dit (?) que la langue officielle est le français. Alors ils essaient de se faufiler dans une école anglaise et on essaie de les en empêcher. Petit jeu qui dure depuis une décennie. La question se pose toujours : pourquoi ne sont-ils pas allé aux USA ou en Ontario (Manitoba, etc.)

En français, madame Harel comme madame Marois son ex-patronne s’exprime avec sûreté et le ton maternel et bienveillant qui convient lorsqu’on s’adresse à des arriérés. Madame Marois semble moins patiente que madame Harel qui sourit sans cesse.

C’est là où ça se gâte. Le débat anglais. Madame Harel parlant légèrement mieux l’anglo que madame Marois, cheffe du PQ et future premier ministre dès que monsieur John James Charest aura donné sa démission.

Madame Marois parle anglais comme un russe copulant avec un parisien. D’où des sons inconnus, incongrus et inconvenants. Une personne ne bon goût évite d’assister à un spectacle de ce genre.

Madame Harel, légèrement mieux. Ça ressemble au logiciel de traduction automatique ou aux voix robotes des GPS.

Il va de soi que, logiquement, elle n’a aucun intérêt à débattre en anglais.

Il va de soi qu’aucune personne «raisonnable» ne se mettra dans une telle situation.

Il va de soi que ses adversaires ont tout intérêt à la piéger et à la faire baragouine l’anglais. On imagine déjà les émissions radio et les journaux qui vont se moquer. Sans compter les enregistrements sur Yutube qui tourneront éternellement pour le plaisir des ado de tout âge.

Si passer à la tv engraisse toute femme de 20 livres. Il diminue le quotient intellectuel de tout être vivant hors de cet écosystème de 10%. Sauf madame Ayotte, bien entendu.

On peut imaginer ce que deviendra le discours déjà pénible en milieu non dangereux dans ce terrain hostile.

Pourquoi ferrait-elle une telle gaffe?

Par manque d’intelligence. Car l’expérience, elle n’en manque pas.

Des sirènes supposées «amies» lui susurreront sans cesse à l’oreille à l’oreille qu’elle doit bien ça à la «communauté anglo», que c’est faire preuve d’humanité, d’humanisme, que l’anglo est devenu la langue d’échange internationale et qu’elle doit… Vous voyez les genre.

Un souvenir de ce genre revient au professeur Bulle du temps de son adolescence complexe. Lors d’une initiation scolaire où les «anciens» humilient les «nouveaux» sous le regard admiratif des professeurs et de la direction. Le professeur Bulle n’ayant aucune envie de courir à genoux, à 4 pattes, ce qui était l’épreuve du moment. Après tout qu’allait-on lui faire : le battre en public? Ce genre de chose se fait généralement en privé. Du moins si c’est de la part de d’êtres vivants du même âge. Mais une jolie jeune fille qui était dans sa classe lui dit qu’il ne devait pas se faire remarquer et gâcher le plaisir de tout le monde. Il devait «participer». Après tout, c’était la fête. Non un viol collectif. Ou une séance de masochisme, ce qui était plutôt l’opinion du professeur Bulle. C’était si bien dit et dans des sons si beaux et avec des yeux si aimables que le professeur Bulle participa. Ses genoux aussi. Après, tout il avait déjà le visage tout barbouillé de gouache rouge gracieuseté d’un des bourreaux improvisés. Qui, ironie du moment, était aussi dans la même classe et du même âge et aurait donc du subir les même supplices. Mais comme il mesurait 6 pieds et devait peser plus de 200 livres, on l’épargna et les organisateurs du camp de concentration comme c’est souvent le cas, l’admirent dans leur rang. Certains diront qu’il n’y a pas de justice. Ce qui veut dire qu’à un certain moment, ils y ont cru. Depuis ce temps (et avec quelques autres aventures expérimentales) le professeur Bulle se méfie de toute personne en position d’ordonner quoique ce soit. Même d’une voix amie.

Madame Harel se voit entourée de voix «amie» qui lui demande de «participer».

Elle a alors proposé d’y participer. À sa façon. D’écouter les réparties des protagonistes (elle dit savoir écouter l’anglo) ensuite, elle répondra en français. Quitte à ce qu’on mette des sous-titres au bas de l’écran. En théorie, les anglo d’ici sont supposé (?) entendre le français. Le Québec étant selon eux un pays bilingue.

Pour le franco de souche, né natif, il est supposé être français d’où une incompréhension mutuelle.

Question féminine. Modèle magazine Elle, Clin d’œil.

Blind date. Une femme rencontre un cavalier inconnu. Celui-ci lui propose de l’amener chez-lui. Pour ce faire, il lui bandera les yeux pour lui faire une surprise.

Comment doit-elle réagir?

Bien. Car elle est contente. Quoi de mieux qu’une surprise d’un amoureux.
Elle trouve une excuse parlant de sa perruche malade.
Elle appelle la police.

Elle doute. Se disant que le mot «surprise» de la part d’un homme (répétons qu’il s’agit d’un inconnu qu’elle ne connaît pas et n’a jamais vu) ou d’une femme ou d’elle peuvent avoir des sens différent.

Madame Harel se trouve dans la même situation. On veut lui faire une «surprise».

Que lui dit son instinct féminin? En a-t-elle un ?

Pour le public général, nous pourrons assister en direct à un test d’intelligence. Comment va-t-elle se débrouiller ? Non pour «communiquer» lors du débat anglo mais pour ne pas y aller.

Et comme on l’a dit tantôt : quoiqu’elle fasse, elle se fera critiquer.

Il ne faut pas oublier que les anglo sont ses ennemis. Et ne voteront jamais pour elle. Son passé de péquiste suffira. On préférera voter pour la Mafia.

Pour le public subtil, il sera intéressant de voir si nos politiciens sont des crétins sans jugement. Les plus pessimistes diront que la preuve est déjà établie et déposée depuis longtemps.

Il reste seulement à définir la catégorie. Les autres étant le vol et le meurtre. Et différentes perversions qu'on étudiera plus tard.

dimanche 20 septembre 2009

984. UNE PETITE CHANSON

شکیلا اهنگ زیبای فارسی = تاجیکی = دری = پارسی

983


DES PERTES DE 40 MILLIARDS

Publié le 26 février 2009

Denis Lessard

LA PRESSE
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/200902/26/01-831208-des-pertes-de-40-milliards.php

DES MILLIARDS DE DOLLARS EN PERTES, MAIS PERSONNE POUR EN PRENDRE LA RESPONSABILITÉ.

La Caisse de dépôt et placement du Québec a dévoilé hier des résultats catastrophiques.

Le premier ministre Jean Charest et la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, ont refusé d'être montrés du doigt. Le tandem a aussi rejeté l'idée de témoigner devant une commission parlementaire spéciale, au grand dam des partis de l'opposition.

Le gouvernement Charest rejette toute responsabilité pour le dérapage financier survenu en 2008 à la Caisse de dépôt et placement du Québec. Pas question pour Jean Charest ou Monique Jérôme-Forget d'aller témoigner devant la commission parlementaire qui pourrait être chargée de lever le voile sur ce qui s'est passé dans la gestion du bas de laine collectif des Québécois.

«C'est une année décevante, on doit s'interroger sur les décisions qui ont été prises, mais ce n'est pas une raison pour faire de la politique sur le dos de la Caisse de dépôt», a répliqué hier M. Charest après que la Caisse eut confirmé que son portefeuille de 150 milliards avait reculé de 25,6%, soit une perte de 39,8 milliards.

Elle a aussi confirmé qu'elle devait dévaluer de 4 milliards supplémentaires son portefeuille de 13 milliards de papiers commerciaux adossés à des actifs (PCAA), un placement à haut risque.

«Que la Caisse en détienne, c'est une chose. Qu'elle en détienne autant, c'en est une autre», a observé M. Charest.

Comme la responsable des Finances, Monique Jérôme-Forget, il a minimisé les conséquences de ces pertes pour les déposants.

Plusieurs organismes ont déjà annoncé qu'il n'y aura qu'un «impact limité» sur les cotisations, notamment à la Régie des rentes, à la Société d'assurance automobile et à la Commission de la santé et de la sécurité du travail, a fait valoir M. Charest.

Mme Jérôme-Forget a, quant à elle, soutenu que les retraités n'avaient rien à craindre pour leurs rentes, du recul des actifs de la Caisse, oubliant les 130 000 ouvriers de la construction dont le niveau des prestations n'est plus garanti depuis 2005.

En matinée, à Montréal, les dirigeants de la CDP avaient confirmé que leurs résultats de 2008 les laissaient loin derrière la moyenne canadienne des fonds comparables. Sur les trois dernières années, le rendement est de -3,2%, ce qui laisse encore la CDP dans le dernier quartile - les 25% moins performants. Pas question toutefois de «sanctions» pour ces dirigeants, a indiqué M. Charest. La CDP a déjà fait savoir qu'il n'y aurait aucun boni cette année.

PAS RESPONSABLE

Pour M. Charest, la responsabilité du gouvernement à l'égard de la CDP se limite au choix des membres du conseil d'administration et du président-directeur général.

Les premiers seront choisis «le plus tôt possible», dans les prochaines semaines - le mandat est échu dans 8 cas sur les 14 membres du conseil. Le PDG sera désigné «au plus tard» en juin.

Même le choix de Richard Guay, nommé à la barre en septembre dernier, n'était pas une erreur du gouvernement, selon la ministre des Finances.

Elle a soutenu que M. Guay était en fait le choix d'Henri-Paul Rousseau, qui avait fait vigoureusement campagne pour son poulain auprès du conseil d'administration et du gouvernement.

Le conseil d'administration avait fait d'autres choix, mais M. Guay a été sa recommandation «finale», a reconnu Mme Jérôme-Forget.

À plusieurs reprises d'ailleurs, aux questions des journalistes qui lui demandaient d'expliquer la contre-performance de la Caisse, elle a suggéré de «poser les questions à M. Rousseau».

M. Charest et sa ministre ont relevé cette contre-performance par rapport aux autres fonds. Ce retard soulève selon eux bien des questions, auxquelles devront répondre les dirigeants en commission parlementaire.

L'ancien président directeur général, Henri-Paul Rousseau, s'est dit hier disposé hier à venir s'y expliquer.

M. Charest et Mme Jérôme-Forget ont soutenu qu'il n'était pas question pour eux d'y témoigner.

MENSONGES DE CAMPAGNE

Jean Charest était visiblement irrité hier quand on lui a rappelé qu'en campagne électorale, le chef adéquiste Mario Dumont avait déjà attaché le grelot à des pertes de 25% des fonds de la CDP.

À ce moment-là, le chef libéral s'était fait rassurant et avait refusé de confirmer des chiffres qui circulaient déjà largement.

«M. Dumont avait aussi dit que les retraités risquaient de perdre leur rente», a répliqué M. Charest, accusant son adversaire de démagogie.

Mme Jérôme-Forget avait aussi renchéri. C'est l'adéquiste qui avait «menti», selon elle, même si ses affirmations se sont révélées exactes.

En campagne électorale - au moment où il avait parlé de ces pertes, les rapports de la Caisse étaient moins alarmistes, a-t-elle dit.

Deux semaines avant les élections du 8 décembre, les informations de la CDP laissaient prévoir un recul de 18% du portefeuille.

Dans les tout derniers jours, le travail du Vérificateur général du Québec a fait passer la perte de 38 à 39,8 milliards, a soutenu Mme Jérôme-Forget (La Presse, il y a deux semaines, avait annoncé ces pertes de 38 milliards).

RENDEMENT À TOUT PRIX

Pour Jean Charest, il n'est pas question de chambarder le mandat ou l'organisation à la CDP. La Caisse est solide et son rendement à long terme a répondu aux attentes.

«On n'a jamais dit qu'il fallait le rendement à tout prix, on a dit qu'on regardait à long terme», a insisté hier le premier ministre.

Depuis sa création, en 1965, la Caisse aura eu un rendement moyen de 8,1%, au-dessus de la cible de 7%, le niveau à atteindre pour faire face aux obligations des régimes de retraite. Sur cette longue période, «il y a eu trois récessions et deux krachs boursiers», a rappelé M. Charest.

Toutefois, sur les 5 dernières années, le rendement de la Caisse tourne plutôt autour de 4%, bien en dessous du seuil souhaitable des 7%.

Pas question cependant pour la CDP de «jeter le bébé avec l'eau du bain», et il faut «garder la tête froide», car pour l'instant, les pertes sont surtout «sur papier», notamment dans le cas des papiers commerciaux que l'on doit inscrire au passif, mais qui ne sont pas perdus pour autant.

QU'EST-CE QUE LES PAPIERS COMMERCIAUX?

La crise des papiers commerciaux adossés à des actifs (PCAA) est l'une des principales causes de la mauvaise performance de la Caisse de dépôt et placement en 2008.

Les PCAA sont des titres de placement à très court terme qui servent surtout à bonifier le rendement de liquidités des entreprises et des gestionnaires de placement.

Les PCAA sont essentiellement un amalgame de différents titres de créances (hypothèques, prêts commerciaux, etc.).

39,8 MILLIARDS

Résultat net des activités de placement en 2008

Rendement -25%

Rendement médian des grandes caisses canadiennes

-18,4%

Écart par rapport aux grandes caisses canadiennes

6,6%

Actif net des déposants

AU 31 décembre 2007

155,4 milliards

Au 31 décembre 2008

120,1 milliards

Dépôts nets en 2008

4,9 milliards

Rendement du portefeuille immobilier de la Caisse comparé au rendement des autres caisses canadiennes

-3,7 milliards

Charges d'exploitation de la Caisse

263 millions > 2 millions de plus qu'en 2007

Frais de gestion externes

51 millions > 18 millions de moins qu'en 2007

Pertes liées à la «protection contre le risque de change»

8,9 milliards

Pour atténuer les risques liés aux fluctuations du taux de change, la Caisse protège ses investissements à l'étranger en achetant des contrats de devises étrangères à un terme déterminé.

[Traduction : Les boursicoteurs jouent avec la monnaie, le taux de change. Le pesos Mexicain entre autre. C’est ainsi que Georges Soros est devenu milliardaire en sabotant la monnaie Anglaise. Ce qui, il y a quelques générations aurait été une cause de guerre et, plus tard, une mission pour les commandos action (assassinat) est devenu une bonne action salué par tout ce qui compte sur la planète comme l’arrivée d’un nouveau Mozart de la finance. Il va de soi que si on n’est pas un «génie de la finance» on risque de perdre gros.]

Certains investissements, comme les placements privés et les placements immobiliers hors Canada, sont protégés à 100% par cette politique, tandis que dans d'autres caisses, cette protection contre la fluctuation du taux de change est moindre.

[On peut comprendre que tout ce qui est dit est faux mais en tant que novice en terme de masturbation financière, on ne sait pas comment.]

Compte tenu de la chute marquée du dollar canadien au mois d'octobre, la politique de protection contre le risque de change a coûté à la Caisse de dépôt 8,9 milliards, un total plus élevé que celui des autres caisses comparables, qui protègent moins leurs investissements étrangers contre les fluctuations des devises.

PERTES LIÉES AUX «PAPIERS COMMERCIAUX ADOSSÉS À DES ACTIFS»

4 milliards 1,9 milliard

2008 2007

5,9 milliards

Effet cumulé

Selon la Caisse, si les marchés se maintiennent, ces sommes pourraient entièrement être récupérées dans un horizon de 6 ou 7 ans.

LES SEPT PRINCIPAUX DÉPOSANTS DE LA CAISSE

Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics

Fonds du régime des rentes du Québec

Fonds d'amortissement des régimes de retraite

Régime supplémentaire de rentes pour les employés de l'industrie de la construction du Québec

Fonds de la santé et de la sécurité au travail (CSST)

Fonds de l'assurance automobile du Québec (SAAQ)

Régime de retraite du personnel d'encadrement

QUI SONT LES PARTICIPANTS?

Toute personne admissible à un régime collectif de retraite ou d'assurance qui a confié la gestion de son actif à la Caisse.

Le professeur Bulle se demande si on est plus heureux de savoir tout ça!?

*
UN DÉSASTRE QUI AURAIT PU ÊTRE ÉVITÉ À LA CAISSE

Hélène Baril

26 février 2009 à 08h31
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/200902/26/01-831263-un-desastre-qui-aurait-pu-etre-evite-a-la-caisse.php

Le chiffre avait beau être connu, il a quand même frappé tout le monde une fois devenu officiel. La perte record de 39,8 milliards de dollars de la Caisse de dépôt en 2008 s'explique en partie par la déconfiture des marchés, mais surtout par des erreurs qui auraient pu être évitées, selon les acteurs du secteur financier interrogés hier.

L'investissement massif dans le papier commercial à haut risque est la principale erreur de la Caisse de dépôt, même sa direction l'a reconnu hier.

Et «c'est la conséquence d'avoir mis tous ses oeufs dans le même panier», estime Léon Courville, économiste et ancien président de la Banque Nationale.

Selon lui, une catastrophe d'une telle ampleur a pu se produire parce que l'épargne de tous les Québécois est canalisée dans une seule caisse, gérée par un seul conseil d'administration, sous l'autorité d'une seule personne, son président.

«Le gouvernement dit qu'il ne veut pas s'ingérer dans les affaires de la Caisse, alors qui s'en occupe?» demande Léon Courville.

Claude Béland, ancien président du Mouvement Desjardins, est d'accord avec Léon Courville sur ce point. La Caisse de dépôt est un one man show.

M. Béland sait de quoi il parle pour avoir passé 13 ans au conseil d'administration de la Caisse. Il a servi sous Jean Campeau, sous le tandem Guy Savard et Jean-Claude Delorme et sous Jean-Claude Scraire. «On a personnalisé la Caisse de dépôt», dit-il, en constatant que c'était particulièrement vrai sous Henri-Paul Rousseau, un gestionnaire imposant dans tous les sens du terme.

M. Rousseau doit porter la responsabilité de l'implication de la Caisse dans le papier commercial, selon lui. «C'était son style. Il connaissait les nouveaux produits financiers et voulait jouer dans la modernité.»

Comme administrateur de la Caisse, Claude Béland a souvent été frustré par le pouvoir du président. Il croit que le conseil actuel vit les mêmes frustrations et qu'une partie de la solution aux problèmes de la Caisse doit venir de l'amélioration des règles de gouvernance.

(…)

DES EXPLICATIONS S.V.P.

Aux yeux d'Yves Michaud, les explications données hier par la direction de la Caisse pour expliquer le désastre du papier commercial sont nettement insuffisantes. Il estime également que ses dirigeants sont «un peu beaucoup jovialistes» quand ils affirment pouvoir récupérer une grande partie de leurs investissements de 13 milliards dans ces titres toxiques.

Celui qui a été surnommé le Robin des banques croit aussi que cette perte de 39,8 milliards aura des conséquences graves pour tout le monde, même si tout le monde hier, du premier ministre Jean Charest à la Régie des rentes, en passant par la CSST, s'est employé à le nier.

«Il y a parfois des lendemains qui chantent, mais là, il va y avoir des lendemains qui vont pleurer.»

Yves Michaud croit que le gouvernement devrait imposer des limites aux investissements de la Caisse dans les différentes catégories d'actif, comme c'était le cas à ses débuts, pour limiter les risques.

Michel Nadeau, qui été le numéro 2 de la Caisse sous le règne de Jean-Claude Scraire, n'est pas d'accord.

«La Caisse doit apprendre de ses erreurs», estime-t-il, et non se faire imposer des contraintes d'investissement.

Cela dit, Michel Nadeau estime que 2008 a été «une année désastreuse» pour la Caisse, qui a accumulé les erreurs, les malchances et les sous-performances. Il se dit particulièrement déçu de la performance des gestionnaires de la Caisse dans le portefeuille d'obligations.

Contrairement au Parti québécois, à l'ADQ et à plusieurs autres observateurs, Michel Nadeau ne croit pas que le mandat de la Caisse de dépôt, qui a été précisé en 2004, soit responsable du désastre.

C'est aussi l'avis de Marcelin Joanis, professeur à l'Université de Sherbrooke et chercheur au Cirano.

«Ce n'est pas le mandat qui pose problème, mais la compréhension [?] de ce mandat doit être éclaircie», estime-t-il.

La Caisse a pris «une bonne débarque» en 2008, parce qu'elle a pris trop de risques, notamment avec le papier commercial. La protection du capital des déposants devrait toujours passer avant le rendement, estime le professeur.

Claude Béland est d'accord. «Mais il faudrait qu'on ne chicane pas la Caisse toutes les fois qu'elle paraît moins bien parmi tous les cowboys [?] qui sont sur le marché.»

*

UN RÉSULTAT «TROUBLANT», DIT JÉRÔME-FORGET

Tommy Chouinard

Publié le 25 février 2009
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/dossiers/caisse-de-depot-lheure-de-verite/200902/25/01-831062-un-resultat-troublant-dit-jerome-forget.php

La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, juge «troublante» l'ampleur des pertes de la Caisse de dépôt et de placement pour l'année 2008, surtout que la performance du bas de laine des Québécois est bien en deçà de la moyenne canadienne.

«C'est avec beaucoup de déception que le résultat tombe avec un chiffre d'une telle envergure», a-t-elle affirmé aujourd'hui en conférence de presse.

La Caisse venait d'annoncer des pertes historiques de 39,8 milliards de dollars, un rendement négatif de 25,6% pour l'année 2008.

«Ce qui est plus troublant, c'est de voir l'écart avec la moyenne canadienne», a affirmé Mme Jérôme-Forget. L'écart est de six à sept points.

Il faut selon elle «garder la tête froide» - les pertes sont surtout «sur papier» - mais poser «un regard critique» sur la performance de la Caisse.

Elle souhaite la tenue d'une commission parlementaire pour des raisons de «transparence» et de «rigueur».

Elle veut faire comparaître les gestionnaires - Fernand Perreault et Pierre Brunet - tout comme l'ex-PDG Henri-Paul Rousseau.

«Il faut apporter un éclairage sur les façons de faire de la Caisse», a-t-elle dit.

La commission parlementaire doit se tenir «rapidement», car «les gens veulent savoir, être informés, et les parlementaires veulent poser des questions».

Le gouvernement entend procéder à des nominations au conseil d'administration de la Caisse, dont à la présidence, dans un «délai très court»

Plusieurs mandats sont échus. Un PDG devra être nommé «dans les plus brefs délais», à la suite d'une recommandation du conseil d'administration. Il faut procéder «dans les semaines, pas les mois qui viennent», a insisté Monique Jérôme-Forget.

Elle dit ne pas être intervenue auprès de la caisse au sujet des choix d'investissement.

Selon elle, la Caisse devra adopter une nouvelle politique de gestion de risque, ce que son PDG intérimaire, Fernard Perreault, promet déjà.

Le conseil d'administration doit former un comité sur le risque «plus rigoureux», a ajouté Mme Jérôme-Forget.

Les gestionnaires de la Caisse de dépôt et de placement devront donc rendre des comptes devant l'Assemblée nationale au sujet des résultats désastreux. Ils comparaîtraient dès la semaine prochaine.

Les membres de la commission parlementaire des finances publiques se réuniront aujourd'hui afin de préparer des audiences extraordinaires qui visent à faire la lumière sur les pertes du bas de laine des Québécois. La rencontre se tiendra à 17h30.

Un bras de fer oppose déjà le gouvernement et l'opposition officielle quant à l'organisation des travaux. Les libéraux souhaitent que la commission se tienne dès la semaine prochaine, donc avant l'ouverture de la session parlementaire, le 10 mars.

Surtout, ils veulent que les audiences durent une journée, deux jours «au maximum».

Or l'opposition officielle refuse que «la question soit expédiée rapidement», a affirmé à La Presse le critique en matière de finances, François Legault.

Le PQ veut faire comparaître la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget.

Pas question, répond le gouvernement.

«On s'est enlevé les mains, les politiciens, de la Caisse de dépôt. Alors la ministre des Finances n'est pas dans la gestion de la Caisse. Ceux qui gèrent la Caisse de dépôt, ce sont les gestionnaires, pas les politiciens», a répliqué le député libéral de Montmorency, Raymond Bernier, aussi membre de la commission des finances publiques.

Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue en pleine campagne électorale, le président du conseil d'administration de la Caisse, Pierre Brunet, a admis qu'il parle tous les jours à la grande argentière du gouvernement Charest.

Il lui remet chaque mois un rapport sur l'état des finances de la Caisse.

«On veut savoir à quel moment la ministre a su que la Caisse perdait plus que le reste du marché», a dit M. Legault.

[Pendant la campagne électorale, le duo comique Charest-Forget a répété 10,000 fois que jamais jamais jamais ils ne rencontraient les gens de la Caisse «pour ne pas les influencer» donc donc donc ils ne pouvaient être tenu responsable des «rumeurs» de déficit. Ils ont été surpris comme tout le monde. Ils ont été scandalisés des mensonges de Mario Dumont (ex-chef de l'ADQ) qui parlaient d'un possible trou de quelques milliards. Lui-même n'osant aller aussi loin dans le catastrophisme. N'étant au courant de rien, franc comme le bois, ils ne savaient rien de la CRISE à venir, du déficit possible et de l'immense trou de la Caisse et du trou noir qu'il provoquerait dans les finances publiques et les finances individuelles puisque la pension de milliers de personnes dépend des performances de la Caisse. Et pour se renflouer le gouvernement -inévitablement- devra augmenter les coûts de ses services ou les diminuer. Même chose pour diminuer le déficit de la province. Les plus vieux se souviennent de l'hystérie du premier ministre de l'époque. On voit où le manque de dialogue et de relation humaine peut conduire. Innocents comme des bébés siamois qui viennent de naître, leur franchise est belle a voir. Bon prince, le peuple québécois les a réélu sur leur bonne mine. Et il se ronge les doigts depuis. Et il se les rongera longtemps. ]

Le compte à rebours continue. Dans combien de temps monsieur John James Charest démissionnera t-il?

Mise à prix. Un sous.
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