DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

dimanche 31 mai 2009

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Kenkô Hoshi, boudhiste (1283-1350)

Énumère les choses de mauvais goût.

Trop de meubles dans la pièce d'habitation
Trop de pinceaux dans un encrier
Trop de Boudhas sur un autel
Trop de roches, d'arbres et d'herbes dans un jardin
Trop d'enfants dans une maison
Trop de paroles quand on se rencontre

Mais des livres dans une bibliothèque,
Il n'y en aura jamais trop,
Ni trop de déchets sur un tas d'ordure.

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COLDPLAY "Violet Hill" version "Dancing with politicians"

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560.POÉSIE TEXTILE


Christophe Decarnin pour Balmain poursuit dans sa lancée rock-glam en donnant à la collection une touche plus eighties cette saison. Vestes de fanfare empruntées au roi de la pop, minirobes lacérées aux couleurs scintillantes, acid jeans et longues robes érotico-chics nous ramènent à l'époque des Sex Pistols. Par Lolitta Dandoy. Revue Clin d'Oeil. printemps 2009

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AXE DU MAL
AFFAIRE HARIRI : APRÈS LA SYRIE, LE HEZBOLLAH ET L’IRAN MIS EN ACCUSATION

par Thierry Meyssan*
24 mai 2009
http://www.voltairenet.org/article160282.html

Quatre ans après l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, l’enquête internationale n’a toujours pas abouti et donne lieu à de nouvelles manipulations politiques. Loin de la rigueur qui sied à une procédure judiciaire, un article du Spiegel ouvre un nouvel épisode du feuilleton : puisqu’il a fallu renoncer à accuser la Syrie, faute de preuves, les enquêteurs proches des États-Unis et d’Israël désignent maintenant l’Iran. Ce rebondissement intervient comme un contre-feu, après qu’un journaliste états-unien s’exprimant sur Russia Today, ait accusé Dick Cheney d’avoir commandité le crime.

Le 14 février 2005, le convoi de Rafic Hariri est attaqué à Beyrouth.

A ce jour, les enquêteurs ne sont pas en mesure d’expliquer les dégâts commis qu’une explosion classique ne saurait provoquer.

Selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, les investigations du Tribunal spécial pour la Liban se dirigent désormais vers une mise en cause du Hezbollah dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.

La nouvelle a immédiatement été reprise par les agences de presse occidentales tandis que le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, a demandé le lancement d’un mandat d’arrêt international ou l’interpellation par la force du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

Cette agitation intervient alors que, sur la chaîne de télévision publique Russia Today, le journaliste états-unien Wayne Madsen avait affirmé, deux semaines plutôt, que l’assassinat de Rafic Hariri avait été commandité par le vice-président des États-Unis de l’époque, Dick Cheney ; une nouvelle qui avait été ignorée par les agences de presse occidentales et le gouvernement israélien, mais qui avait semé le trouble au Proche-Orient dans son ensemble et au Liban en particulier [1].

Ces deux accusations ne sont pas seulement contradictoires entre elles, elles contredisent aussi les données de l’enquête officielle selon lesquelles treize terroristes islamistes sunnites, actuellement incarcérés au Liban, ont avoué leur participation à l’attentat.

Survenant en pleine campagne électorale, ces imputations n’auront pas le temps d’être sereinement débattues avant le scrutin du 7 juin.

LE POSITIONNEMENT DU SPIEGEL

L’article qui a mis le feu aux poudres en Occident sera publié dans la prochaine livraison du Spiegel. Cependant, il est déjà disponible sur le site internet du magazine, mais en version anglaise [2]. Ce choix éditorial montre que, bien que publié à Hambourg, l’article est moins destiné aux lecteurs allemands qu’à l’opinion publique internationale, voire aux Libanais.

L’auteur de l’article, Erich Follath, est un journaliste réputé qui écrit depuis trente ans sur les sujets de politique internationale les plus divers. Il s’est fait connaître, en 1985, en publiant un livre documenté de l’intérieur sur les services secrets israéliens, L’Œil de David [3]. Il est ajourd’hui membre de l’Atlantische Initiative, un groupe de pression en faveur de l’OTAN. Il ne cache pas son antipathie pour le Hezbollah, qu’il ne considère pas comme un mouvement de résistance, mais comme un « État dans l’État » et qu’il rend responsable des attentats survenus en 2002 et 2004 en Amérique latine [4].

Le Spiegel est un hebdomadaire créé en 1947, après la chute du IIIe Reich, par l’autorité d’occupation anglaise. Celle-ci en confia la direction au journaliste Rudolf Augstein. À la mort de celui-ci, en 2002, le capital a été réorganisé. Le journal appartient désormais pour un quart à la famille Augstein, pour moitié aux rédacteurs, et pour le quart restant au groupe Bertelsmann. Ce dernier est étroitement lié à l’OTAN pour le compte de laquelle il organise à Munich la conférence annuelle sur la sécurité [5].

Tout au long de son histoire, le Spiegel s’est distingué par une série de scoops qui ont profondément influé sur la vie politique allemande en détruisant bien des carrières. Généralement très bien informés, ses articles servaient toujours les intérêts anglo-américains. À droite, Franz Josef Strauß l’appelait « la Gestapo d’aujourd’hui », tandis qu’à gauche, le chancelier Willy Brandt le qualifia de « feuille de merde ».

En 2002, c’est le Spiegel qui avait été chargé de démontrer la fausseté de mon enquête sur le 11-Septembre. L’hebdomadaire avait envoyé pendant six mois une équipe contre-enquêter aux États-Unis. Elle était rentrée bredouille, les autorités US persistant à interdire aux journalistes l’accès aux sites des attentats et tout contact avec les fonctionnaires concernés. Le magazine n’en avait pas moins publié un dossier spécial pour exprimer son opposition idéologique à mes conclusions, faute de pouvoir leur opposer des contre-arguments [6].

Plus récemment, en 2008, la direction du journal a censuré un reportage de l’un de ses plus célèbres photographes, Pavel Kassim. Il avait eu le tort de prendre des clichés des crimes et des destructions commises par l’armée géorgienne, encadrée par des officiers israéliens, en Ossétie du Sud.

Le Spiegel entendait expliquer à ses lecteurs la vulgate atlantiste selon laquelle les Géorgiens étaient d’innocentes victimes de l’Ours russe.

LES RÉVÉLATIONS DU SPIEGEL

Ceci étant posé, que nous apprend l’article d’Erich Follah ? Selon le journaliste, le Tribunal spécial pour le Liban dispose depuis un mois d’informations nouvelles mais se retient de les divulguer pour ne pas politiser l’affaire en interférant dans la campagne électorale législative libanaise. Toutefois, un ou des membres de ce tribunal lui ont donné accès à des documents internes couverts par le secret de l’instruction. Et le journaliste d’ajouter que, a contrario, la publication de son article sera dommageable pour le Hezbollah et lui fera peut-être perdre les élections.

Si le Spiegel a légitiment choisi son camp, il est déplorable que cela lui fasse rendre compte de l’enquête du Tribunal spécial sans le moindre esprit critique. La fuite organisée de l’intérieur du Tribunal pose, quant à elle, une grave question sur l’impartialité de cette juridiction.

On se souvient que, au moyen de logiciels sophistiqués, les enquêteurs libanais, assistés par la Commission d’enquête de l’ONU, avaient passé au peigne fin les 94 millions de communications téléphoniques ayant eu lieu dans la période de l’attentat à Beyrouth.

Ils avaient constaté que plusieurs numéros prépayés avaient été activés ce jour-là, qu’ils avaient émis des appels les uns vers les autres sur le parcours du convoi du président Hariri, puis n’avaient plus été utilisés, sauf pour quelques appels « sortants » [7].

Juste après avoir commis leur crime, les conspirateurs avaient tenté de joindre directement ou indirectement quatre généraux libanais, qualifiés en langage médiatique occidental de « pro-Syriens ».

Sur la base de cette présomption, le chef de la Commission de l’ONU, Detlev Mehlis, avait fait arrêter les quatre généraux le 30 août 2005 et mis en cause la Syrie. Mais ces appels sortants ne prouvant rien du tout, sinon que les conspirateurs souhaitaient désigner aux enquêteurs ces quatre généraux, les suspects ont été libérés par le Tribunal après trois ans et demi de détention préventive [8]. La Commission des Droits de l’homme de l’ONU avait qualifié cette incarcération demandée par les enquêteurs de l’ONU « d’arbitraire » [9].

Le Tribunal aurait découvert qu’un autre appel sortant a été donné depuis un des téléphones mobiles des conspirateurs. Il conduit vers une jeune femme qui s’avère être la compagne d’Abd al-Majid Ghamlush, un résistant du réseau du Hezbollah, ayant reçu une formation militaire en Iran. Au sein de la Résistance, cet individu serait placé sous les ordres d’Hajj Salim, lequel dirigerait une cellule obéissant aux seuls ordres d’Hassan Nasrallah. Salim serait donc le cerveau du complot et le secrétaire général du Hezbollah en serait le commanditaire.

Le problème est que, si cette méthode d’investigation a été jugée erronée dans le cas des quatre généraux, on ne voit pas pourquoi elle serait soudain devenue correcte pour mettre en cause le Hezbollah.

Peu importe : puisque la piste syrienne est morte, voici venir la piste iranienne. Erich Follath précise en effet que si le Hezbollah n’avait pas de mobile clair pour tuer le président Hariri, ses soutiens en Iran pouvaient en avoir.

Bref, veuillez cocher la case suivante dans la liste « Axe du Mal ».

UN TRIBUNAL TOUT AUSSI SPÉCIAL QUE LA COMMISSION

La Commission d’enquête de l’ONU avait sombré dans le ridicule avec la Justice-spectacle de son premier président, l’Allemand Detlev Mehlis, dont même le Spiegel pense le plus grand mal [10]. Elle s’était fourvoyée en recourant à de faux témoins bientôt démasqués.

Elle avait progressivement retrouvé en crédibilité avec le Belge Serge Brammertz, puis avec le Canadien Daniel Bellemare. Ce dernier ayant été nommé président du Tribunal spécial, l’on pouvait espérer que cette juridiction ferait preuve du sérieux qui avait manqué à la Commission à ses débuts.

Seulement voilà, le Tribunal dispose de ses propres enquêteurs et ceux-ci ont été choisis sur recommandation de Detlev Mehlis. M. Mehlis est un ancien procureur qui a fait sa carrière en Allemagne de l’Ouest à l’ombre de la CIA avant de travailler à Washington pour le WINEP, un think tank satellite de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) [11].

M. Mehlis, de nationalité allemande, mais éligible à la nationalité israélienne, s’entoura à Beyrouth d’une équipe majoritairement composée d’Allemands et d’Israéliens. Le nouveau chef des enquêteurs est l’Australien Nick Khaldas. En réalité un Égyptien naturalisé australien, également éligible à la nationalité israélienne [12].

Ainsi, le même groupe de pression reste aux manettes, il emploie les mêmes méthodes, et poursuit les mêmes objectifs bien éloignés de la recherche de la vérité : mettre en accusation ceux qui s’opposent aux États-Unis et à Israël au Proche-Orient.

Au demeurant, le problème ne se limite pas aux élucubrations de M. Mehlis et de ses amis, il concerne le Tribunal spécial, ses fuites organisées dans la presse et son absence de volonté de poursuivre les pistes dont il dispose.

Durant les trois années où Detlev Mehlis et ses relais dans la presse atlantiste ont crié haro sur la Syrie et ont dénigré les juges Brammertz et Bellemare, ils ont produit un témoin miracle venu corroborer les soupçons, Mohammed Al-Siddiq. Ce personnage trouble s’est finalement rétracté après que l’on ait mis en évidence des invraisemblances dans ses propos. Il a trouvé refuge en France et devait être entendu par le Tribunal afin de comprendre qui avait voulu manipuler la Justice. Or, ce témoin avait disparu au nez et à la barbe des policiers français [13].

Ayant imprudemment noué contact avec sa famille, les services secrets syriens retrouvèrent sa trace aux Émirats arabes unis, où il fut arrêté en possession d’un faux passeport tchèque. Interrogé aux Émirats par l’équipe de Daniel Bellemare, il décrivit sur procès-verbal comment il avait été recruté, payé et protégé par quatre personnalités dont le ministre pro-US Marwan Hamade et l’oncle pro-US du président syrien, Rifaat el-Assad.

Affolé de cette découverte, le Tribunal a décidé de renoncer à citer à comparaître l’ex-témoin-clé. Son audition conduirait automatiquement à la mise en examen de ses commanditaires et tournerait les regards vers… Washington et Tel-Aviv.

Quoi qu’il en soit, les enquêteurs de l’ONU et le Tribunal spécial se grandiraient en examinant la piste Cheney avec l’acharnement dont ils ont fait preuve pour la piste syrienne et qu’ils retrouvent pour la piste iranienne.

Thierry Meyssan

Analyste politique, fondateur du Réseau Voltaire. Dernier ouvrage paru : L’Effroyable imposture 2 (le remodelage du Proche-Orient et la guerre israélienne contre le Liban).



[1] « Dick Cheney aurait commandité l’assassinat de Rafic Hariri », Réseau Voltaire, 7 mai 2009.

[2] « New Evidence Points to Hezbollah in Hariri Murder », par Erich Follath, Spiegel Online, 23 mai 2009.

[3] Das Auge Davids. Die geheimen Kommandounternehmen der Israelis, par Erich Follath, Goldmann Wilhelm éd, 1985. Ouvragé réédité, en 1989, par le groupe Bertelsmann.

[4] Sur cette intox, lire « Washington veut réécrire les attentats de Buenos-Aires », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 13 juillet 2006.

[5] « La Fondation Bertelsmann au service d’un marché transatlantique et d’une gouvernance mondiale », par Pierre Hillard, Réseau Voltaire, 20 mai 2009. Pour approfondir : La Fondation Bertelsmann et la « gouvernance » mondiale, par Pierre Hillard, François-Xavier Guibert éd., 2009, 160 pp.

[6] Reconnaissons au Spiegel l’honnêteté d’avoir au moins essayé de contre-enquêter, ce qu’aucun autre grand médias n’a tenté de faire. Observons au passage que certains auteurs m’ont reproché de ne pas avoir fait ce qu’ils n’ont pas fait et que le Spiegel a constaté qu’il était impossible de faire : investiguer sur les lieux des attentats dont l’accès est interdit aux médias au nom du Secret-Défense.

[7] « Utilisation de cartes téléphoniques prépayées » (§148 à 152 et §199 à 203) in Premier rapport de la Commission Detlev Mehlis sur l’assassinat de Rafic Hariri.

[8] « Affaire Hariri : l’ONU clôt la piste syrienne et libère les quatre généraux libanais », Réseau Voltaire, 29 avril 2009.

[9] « Rapport du Groupe de travail de la Commission des droits de l’homme de l’ONU sur les détentions arbitraires », 29 janvier 2008.

[10] « La commission Mehlis discréditée », par Talaat Ramih ; « Attentat contre Rafic Hariri : Une enquête biaisée ? », entretien de Jürgen Cain Kulbel avec Silvia Cattori, Réseau Voltaire, 9 décembre 2005 et 15 septembre 2006.

[11] L’AIPAC se définit comme le lobby ro-israélien aux USA. Voir Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, par John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt, La Découverte éd. (2009), 500 pp.

[12] « Un étrange enquêteur nommé au Tribunal spécial de l’ONU pour le Liban », Réseau Voltaire, 22 décembre 2008.

[13] « Kouchner a « perdu » le témoin-clé de l’enquête Hariri », par Jürgen Cain Külbel, Réseau Voltaire, 21 avril 2008.

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OBAMA ET LE GUÊPIER PAKISTANAIS

Eric Margolis
19 mai 2009

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2736

Le Pakistan a finalement cédé la semaine dernière aux demandes irritées de Washington, et a envoyé ses troupes contre la rébellion des tribus pachtounes des Provinces de la Frontière du Nord-Ouest - que l’occident dénomme à tort les « talibans ».

L’administration Obama avait menacé de mettre fin aux versements annuels de 2 milliards de dollars que reçoivent les dirigeants politiques et militaires du Pakistan en faillite et de bloquer 6,5 milliards d’aides futures, à moins qu’Islamabad n’envoie ses soldats dans les turbulentes zones tribales du Pakistan qui sont situées le long de la frontière afghane.

Cela s’est conclut par un bain de sang : quelques 1 000 « terroristes » tués (comprendre : la plupart sont des civils) et 1,2 millions de personnes - la plus grande partie de la population de la vallée de Swat - sont devenues des réfugiés.

Les forces armées pakistanaises instrumentalisées par les États-Unis ont remporté une brillante victoire contre leur propre peuple.

Cela n’avait malheureusement pas été le cas lors des guerres contre l’Inde. Bombarder des civils est cependant beaucoup moins dangereux et plus rentable.

Washington, profondément déçu d’être incapable de pacifier les tribus pachtounes de l’Afghanistan (alias les talibans), a commencé à s’en prendre au Pakistan, tentant de venir à bout de la résistance pachtoune dans les deux pays.

Les drones de la CIA ont déjà tué plus de 700 pachtounes pakistanais. Selon les médias, seuls 6% étaient des militants, et le reste des civils.

Les pachtounes, également improprement appelés pathans, forment la plus nombreuse des populations tribales. Quinze millions d’entre-eux vivent en Afghanistan, constituant la moitié de sa population. Vingt-six millions vivent au delà de la frontière du Pakistan.

La Grande-Bretagne impérialiste a divisé les pachtounes par une frontière artificielle, la ligne Durand (qui forme aujourd’hui la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan). Les pachtounes rejettent cette frontière.

De nombreuses tribus pachtounes ont accepté de rejoindre le Pakistan en 1947, à condition que leur patrie soit autonome et libre de troupes gouvernementales. Les pashtounes de la vallée Swat n’ont rejoint le Pakistan qu’en 1969.

Lorsque les pachtounes du Pakistan ont accru leur aide à la résistance des pachtounes d’Afghanistan, les USA ont débuté leurs attaques de drones. Washington a contraint Islamabad à violer sa propre constitution en envoyant des troupes dans les terres pachtounes. Avec pour résultat l’actuelle explosion de colère des pachtounes.

J’ai vu les pachtounes faire la guerre et je peux témoigner de leur légendaire courage, de leur sens aigu de l’honneur et de leur détermination. Ils sont aussi extrêmement querelleurs, batailleurs et irritables.

On apprend vite à ne jamais menacer un Pachtoune ou à lui poser des ultimatums. Ce sont les guerriers montagnards qui ont défié les États-Unis en refusant de livrer Osama bin Laden, car il était un héros de la guerre anti-soviétique et était leur invité. L’ancien code de « Pachtunwali » guide toujours leurs actions : ne pas attaquer les pachtounes, ne pas tricher avec eux, ne pas causer leur déshonneur. Pour les pachtounes, la vengeance est sacrée.

Aujourd’hui, les politiques de Washington et les récentes atrocités de la vallée de Swat menacent de déclencher le pire cauchemar du Pakistan, au second rang après une invasion indienne : que ses 26 millions de Pachtounes fassent sécession et rejoignent les pachtounes d’Afghanistan pour former un état indépendant, le Pachtounistan.

Cela ferait éclater le Pakistan, inciterait probablement les farouches tribus balouches à tenter de faire sécession et pourrait tenter la puissante Inde d’intervenir militairement, au risque d’une guerre nucléaire avec le Pakistan assiégé.

Les pachtounes des zones tribales n’ont ni l’intention ni la capacité de se répandre dans d’autres provinces du Pakistan, le Punjab, le Sindh et le Baluchistan. Ils veulent seulement qu’on les laisse tranquilles.

Les craintes d’une prise du pouvoir des talibans au Pakistan ne sont que pure propagande.

Les pakistanais ont rejeté à maintes reprises les partis islamiques militants. Nombreux sont ceux qui ont peu d’amour pour les Pachtounes, qu’ils considèrent comme de rustiques montagnards qu’il vaut mieux éviter.

L’arsenal nucléaire du Pakistan, bien gardé, ne représente pas non plus un danger - du moins pas encore.

Les craintes au sujet des armes nucléaires pakistanaises proviennent des mêmes fabricants de preuves - ayant un agenda secret - que ceux qui nous ont sorti les fausses armes de Saddam Hussein.

Le véritable danger provient des États-Unis qui agissent comme un mastodonte enragé, foulant aux pieds le Pakistan, et contraignant l’armée d’Islamabad à faire la guerre à son propre peuple.

Le Pakistan pourrait finir comme l’Irak occupé, divisé en trois parties et impuissant.

Si cela continue, les soldats pakistanais patriotes pourraient à un moment se rebeller et abattre les généraux corrompus et les politiciens qui émargent à Washington.

Tout aussi inquiétant, un soulèvement de pauvres se répandant à travers le Pakistan - lui aussi dénommé à tort « taliban » - porte la menace d’une rébellion radicale rappelant celle des rebelles naxalites de l’Inde.

Comme en Irak, ce sont une profonde ignorance et l’arrogance militariste qui conduisent la politique des États-Unis en Afghanistan. Les gens d’Obama ne comprennent pas ce vers quoi ils se dirigent en « Af-Pak ». Je peux le leur dire : un triste désastre que nous regretterons longtemps.

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OBAMA'S 100 DAYS - THE MAD MEN DID WELL

Jonh Pilger
30 Apr 2009

http://www.johnpilger.com/page.asp?partid=530

The BBC's American television soap Mad Men offers a rare glimpse of the power of corporate advertising. The promotion of smoking half a century ago by the “smart” people of Madison Avenue, who knew the truth, led to countless deaths. Advertising and its twin, public relations, became a way of deceiving dreamt up by those who had read Freud and applied mass psychology to anything from cigarettes to politics. Just as Marlboro Man was virility itself, so politicians could be branded, packaged and sold.

It is more than 100 days since Barack Obama was elected president of the United States. The “Obama brand” has been named “Advertising Age’s marketer of the year for 2008”, easily beating Apple computers.

David Fenton of MoveOn.org describes Obama’s election campaign as “an institutionalised mass-level automated technological community organising that has never existed before and is a very, very powerful force”.

Deploying the internet and a slogan plagiarised from the Latino union organiser César Chávez – “Sí, se puede!” or “Yes, we can” – the mass-level automated technological community marketed its brand to victory in a country desperate to be rid of George W Bush.

No one knew what the new brand actually stood for. So accomplished was the advertising (a record $75m was spent on television commercials alone) that many Americans actually believed Obama shared their opposition to Bush’s wars.

In fact, he had repeatedly backed Bush’s warmongering and its congressional funding. Many Americans also believed he was the heir to Martin Luther King’s legacy of anti-colonialism. Yet if Obama had a theme at all, apart from the vacuous “Change you can believe in”, it was the renewal of America as a dominant, avaricious bully. “We will be the most powerful,” he often declared.

Perhaps the Obama brand’s most effective advertising was supplied free of charge by those journalists who, as courtiers of a rapacious system, promote shining knights.

They depoliticised him, spinning his platitudinous speeches as “adroit literary creations, rich, like those Doric columns, with allusion...” (Charlotte Higgins in the Guardian). The San Francisco Chronicle columnist Mark Morford wrote: “Many spiritually advanced people I know... identify Obama as a Lightworker, that rare kind of attuned being who... can actually help usher in a new way of being on the planet.”

In his first 100 days, Obama has excused torture, opposed habeas corpus and demanded more secret government.

He has kept Bush’s gulag intact and at least 17,000 prisoners beyond the reach of justice.

On 24 April, his lawyers won an appeal that ruled Guantanamo Bay prisoners were not “persons”, and therefore had no right not to be tortured.

His national intelligence director, Admiral Dennis Blair, says he believes torture works.

One of his senior US intelligence officials in Latin America is accused of covering up the torture of an American nun in Guatemala in 1989; another is a Pinochet apologist.

As Daniel Ellsberg has pointed out, the US experienced a military coup under Bush, whose secretary of “defence”, Robert Gates, along with the same warmaking officials, has been retained by Obama.

All over the world, America’s violent assault on innocent people, directly or by agents, has been stepped up.

During the recent massacre in Gaza, reports Seymour Hersh, “the Obama team let it be known that it would not object to the planned resupply of ‘smart bombs’ and other hi-tech ordnance that was already flowing to Israel” and being used to slaughter mostly women and children.

In Pakistan, the number of civilians killed by US missiles called drones has more than doubled since Obama took office.

In Afghanistan, the US “strategy” of killing Pashtun tribespeople (the “Taliban”) has been extended by Obama to give the Pentagon time to build a series of permanent bases right across the devastated country where, says Secretary Gates, the US military will remain indefinitely.

Obama’s policy, one unchanged since the Cold War, is to intimidate Russia and China, now an imperial rival.

He is proceeding with Bush’s provocation of placing missiles on Russia’s western border, justifying it as a counter to Iran, which he accuses, absurdly, of posing “a real threat” to Europe and the US.

On 5 April in Prague, he made a speech reported as “anti-nuclear”. It was nothing of the kind. Under the Pentagon’s Reliable Replacement Warhead programme, the US is building new “tactical” nuclear weapons designed to blur the distinction between nuclear and conventional war.

Perhaps the biggest lie – the equivalent of smoking is good for you – is Obama’s announcement that the US is leaving Iraq, the country it has reduced to a river of blood.

According to unabashed US army planners, as many as 70,000 troops will remain “for the next 15 to 20 years”.

On 25 April, his secretary of state, Hillary Clinton, alluded to this. It is not surprising that the polls are showing that a growing number of Americans believe they have been suckered – especially as the nation’s economy has been entrusted to the same fraudsters who destroyed it.

Lawrence Summers, Obama’s principal economic adviser, is throwing $3trn at the same banks that paid him more than $8m last year, including $135,000 for one speech. Change you can believe in.

Much of the American establishment loathed Bush and Cheney for exposing, and threatening, the onward march of America’s “grand design”, as Henry Kissinger, war criminal and now Obama adviser, calls it.

In advertising terms, Bush was a “brand collapse” whereas Obama, with his toothpaste advertisement smile and righteous clichés, is a godsend.

At a stroke, he has seen off serious domestic dissent to war, and he brings tears to the eyes, from Washington to Whitehall. He is the BBC’s man, and CNN’s man, and Murdoch’s man, and Wall Street’s man, and the CIA’s man.

The Madmen did well.

556. MEURTRES

1,331,578

Nombre d'Irakiens tués.

http://www.nationalpriorities.org/costofwar_home
http://www.informationclearinghouse.info/
http://www.justforeignpolicy.org/iraq
http://www.iraqbodycount.org/

555. TUER N'EST PAS GRATIS

863,000,000,000

COÛT DE LA GUERRE DES USA EN IRAK. AFGHANISTAN DEPUIS 2001

samedi 30 mai 2009

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553.UNE PETITE CHANSON

Zaho "Kif N dir" (clip officiel)

552.IL NE FAUT PAS RIRE

Dieudo - Sylvie - ARA - Association des Racistes Anonymes

Message d'avertissement aux spectateurs faisant suite à un avertissement similaire venant d'un alphabètes de la Presse qui se demandait pourquoi les québécois aimaient tellement le prétendu humoriste Dieudonné alors qu'il ne fait rire personne (surtout pas lui) et s'était rendu coupable (selon lui) de nombreux crimes. Préférablement raciste. Et, pire, antisémite. Non qu'il avait tué quelqu'un ou conseillé un autre de le faire mais il utilisait de méchants mots. Et avait de vilaines idées. Et on sait que les mots blessent. Aussi durement qu'un couteau ou un fusil. Si. Si. Ils blessent. Il concluait son exercice typographique en se demandait si ce ne serait pas un autre des signes évidents du racisme typique, atavique et profond de cette ... heu!... population. Il le faisait subtilement en n'émettant pas un diagnostic aussi direct mais en alignant les éléments permettant au lecteur de se faire à l'idée. Un grand pédagogue.

Un jugement dur mais aussi sincère a déjà été fait dans le passé par son excellence Peter Elliot Trudeau. Paix à son âme.

On le sait, ces misérables petits êtres sont capables de tout. Et on n'ose imaginer ce qu'ils feraient à la suite d'un référendum gagnant. On voit tout de suite l'expropriation des gens qui auraient mal voté, l'expulsion des anglophones, le nettoyage ethnique et les camps de concentration. Les chambre à gaz. Oui, ils sont capables de tout. Et ils ne savant pas ce qu'ils font. Pour leur bien, il faut les empêcher de nuire. La preuve, c'est immondes petits êtres s'expriment dans une langue bizarre incompréhensible alors que l'anglais suffit. Comme l'avait heureusement deviné une grosse anglaise de la Gazette. Vous êtes prévenu. Ce n'est pas drôle.

551

THE RETREAT OF PEOPLE WHO MAKE THINGS: PONDERING THAT HARD-WORKING ENDANGERED SPECIES.

By Peter Egan, Editor-at-Large

Road & Track. Avril 2009
http://www.roadandtrack.com/article.asp?section_id=26&article_id=7716

On a working trip to California last month, I found myself in a pretty nice place. I was behind the wheel of a new ZR1 Corvette, parked on a winding road north of Santa Barbara, waiting to move the car into position so our photo staff could shoot a cover shot for our March issue. We had six high-performance sports and GT cars in the group, all making 600 or more horsepower.

The road curved downhill toward a Capuchin monastery, scenically perched on a ridge. We'd rented this private road from the monastery so we could shoot photos without highway traffic speeding by.

Only an occasional car or truck came down the road, mostly people arriving for what we were told was a weekend religious retreat. Everyone smiled and waved pleasantly, despite the almost spectral contrast between these cars and our serene location. Lamborghinis and contemplatives aren't always a combination made in heaven, but most passers-by seemed amused by our presence and cheerfully interested in the cars.

It was a beautiful spot, with the sun going down and a full moon rising over the Coastal Range, and we sat for perhaps half an hour, waiting for that magical moment of dusk when cars photograph best. Photographers, like vampires and werewolves, don't really come alive until it's that time of the evening when you should really be looking for the nearest inn. To normal people, this hour is also known as "dinnertime."

As we sat in our cars, waiting for twilight, I found myself pondering the interesting historical connection between good scenery and spiritual reflection. The two just seem to go together. Hardly anybody ever holds a religious retreat in, say, downtown Newark or Gary, Indiana. We like to mend our souls on placid mountaintops or in the clean white deserts, and then test them later in a more industrial setting.

And as I sat in the car, I suddenly realized that my own serene meditative state was slowly being eroded by something on the Corvette's radio. I was half-listening, you see, to a news program. It was a panel discussion, with congressional leaders, economists and various pundits discussing the pros and cons of a Detroit automotive bailout. I turned it up and listened.

It essentially reiterated a wide range of opinion on the subject, which I'd also been following for weeks on TV and in the newspapers.

Some thought we should throw money at the problem to stave off a general meltdown of the U.S. economy and to prevent massive unemployment, not only in the car companies themselves but in the many satellite companies that supply components. And in the companies that sell those employees pizza, shoes, homes, insurance and dish soap. Not to mention car magazines.

Others thought the car companies deserved to go broke because they'd failed to anticipate the sudden rejection of SUVs and trucks by the motoring public — and for simply making too many cars that no one wanted to buy. Bankruptcy would just be "Darwinian economics," one commentator pointed out. It was Nature's way to let dinosaurs go extinct.

Poor Darwin. The cold of heart have always forced a sociological spin on his biological work — from Spencer all the way through Hitler and Stalin — as if humans had no more free will or moral stature than trilobites or the lizards of the Galápagos Islands. Natural selection is a great excuse to ignore those who have not so richly deserved to succeed as you and I. And I'm not so sure about you...

Still others thought this would be a great time to force the automakers into bankruptcy and break the unions forever. After all, assembly line workers with high seniority were dragging down $71 an hour, if you included medical insurance and all their other benefits. Why should a person who never even graduated from law school or sold a single junk bond get to own a house or send a kid to college? It was baffling. There were highly trained English Majors who didn't make that much, and all these union guys knew how to do was build engines.

To make things worse, CEOs of the domestics had recently flown to Washington on private jets and when questioned, seemed clueless on why they needed exactly $25 billion in bailouts, rather than, say, $26 or $24 billion. Luckily, they drove back to Washington a week later in hybrid vehicles with detailed plans asking for much more money, and that seemed to make everyone happier.

Except, perhaps for the freshly unemployed pilots and aircraft mechanics. Everything has a ripple these days, and people with definable skills are usually the first to notice.

In any case, the gathered politicians were very hard on the CEOs — beat them up, really. It was not a pretty sight. And perhaps they did have much to answer for.

Yet, strangely, there was very little self-examination among the committee members. Couldn't most of these problems, after all, be traced back to simple banking rules that Congress had failed to regulate? Hadn't the real trouble started not with car companies, but with banks making ridiculously risky real estate loans and then packaging them as "commodities" and selling them on the world market?

Yet, almost without blinking, our government had thrown hundreds of billions at the banking and insurance industries to cover their mistakes, no questions asked. This was probably a necessary step, as without a working credit market nothing in America — or the world — moves.

But where, in this circus of humiliation, were the banking CEOs and Wall Street geniuses who had brought this country to its knees — and were still taking huge salaries and bonuses and using their taxpayer billions to buy other banks? Why were they not sitting in the hot seat at a congressional hearing, being pilloried? Why had no arrests been made?

Influence?

Good lobbyists?

Collusion?

Listening to the radio, I couldn't tell. My adrenaline was running high, so I finally had to shut off the program before I had a heart attack.

To restore my equilibrium, I sat quietly in the Corvette for a while and looked around at the interior.

Wonderful car, this Corvette. One of the best I've ever driven. Fast and remarkably refined, a distillation of years and years of research, engineering know-how and just plain hard work by people who really are highly trained and take their jobs seriously.

I looked at the interior of the car, the seats, dash and steering wheel. Beautifully stitched leather, nicely formed metal and several large trim sections of glossy carbon fiber. I ran my hand over those pieces of carbon fiber on the dash and console. They were perfect.

Somewhere — maybe in Detroit or elsewhere in the Midwest — was a division of Chevrolet or an outside supplier where these sections of carbon fiber were produced. Somewhere there was a real shop where people got up in the morning, came to work and made these pieces. They knew how to mix and cure the chemicals, how to lay the fiber mats and how to form, trim and polish these parts. They knew how to make stuff.

Was it really possible that all these people were going to lose their jobs to the dazzling mixture of greed and incompetence displayed by our captains of finance? Those smart, high-flying professionals we'd entrusted to handle our earnings and savings?

When I was a kid, my dad had an epithet reserved for those he held in the lowest esteem. He called them "Worse than useless." Funny, but every time I read the papers or watch the news now, that phrase pops into my head.

But it's not a description I would apply to the folks who are losing their jobs around here. The ones who can actually design and build something useful. People who know how to weld and stitch and bolt things together, and have to stand on their feet eight hours a day to do it.

Here in Rock County, Wisconsin, our big Janesville GM plant closed this past December. The plant is about 25 miles from our house, and the economic spinoff of all those lost jobs has been quite sobering to see. People need to move, but they can't sell their houses. Restaurants are in a slump, shops of all kinds are closing. The car lots are quiet white deserts of snow.

Our local paper had a front-page story today about all the churches in the area that are holding special masses and services to pray for the unemployed, and to organize relief. There's a picture of a nice young family at a church service with their two children, ages 6 and 4, and the story said both parents recently lost their jobs. Now here's a religious retreat of a different order — one that really is being held in an industrial region, rather than on a scenic mountaintop.

Should these people be bailed out?

It's all right with me. And I hope by the time you read this, it will already have happened. At this moment, the debate still rages — and Chrysler has just shut down operations "for at least a month." The people who made the Viper in our comparison test are out of work.

Maybe our friends from the recently failed — but now charitably rescued — financial sector can help.

If not, they should at least stop talking about Darwin. It draws unwanted attention to their own sociological and biological fitness.

550

LA BATAILLE DES PLAINES: UNE POLÉMIQUE DE NOTRE TEMPS

Martin Pâquet, Professeur Département d'histoire, université Laval

Devoir 18 février 2009
http://www.ledevoir.com/2009/02/18/234442.html

Le programme de la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) à propos du 250e anniversaire de la bataille des plaines d'Abraham suscite une vive polémique. Que reflète-elle? Par-delà les aspects les plus évidents déjà relevés, je discerne comme historien du politique deux autres dimensions qui causent des problèmes: l'enjeu éthique et un rapport faussé au temps.

Dans nos sociétés contemporaines, les citoyens expriment couramment des enjeux éthiques dans les grands débats politiques: des scandales aux élections, de la reconnaissance de la différence aux revendications sociales et historiques.

Valorisant des principes de vie en commun, plusieurs citoyens se montrent ainsi soucieux de la transparence des institutions et des décisions, de l'intégrité des responsables, du respect dû aux individus peu importe leur condition. Leurs exigences éthiques se font donc pressantes dans ces débats, d'où les fortes critiques contre le cynisme ambiant du monde politique. Enfin, en prenant la parole au nom de ces principes éthiques, ces citoyens se donnent une habilitation de juger en la matière.

L'histoire et la mémoire participent chacune à leur manière à ces enjeux éthiques. On s'attend de l'histoire, comme connaissance du passé, que cette discipline scientifique réponde à un devoir de vérité et d'adéquation avec la réalité empirique, en luttant contre l'oubli.

De même, la mémoire, qui fonde l'appartenance à une communauté transgénérationnelle, est soumise à un autre devoir, celui d'une justice réparant les torts du passé et du présent pour mieux se projeter dans l'avenir.

Dès lors, l'histoire et la mémoire commandent une double exigence éthique dans la façon de se rappeler et de se représenter, un respect des êtres qui ont vécu et un respect de ceux et celles qui sont nos contemporains.

Avec un bal masqué et une reconstitution de la bataille -- deux activités à caractère ludique --, le programme de la CCBN proposait deux usages du passé qui évacuent l'exigence éthique. Cette évacuation est d'autant plus dommageable qu'il s'agit d'un événement passé violent et lourdement chargé sur un plan symbolique: une bataille avec vainqueurs et vaincus.

Ainsi, plutôt que de chercher une compréhension la plus complète du passé, ces deux activités présentent l'un des moments les plus importants de l'histoire québécoise comme un jeu. La volonté de se divertir l'emporte sur le désir de comprendre.

Agissant comme simulacres, ces usages du passé posent un problème éthique contemporain.

D'abord, dépourvus de solennité, ils ne témoignent pas du nécessaire respect dû aux faits historiques dans leur entièreté et aux personnes qui sont mortes ou qui ont tout perdu dans le contexte de la bataille de 1759, sans compter le respect de ceux et celles qui, aujourd'hui, définissent leur appartenance relativement à cet événement historique.

D'où la colère de plusieurs citoyens devant ces deux activités et leur promotion. Elles tronquent des éléments importants du passé -- soit la pleine violence du conflit -- et leur caractère trivial semble dégrader l'un des repères mémoriels de l'appartenance collective.

Qui plus est, la transparence douteuse de l'opération promotionnelle et l'apparence de partialité des responsables nourrissent encore plus les préventions des citoyens, qui s'expriment en nombre sur les forums de discussion, les lignes ouvertes et les courriers des lecteurs.

Lorsqu'ils ne versent pas dans la menace, leurs appels au respect du passé et du présent traduisent ainsi leurs exigences éthiques.

UN RAPPORT FAUSSÉ AU TEMPS

En donnant dans le divertissement à des fins soi-disant pédagogiques, le bal masqué et la reconstitution de la bataille révèlent un autre problème contemporain, celui de notre rapport faussé au temps.

En effet, l'esprit ludique favorise l'affect au détriment de l'intellect, l'immédiat et le détail au détriment du long terme et de l'ensemble.

Dès lors, comme ce fut le cas au moment du 400e anniversaire de la fondation de Québec, il s'agit de «célébrer le présent», pour reprendre les mots d'une ancienne ministre fédérale, ce présent hypertrophié et... si présent.

Pourquoi? Parce que les individus s'inscrivent de moins en moins dans une trame transhistorique. D'abord, l'avenir apparaît incertain et inquiétant. Aujourd'hui, à l'instar des projets souverainistes et fédéralistes, les projets de société offrent peu de perspectives emballantes pour les citoyens.

On les comprend: trop souvent en ce début de millénaire, l'utopie se ramène à la gestion actuarielle, sans grands aboutissements dans un proche avenir.

L'action politique ne se projette plus alors vers un futur pensable, mais se donne le présent comme valeur refuge.

Vivre et accepter le moment présent devient donc un mot d'ordre.

Ensuite, notre conception du passé s'amenuise de deux façons. Pour plusieurs, le passé doit être révolu et ses résurgences leur apparaissent dangereuses car elles peuvent remettre en cause l'ordre présent.

C'est la signification que prend cette controverse chez Stephen Harper: la bataille des Plaines lui est «un événement historique» définitivement consommé et seuls ses adversaires souverainistes ont intérêt à la rappeler car ils veulent diviser le pays.

(diviser SON pays)

Pour d'autres, le passé apparaît aussi comme une chronique éclatée et discontinue, avec des anniversaires ponctuels que l'on peut mettre en marché dans cette société du spectacle.

Ainsi, on entretient un culte de la date marquante où chaque consommateur peut attribuer la signification qui lui convient présentement, sans la comprendre nécessairement dans une continuité transhistorique.

L'anniversaire devient un produit à consommation immédiate et acquiert une valeur marchande, facilement commercialisable dans le présent. Ainsi, la promotion commerciale de 2008 fut 1608, et 1759 devient celle de 2009. En 2010, une nouvelle saveur du jour prendra l'affiche: le 50e anniversaire de la Révolution tranquille, le 125e de la pendaison de Louis Riel, le 170e de l'Acte d'Union.

Sans souci de leur signification première, leur remémoration découlera de leur potentiel de rentabilité commerciale et d'exposition médiatique.

UNE POLÉMIQUE EXEMPLAIRE

La controverse est-elle achevée? J'en doute. Le contentieux politique demeure, mais surtout l'exigence éthique investit toujours nos débats publics, et notre rapport au temps reste constamment axé sur le présent.

La controverse de la bataille des Plaines est donc exemplaire puisqu'elle est une polémique de notre temps.

549

BATAILLE EN AMNÉSIQUE DU NORD

La controverse entourant le 250e anniversaire de la bataille des plaines d’Abraham a rappelé que l’histoire est lourde de tabous. Ce n’est pas une raison pour tout oublier.

Québec Science. Avril 2009
http://www.cybersciences.com/cyber/fr/magazine/avril_2009/chroniques/billet.html
Par Raymond Lemieux

«Objects in the mirror are closer than they appear.» Les objets vus dans le miroir sont plus près qu’il n’y paraît. Vous avez certainement remarqué cet avertissement – en anglais – apposé sur les rétroviseurs extérieurs des automobiles.

Parfois, les décideurs semblent rouler droit devant, sans prendre garde à ce conseil. Ce qu’il y a derrière? Le passé, bien sûr, mais surtout l’histoire qui transporte, comme un gros camion, des tonnes de tabous.

La controverse qui a surgi pendant que la Commission des champs de bataille nationaux préparait les activités entourant la commémoration de la bataille des plaines d’Abraham a rappelé aux décideurs qu’ils auraient dû mieux regarder dans le rétroviseur. Et vérifier leur angle mort.

Car cette bataille, ce n’est pas vraiment de l’histoire ancienne; c’est juste derrière nous.

On en a entendu des gros mots – menaces de mort et de sabotage – et des grands mots – devoir de mémoire, «transhistoricité» – quand l’idée de reconstituer l’affrontement entre les Anglais et les Français a été évoquée. Et puis? Notre connaissance de cette page d’histoire en a-t-elle été enrichie? Pas le moins du monde!

L’occasion est pourtant belle pour raconter l’épouvantable été de 1759 que les habitants de la Nouvelle-France ont dû vivre.

Occasion toute trouvée aussi pour comprendre cet épisode critique de la guerre de Sept ans.

Rappelons que son dénouement a permis à l’Angleterre d’étendre son influence sous toutes les latitudes, qu’il a semé les germes de la Révolution américaine, forcé une redéfinition de la géopolitique en Amérique, y compris celle d’un pays appelé aujourd’hui le Canada. Rien que ça!

On est loin d’un simple affrontement opposant deux généraux – Wolfe et Montcalm – comme grossièrement décrit dans la plupart des manuels d’histoire publiés en «Amnésique du Nord».

(Ou un échange de bon procédés entre grandes personnes – on se partage le caniche familial lors d’un divorce- comme l’affirme Jacques Godbout. Donc, pas de quoi faire un drame. Comme semble s’entêter à le faire ceux qui propagent l’illusion «séparatistes». Et qui veulent diviser le pays. Et détruire le Canada. Pour on ne sait quelle raison malveillante. C'était une Histoire qui ne nous concernait pas. S'il y a eu des décisions prises, elles l'ont été il y a très longtemps, dans un passé révolu, dans de grandes ambassades lointaines entre gens bien élevés qui se sont échangés diplomatiquement des terres, des vaches et quelques touristes qui s'y trouvaient. Il n'y a pas eu de guerre, de défaite, de victoire. Et, encore moins, de Conquête. Pas de vainqueurs ni de vaincus. On devrait même oublier cette date. On encombre déjà son esprit de tant de choses. Des morts ? Des morts violentes? De la violence? De toute façon, les citoyens d’aujourd’hui n’ont aucun rapport avec ceux de ce temps. Alors, c’étaient des Français de France tandis qu'aujourd'hui, nous… nous… Nous ne sommes pas ou plus français. En fait, nous ne savons pas ce que nous sommes. J'oubliais, ce fut l'occasion qui ne pouvait être plus favorable de créer un nouveau peuple dans un monde nouveau. Débarrassé du poids des lourdes traditions archaïques. L'union des immigrants originellement de France, d'Angleterre, d'Irlande, d'Allemagne et les aborigènes d'Amérique, visiteurs arrivés un peu avant. Unis dans la Confédération. Ce nouvel être s'appelle Canadien et il vit dans un pays nouveau appelé Canada. Ottawa est sa capitale. Et le premier ministre du Canada est son chef. Et il parle anglais.)

[…]

Alors qu’est-ce que l’on fait avec le passé? On le rabote. On l’adapte au goût du jour. Ce qui n’est pas loin du révisionnisme. Une façon de corriger, de tordre les faits historiques pour les adapter aux circonstances et au discours politique actuels.

Reste une question: pourquoi cette reconstitution a-t-elle suscité autant d’émotion? Parce que les Français ont perdu et que les Québécois portent toujours le poids de cette défaite?

Parce que l’événement serait le véritable acte fondateur du Canada?

Parce qu’on peut y lire les stigmates d’une souffrance inavouée, ceux d’un abandon – par la France – et d’une adoption forcée par l’Angleterre?

Bref, on est bons pour une thérapie!

lundi 25 mai 2009

548.POÉSIE COMMERCIALE

Images. 3 jeunes femmes dans le désert. Une tente, des chameaux. Heureusement, elles ne transpirent pas. Ni ne sentent fort. Leur peau est sèche et sans tache et aucune vilaine trace de sueur ne dépare leurs vêtements. C’est le genre de tracas que peut causer le désert avec les scorpions. Et les vilains serpents. Comme les serpents sont vilains. Il n’y a rien de pire qu’une femme (ou plusieurs qui se laissent aller à exuder leur substances organiques)

Et leurs cheveux longs sont bien coiffés et lavés. Ce qui montre le sens de l’organisation innée de la femme qui peut (presque) tout faire avec de petits riens (son occupation préférée). Ainsi, même sans eau, elles peuvent rester propres.

Et féminine. Que de soit dans l’espace, astronaute dans la station spatiale, au pôle Nord ou Sud, en plongée sous-marine, dans la jungle ou une assemblée syndicale, politique ou un conseil d’administration, ou, ici, dans le désert.

Visiblement, elles se sentent fraiches. Le manque de fraicheur est un des problèmes récurrent de la femme que l’industrie, la science moderne et le commerce ont aidé à résoudre.

Images. Les jeunes femmes dans une Land Rover décapotable (toit enlevé, il fait assez chaud comme ça) arrivent à l’hôtel. Il y a plusieurs personnes bien habillées. L’une des jeunes femmese dénoue le lacet qui lui sert de ceinture. On ne voit pas le pantalon tomber mais elle se retrouve instantanément en petite robe noire très ajustée (le désert aide à rester mince) et très courte. À la grande admiration de ses compagnes de voyage. Elle a de aussi très longues jambes et de tout petits souliers à talons hauts. Ustensiles indispensables à toute femme qui explore le désert et cherche des civilisations disparues.

Voix off : «Même après 4 semaines d’aventure, vous pouvez encore revenir avec de belles jambes. Les bandes de cire VEET, grâce à leur formule développée scientifiquement et à la technologie d’adhérence professionnelle enlèvent même les poils courts pour une peau douce au toucher jusqu’à 4 semaine et une douceur encore plus féminine.

VEET une touche de beauté.»

Que serait la femme sans l’industrie pétrochimique?

547

christophe.ballange.free.fr/img/bisous.jpg

dimanche 24 mai 2009

546.UNE PETITE CHANSON

Britney Spears- Spitfire

545.POÉSIE MATRIMONIALE

Robe de mariée Dolce & Gabanna. Ollé!

543

Si une série de changements a transformé l'être qui est devenu l'homme actuel. Ces changements ne sont pas terminé, l'évolution continue. Quelle sera la prochaine étape? Et quand?

542


Les mammifères auraient vu le jour, il y a 200 millions d'années, à la fin de la période permien du Paléozoïque.

L'homme serait apparu durant la période quaternaire du Cénozoïque, il y a 2 millions d'années.

LES PREMIERS MAMMIFÈRES

On observe dans les fossiles, datant de 240 millions d'années, l'apparition de reptiles ayant une forte ressemblance avec les mammifères. Parmi ces derniers on note la présence d'un reptile ayant la taille d'une petite souris, le Silphedosuchus orenburgensis.

La présence d'oeufs démontre le caractère reptilien de ce minuscule animal. On observe également chez d'autres représentants de ce groupe de reptile-mammaliens la présence de mamelles. Nourrissaient-ils leur progéniture après leur éclosion ?

Les premiers mammifères seraient donc les descendants de ces petits reptiles. Parmi les premiers vrais mammifères, on retrouve le zalambdalesfid qui est en fait une petite souris qui porte ses rejetons dans un utérus. Les squelettes retrouvés de ce petit mammifère date de 80 millions d'années et ont été retrouvés en Mongolie.

Les premiers représentants de la classe des mammifères sont minuscules, insectivores et vivent dans l'ombre des dinosaures qui dominent la Terre à cette époque.

Parmi les caractéristiques de ces petits animaux on note la gestation intra-utérine, la présence de mamelles et la capacité de régulariser leur température corporelle (homéotherme). Ces caractéristiques mammaliennes permettront aux petits mammifères de s'adapter aux changements de l'environnement.

L'extinction des dinosaures, il y a 65 millions d'années, correspond à l'explosion démographique des mammifères

L'évolution de ces premiers mammifères donnera deux groupes distincts, les mammifères placentaires et les marsupiaux (poche ventrale).

LES PREMIERS PRIMATES

Parmi les mammifères placentaires, on voit apparaître les premiers primates, il y a environ 50 millions d'années. Leurs principales caractéristiques sont leur pouce opposable capable de saisir les fruits, leurs yeux sont localisés à l'avant de la face et ils sont arboricoles.

Les premiers primates donneront naissance à deux souches, les prosimiens (les lémures et tarsiers) [la photo en haut] et les anthropoïdes (les singes et l'homme).

LES PREMIERS HOMINIDÉS

Ramapithecus (5 à 10 millions d'années)
Ardipithicus ramidus (5 à 4 millions d'années)
Australopithecus anamensis (4.2 à 3.9 millions d'années)
Australopithecus afarensis (la fameuse LUCY) (4 à 2.7 millions d'années)
Australopithecus africanus (3 à 2 millions d'années)
Paranthropus robustus (2.2 à 1.6 millions d'années)
Paranthropus boisei (1.8 à 0.96 millions d'années)
Homo habilis (2.2 à 1.6 millions d'années)
Homo erectus (2.0 à 0.4 millions d'années)
Homo sapiens archaic (400 à 200 milliers d'années)
Homo sapiens neandertalensis (200 à 30 milliers d'années)
Homo sapiens sapiens (120 milliers d'années à aujourd'hui)

HOMO HABILIS (2.2 à 1.6 millions d'années)

Il s'agit du premier vrai homme. Il développe des outils tranchants en silex complexes. Les traces de son passage portent à croire qu'il vit en société et que le développement du langage est assez avancé. Il s'agit peut être du premier chasseur omnivore. L'Homo habilis est nomade et se déplace en petits groupes à la recherche de sa nourriture. Il utilise des outils pour fendre les os longs des proies abandonnées par les grands carnivores pour en retirer la moelle riche en gras.

On croit de plus en plus qu'Homo habilis était un charognard des plus brillant.

HOMO ERECTUS (2.0 à 0.4 millions d'années)

On le retrouve en Afrique, en Europe et en Asie.

Environ 40 à 75 kg, 100 cm (3'3") à 150 cm (5'0"), pas de dimorphisme sexuel.
Cerveau: 850 à 1100 cm3

L'Homo erectus est le premier à utiliser le feu pour cuire ses aliments. Il communique par la parole et fabrique des armes de pierres efficaces. Il s'agit d'un chasseur de gros gibiers qui vit dans les cavernes. Il développe des vêtements pour les régions froides.

Avec Homo erectus les humains deviennent de véritables prédateurs et s'étendent sur tout le continent européen. Sa musculature est impressionnante et sa puissance est supérieure à celle d'un humain moderne.

Des indices nous portent à croire qu'il pratique le cannibalisme.

Chez Homo erectus on note des arcades sourcilières prononcées et une mâchoire puissante.

HOMO SAPIENS ARCHAIC (400 à 200 milliers d'années)

On le retrouve partout en Afrique, en Europe et en Asie.

Environ 55 à 75 kg, 120 cm (4'0") à 150 cm (5'5"), pas de dimorphisme sexuel.
Cerveau: 1200 à 1500 cm3

L'Homo sapiens archaic représente le pont entre Homo erectus et l'homme moderne (Homo sapiens sapiens). Il vit en communauté dans des huttes ou des tentes. C'est un chasseur efficace de gros gibiers. Ces armes de pierre sont efficaces et complexes.

On note des indices de spiritualité.

HOMO SAPIENS NEANDERTALENSIS (200 à 30 milliers d'années)

Découvert dans la vallée de Neander en Allemagne, on le retrouve sur tout le continent européen.

Corps: 70 kg, 160 cm (5'3") à 180 cm (5'10")
Cerveau: Jusqu'à 1600 cm3

L'homme de Neandertal est très costaud, il est adapté aux régions froides. Il possède une culture religieuse car il enterre ses morts. Il prend soins des membres blessés ou âgés de sa communauté.

Il est directement en compétition avec l'homme moderne pour l'habitat et la nourriture. Cet Hominidé vit dans des conditions difficiles car de nombreux fossiles montrent des traces de blessures sévères telles que fractures et mutilations.

Le Néandertal est le mal aimé des Hominidés. Il est perçu par l'imaginaire populaire comme une grosse brute avec des moeurs plutôt radicales. Trois hypothèses sont en vogue sur les causes de sa disparition : l'anéantissement par l'homme moderne, le métissage avec l'homme moderne ou simplement une faible capacité d'adaptation.

HOMO SAPIENS SAPIENS (120 milliers d'années à aujourd'hui)

Cerveau: En moyenne 1400 cm3

Il y a 100 000 ans, on voit apparaître une communauté qu'on appelle l'homme de Cro-Magnon. Par l'agriculture et la sédentarisation, il comble facilement ses besoins en nourriture et développe une vie spirituelle et artistique intense.

De toutes les espèces d'Hominidés ayant vécu sur Terre, l'homme de Cro-Magnon est le seul survivant. Nous sommes les descendants directs des hommes de Cro-Magnon.

http://www.biologie534.com/evolution.html

541

LA CHAÎNE ALIMENTAIRE

Suite d'êtres vivants reliés par une relation alimentaire et énergétique. Chacun des organismes constitue un maillon de la chaîne alimentaire. Il y a échange d'énergie de l'un à l'autre des organismes mais également des pertes.

LES NIVEAUX TROPHIQUES:

C'est le rang qu'occupe un être vivant dans une chaîne alimentaire. Chaque maillon de la chaîne correspond à un niveau trophique. On retrouve les niveaux suivants : les producteurs, les consommateurs et les décomposeurs.

LES PRODUCTEURS:

Ce sont les autotrophes qui sont capables de synthétiser par la photosynthèse, des molécules organiques (C6H 12O6) à partir de substances inorganiques (CO2 et H2O).

Exemples: Algue, herbe, arbre, etc.

LES CONSOMMATEURS:

Ce sont les hétérotrophes, ils dépendent des autres êtres vivants pour se nourrir. Ils ne peuvent synthétiser leur propre nourriture.

LES CONSOMMATEURS DU 1ER ORDRE:

Ce sont les herbivores qui mangent des végétaux.

Ex. : Sauterelle, lapin, cerf, escargot, etc.

LES CONSOMMATEURS DU 2E ORDRE:

Ce sont les carnivores qui mangent les herbivores.

Ex. : Chat, coccinelle, renard, hibou, etc.

LES CONSOMMATEURS DU 3E ORDRE:

Ce sont des carnivores qui mange les consommateurs du 2e ordre.

Ex. : Lion, ours, loup, etc.

LES DÉCOMPOSEURS:

Ils décomposent la matière organique des cadavres et redonnent aux plantes les sels minéraux essentiels à la photosynthèse.

Ex. : Bactéries et champignons

DIFFÉRENTES CHAÎNES ALIMENTAIRES.

Prédateur > proies.

Parasites >hôte (bactérie-acariens-puces-chien)

[Prédateurse + parasites humains: Financier > actionnaires > employés > clients ]

http://www.biologie534.com/objectif8.html

540

ÉCOSYSTÈME

Un écosystème c'est l'ensemble des interactions dans un milieu constitué de divers organismes vivants, des conditions physiques (température, vent, etc.) et du milieu physique inanimé (sable, roches, etc.).

http://www.biologie534.com/objectif8.html

539

Les savants prennent les grands moyens pour parler de l’Évolution et dire qu’à partir de la «soupe primordiale» (expression naïve d’un scientifique s’essayant à la littérature et assez dégoûtante si on y pense trop. Bave. Vomis. Infection. Bouillon de culture.) a été produit ou a surgit la vie.

Ce qui aurait l’avantage de tout expliquer. Ou rien du tout. On fait comme si.

Le procédé n’a rien d’élégant mais les méthodes simples ont été décrites bien avant au grand déplaisir des savants. Par contre, les religions détestent ces complications qui troublent les fidèles.

On recommence. Avant, il n’y avait que la matière.

Et de l’énergie.

On imagine ce bon docteur Frankenstein au chevet de sa créature rapiécée avec des bouts de cadavres, reliée à des électrodes et attendant l’éclair parfait.

On affirme (pas tout à fait aussi fortement) que la matière peut donner la «vie».

Sous-entendu (mais qu’aucun savant ne fera, pas plus qu’on ne parlera de petits hommes verts ou de fantôme ou d’âme immortelle ou du cœur poétique de la jeune fille) qu’il y a déjà une vie en latence dans la matière.

Ou, pire, l’intervention d’une… heu!... personne… entité… (extra terrestre) a permis en utilisant un ou des moyens inimaginables (pour nous) de «créer» ce phénomène impossible.

Ou qu’il y a une «volonté intelligente», une «puissance vitale» qui force la réalité. Qui crée à partir de rien l’inexplicable et l’impossible et mène, inflexiblement, les êtres du plus simple au plus complexe dans des mouvements variés, lents, rapides ou précipités. Certains étant même laissés sur place restant éternellement eux-mêmes. Pourquoi pas?

Non seulement la matière et l’énergie (avec des gaz mortels : ammoniac mêlés à de l’acide sous des températures extrêmes à des pressions inouïes, le tout ayant mijoté pendant des temps… hum!... immémoriaux… incalculables…

Auraient déclenché la vie.

En aurait résulté des grumeaux, des substances molles peut être mobiles qui était déjà un peu plus que la matière maternelle ? paternelle?

On ne parle pas d’une cellule qui viendra plus tard. Le temps est avec elle puisqu’il est infini.

Puis on parle d’une cellule.

Elle «évolue». Et voilà les poissons. Et les dinosaures. Et les hommes.

Et dans l’homme, tous les organes construits d’innombrables cellules spécialisées reliées au système de contrôle du cerveau. Le tout pouvant se propager à partir de presque rien si 2 personnes de sexes différents et bien disposées se rencontrent. Et le cycle recommencera.

Et le hasard aurait fait tout ça. Ce qui est impossible.

Une succession de hasard, de petits ou de grands hasards. Pour l’Homme ou le Cosmos.

Ou une volonté ferme qui sait et voit loin.

Qui est dans les minuscules tuiles colorées et friables des ailes de papillons et dans les soleils et les galaxies.

Dont on ne connaît pas le nom.

Seule solution contre le hasard.

Mais cette volonté n’est pas pour nous. Elle crée comme un artiste des formes mobiles et «vivantes» pour s’en désintéresser aussitôt.

Chaque être existant étant prisonnier du temps n’attendant qu’à être libéré cruellement.

Il est presque préférable de ne pas y penser.

On peut aussi, prudemment, prenant la leçon des anciens sceptiques, refuser d’y penser.

Le cerveau humain n’étant pas fait pour ces sortes de pensées.

538

Conséquence. Si les humains actuels détruisent leur environnement et sont incapables de s'en empêcher par cupidité, bêtise, goinfrerie. Ils seront éliminés.

Le manque d’intelligence ne se pardonne pas à ce niveau. Par contre, une huître parmi son espèce éternelle se contentera de filtrer l’eau comme le font les éponges.

Il ne suffit pas d’avoir peur.

Contrairement aux menaces poétiques transmises par les militants environnementaux (qui ne sont pas des savants ni des chercheurs), l'Homme ne détruira pas la terre. Ni la Nature. À peine son environnement. S'il devient une menace - comme le lapin introduit en Australie, pays où il n'avait nul prédateur et qui se mit à proliférer bouffant toutes les plantes sur son passage comme de jolies sauterelles,- comme ces lapins, l'absence de nourriture réglera son comte. Ou une maladie nouvelle. Ou les bouleversements climatiques causés par la pollution.

Certains disent que ce qui manque à l'Homme c'est un prédateur. Super-prédateur est-il de toutes les autres espèces. Et de lui-même. Masi il ne s'attaque généralement qu'aux faibles. Et manque de constance dans la destruction. De temps en temps, régulièrement, dans une sorte de folie suicidaire, il s'offre sous forme de suicide humain collectif appelé guerre. Poussé par qui ou quoi?

Il arrivait dans l'antiquité que certains fervents d'un culte qui serait jugé aujourd'hui primitif, se castrent collectivement.

De toute façon, l'Homme ne peut pas continuer à proliférer indéfiniment. Ni à utiliser la Nature comme dépotoir ou réserve inépuisable d'ingrédients à sa disposition.

Si une telle chose est impossible, donc la Nature prendra les moyens qu'il faut pour que cette éventualité improbable ne se réalise pas.

537

En modifiant son environnement, l'Homme sera modifié. Encore. Puisque c’est loin d’être la première fois. Il ne fait maintenant que précipiter le mouvement.

L'ignorance et la bêtise ne sont pas des boucliers efficaces.

Il reste à espérer un supplément d'intelligence.

L’Homme n’étant que la forme mobile et provisoire de l’intelligence.

L'intelligence fait parti de la Nature. Produit par elle et nécessaire à la vie, à la survie. Et à sa compréhension. Si l'intelligence actuelle n'est pas suffisante pour faire face à la réalité, les personnes dotées de cette infirmité seront éliminées. Car nuisibles et excédentaires.

Des problèmes plus complexes exigeront des hommes capables d'y faire face.

Quel sera son apparence? Cette transformation est sans doute déjà en cours et il existe probablement des représentants du futur parmi nous.

536

Tout change tout le temps, seul le changement étant la constante universelle.

Du point de vue des systèmes vivants dont les plantes, les animaux et les hommes font parti, on appelle le processus «évolution».

L'évolution produirait des mutants ou des «erreurs de la nature». La plupart de ces produits nouveaux sont éliminés ne laissant que ceux qui sont viables et adaptés à leur environnement (écosystème) actuel. Ou capable d'évoluer et de se transformer pour mieux s'adapter à un environnement nouveau. Survivance du plus apte. Ou du plus fort. Ou du meilleur caméléon.

Ceux qui sont trop bien adapté à un environnement en voie de disparition disparaîtront avec lui. Comme c'est arrivé tant de fois.

L’Homme moderne ne serait donc qu’une forme provisoire de son espèce appelé à être modifié ou perfectionné.

Sa forme actuelle a pour destin de disparaître.

La seule incertitude étant dans la manière.

535

Il est impossible actuellement de reproduire la recette, les conditions (apocalyptiques) nécessaires sont hors de portée de la science actuelle .Mais on fait comme si tout s’était passé de cette façon et pas autrement.

Parce que si ça ne s’est pas produit ainsi puisque l’évidence semble montrer qu’il s’est bien produit quelque chose, des questions embarrassantes se posent.

On pourrait aussi dire que le phénomène est inexplicable ce qui n’est pas scientifique.

Ou faire comme les anciens sceptiques qui pensaient que l’esprit humain est si primitif et inepte (qui connaît les hommes ne peut qu’approuver) qu’il vaut mieux lorsqu’on se trouve confronté avec des problèmes visiblement hors de notre portée ne pas penser. Carrément, refuser d’y penser.

Parce que, quoi que l’on pense serait probablement faux ou vrai. Et si la réalité future montrait que nous avions raison, c’aurait été par chance sur la base d’une erreur comme il arrive bien souvent. Une nouvelle ironie du sort nous montrant comment il peut jouer avec nous.

Par contre, les idiots aiment penser qu’ils ont toujours raison. Ce qui de la part de futurs cadavres est bien imprudent.

Ou que l’Univers, la Nature et l’Homme existe depuis toujours, ce qui évite le soucis de réfléchir au pourquoi et comment du commencement mais n’est pas une théorie apprécie de la Science Moderne. Ni des croyants pour qui Dieu a décidé un jour de créer le Monde et l’Homme sans doute pour se désennuyer.

534

À partir du premier «animal» unicellulaire ou bactérie, virus, unique au monde et seul de son espèce, toutes les formes de vie sont sorties.

Quel est l’ADN de cet «organisme» unicellulaire, une substance «vivante» ? Combien de chromosomes?

On résume encore la solution au problème en disant que le temps étant si vaste et si abondant, la suite des transformations a pu se produire sans scandale évident. Chaque fois, une petite erreur en produisant une légèrement plus grande.

Depuis ce commencement, la «vie» évolue et se complexifie à partir d'un modèle de base (provenant lui-même d'ingrédients divers).

Du premier organisme «vivant» aurait résulté les dinosaures et nous.

Peut-on multiplier les chromosomes comme Jésus avec les petits pains?

533

Et d'une manière inexplicable pour l'esprit curieux et sceptique mais qui paraît simple et explicable pour le biologiste actuel, la vie a commencé.

En fait, le biologiste aura recours à des procédés stylistiques et littéraires communs aux philosophes allemands et français pour étendre un flou savant sur ces périodes difficiles. Ce qui évite d’avouer qu’on n’en sait rien.

On pense que ce serait une erreur, une chance, un hasard. Ou une suite de hasards si improbables que la possibilité qu’un tel enchaînement de causes et de conséquences se soit produit 2 fois, ici et ailleurs est improbable.

En une phrase, on vient de décider du sort de l’Univers.

Si une telle impossibilité s’est produite une fois, on peut tout aussi bien comprendre qu’elle aurait pu se reproduire un nombre incalculable de fois, l’Univers étant vaste. Et le temps infini.

Il va de soi que les forces en présence n’étant pas les mêmes, les formes qu’auraient pris ces «vies» (on ne sait pas ce que c’est et certaines «espèces» sont peut-être inimaginables de la part de notre esprit gélatineux.) seraient variées.

Ou, si on aime jouer à pile ou face. La probabilité d’un Univers remplis de «mondes habités» est aussi vraie ou fausse que celle qui fait de l’Homme la seule espèce vivante.

Il n’y a qu’à voir le résultat sur Terre de l’œuvre de la Nature à partir d’un peu d’énergie et de matière.

Nous ne sommes pas seuls.

Est-ce que ça vous rend heureux?

532

Avant la vie, il y a eu une période interminable où la vie n'existait pas.

Avant, il y a une période interminable où il n'y avait que des forces en mouvement, de l'énergie et de la matière déplacée qui s'agglomérait ou se fuyait.

Et, avant, il n’y avait RIEN.

Les savants modernes pensent qu’à un moment précis après le RIEN, en un point de l’univers, il y a eu une explosion qui a créé la matière et l’énergie et le temps.

On ne sait pas trop comment mais on en parle beaucoup.

L’Univers serait en expansion depuis cet instant.

Le Pape, dans un de ses derniers messages a affirmé que la théorie du Bing Bang n’entrait pas tout à fait en contradiction avec la théorie officielle de l’Église selon laquelle Dieu aurait créé le Monde et l’Homme. Sinon, sa Sainteté en aurait éprouvé des contrariétés. Et comme ex-chef de l’Inquisition (organisme qui a changé de nom pour faire oublier un lourd passé), il n’y a pas si longtemps, les personnes qui auraient osé affirmer une telle chose devant lui auraient été brûlés vives. Mais le sentiment général du Pape et de l’archevêque de Québec est la tristesse et non la colère. La mélancolie leur va très bien (signe de dérangement d’estomac et de digestion difficile).

Le professeur Bulle soulignera que la bonté est revenue à l’Église depuis qu’elle n’a plus les moyens de mal faire.

Par contre, le Pape a averti que la période précédent le Bing Bang ne relève plus de la science mais de l’Église. De même que le pourquoi d’une telle chose.

Il est intéressant de remarquer que le Bing Bang ressemble à la création divine colorée par la science-fiction et la science tout court.

On peut aussi dire que l’explosion créatrice est une idée amusante digne d’une longue rêverie. La science devient alors poésie, ce que les scientifiques détestent car ils aiment conserver leur image de sérieux.

On peut aussi dire que la possibilité que le temps, l’espace, l’énergie se soit trouvé d’une façon inexplicable réunis en un seul point de l’espace (où étaient toutes ces choses avant?) (Ont-elles été créés également à ce moment?) ( Le point de l’espace ne contenant RIEN a explosé créant tout.)

Est une idée intéressante. Mais le professeur Bulle ne parierait pas 100$ dessus.

531

Les scientifiques de notre époque sont arrivés à la conclusion que la vie a un début. Qu'elle n'est pas éternelle. Et a donc une fin. Ce qu'ils préfèrent éviter d'affirmer aussi clairement.

samedi 23 mai 2009

530

Le professeur Bulle ne juge pas, ne fait pas de morale, ne donne ps de leçon et ne prétend améliorer personne. Il est simplement curieux. Et son but est d'étudier l'Homme avant sa disparition. Ce n'était pas leur faute si c'était des primitifs armés d'une bombe A.

vendredi 22 mai 2009

529.UNE PETITE CHANSON

Paula Abdul - Straight Up

528

Au commencement était le meurtre.

Au commencement était le vol.

Et rien n’a changé.

527

Et attendre cette «compréhension» des enfants!!!

Il est surprenant de voir le résultat. Passé 6 mois et même avant pour ceux dont les dommages cérébraux sont les plus perfectionnés, on ne se souvient de rien.

L'usage de la tv n'aide en rien. L'alimentation industrielle et expérimentale y est sans doute pour beaucoup. On vient de parler de l'école. Il ne faut pas oublier les animateurs des journaux qui se font appeler «journalistes» qui font davantage de propagande que d'information.

Le résultat: des zombies votent pour le parti au pouvoir qui leur fait risette. Tout de suite après, quelques-uns reviennent de leurs rêves: mais qu'est-ce qu'on a fait? Comme le type qui a pris un brosse, tue sa femme, déguise près du corps et se réveille. Ma chouette, t'aurais pas une aspirine? J'ai un de ces mal de cou, on dirait que je me suis battu avec quelqu'un toute la nuit!

Comment changer la réalité?

526

Ce qui est aussi utile, c'est le désastre que semble produire dans les esprits communs l'éducation actuelle où on a relégué dans l'oublie (hé!) comme méthode dépassée et réactionnaire, tout exercice de la mémoire qui constituait pourtant une des méthodes éprouvées de l'apprentissage. Millénaire.

On a vu quel dégât ça a pu produire dans l'apprentissage du français. Où on a préféré une méthode avantgardiste consistant à demander aux enfants de comprendre les règles de grammaire et leur logique. D'abord, il n'y a aucune logique. Deux. La plupart des gens sont tout à fait incapable de comprendre quoi que ce soit, sinon ils n'auraient pas le job de merde qu'ils font pour un salaire de rien et ne serait pas marié au gros crétin ou à la grosse conne qui partage leurs jours. Et ils n'auraient certainement pas engendré des enfants pour reproduire leur code génétique et le répandre sur le monde qui a déjà bien assez de catastrophe à endurer: cyclones-ouragans-tsunami-tremblement de terre-volcans. Et politiciens.

525

Étant donné le nombre de gouvernements du monde, on a le choix. (Généralement pas des gouvernements mais du chiffre de leur catastrophe.) Un peu comme les grilles d'évaluation des cyclones-ouragans-tsunami- tremblements de terre-volcans.

Enfin, le choix est un terme «relatif». Disons, qu’on pourrait les classer par catégorie.

524

Ceux d'en haut ont aussi des représentants. Les gouvernementaux.

On apprend aux enfants qu'ils vivent en démocratie et ils finissent par le croire. On leur dit que ce n'est pas une démocratie directe qui est «mal» et «inefficace» mais une démocratie représentative. Régulièrement, selon un rythme et un cycle mystérieux (comme on a vu récemment dans le cas Charest-Harper) les gouvernements en place se représentent devant le peuple, comme le patron d'entreprise qui demanderait une note d'appréciation du syndicat ou le professeur qui serait évalué par ses étudiants. Si les gens sont contents, ils votent pour les mêmes. S'ils ne sont pas contents, ils changent de monture.

Mais on a vu, encore dans les cas Charest-Harper comment les médias -propriétés de ceux d'en haut- peuvent manipuler facilement l'opinion. Il suffit d'éviter de parler des «erreurs» du passé qu'aurait pu faire le gouvernement et de transmettre sans cesse le message d'espoir et ses résolutions renouvelées de bien faire. Et les gens, contre leur meilleur intérêt, réélisent les pires crapules. Ou des crapules moyennes.

523

Entre temps.

Ceux d'en haut sont riches et puissants, ils n'ont pas de temps à perdre à diriger directement le peuple. Ils le font déjà par l'intermédiaire de leurs journaux, tv, ect. et par leurs entreprises. Où se poursuit l’éducation commencée à l’école.

Le système d'éducation obligatoire s'il n'est toujours pas très performant au niveau de l'apprentissage culturel et intellectuel est très bon pour le dressage. Que ce soit par les moyens pas très subtils des Frères Maristes ou par le système Pavlovien actuel.

Avant, on réussissait à faire des gens soumis et obéissants. Maintenant, si on obtient également un produit docile, il le faut plus performant et productif. D’où nécessité de changer de méthode et d’entraîneurs.

Et il doit consommer maintenant et non dans une vie future. Ceci demandait un changement de mode de pensée.

522

C’est comme attendre d’un enfant qu’il conduise une auto. Ou opère sa petite sœur. Il le fera quand il sera plus grand. Dans ce cas, c’est le même enfant qui grandit et s’adapte pour s’occuper de choses complexes dans le cas qui nous occupe ici, ce ne sera pas le même mais un de ses descendants. Et à côté, si on compare, il ne sera plus qu’un membre dégénéré d’une lointaine famille, relation que l’on observe des humains envers les singes.

521

Toutes les tentatives de Révolution qui ont eu pour intention de libérer la masse ou le peuple n’ont eu pour résultat qu’une contrainte encore plus sévère et un abaissement toujours plus constant.

Ou des horreurs sans nom.

On ne peut demander ni attendre à ce que des animaux domestiques dressés soient libres. Ils ne sont pas éduqués ainsi, ni fait adéquatement pour remplir ce rôle.

520

Et probablement seul un saut dans l’évolution qui fera passer l’espèce actuelle bien déficiente vers un état plus perfectionné capable de voir clair dans ce jeu éternel. Ou quasi. Et de prendre les moyens qu’il faut pour résoudre ce problème de la meilleure façon qui soit.

519

Et ils sont encore là. Ou leurs semblables. Ou leurs héritiers. Et ils veulent toujours diriger. Et ils veulent toujours faire obéir. Car le pouvoir vient de l’influence que l’on a sur l’esprit de celui qui exécute vos ordres.

Il n’y a que des mots magiques, semblables à des sorts qui font que l’on en oublie le sens pour ne se concentrer que sur leur sonorité excellente.

Démocratie. Droit de vote. Électeurs. Citoyens. Liberté.

Il reste toujours le processus ,cette fois, beaucoup moins mystérieux; qui fait qu’un fait obéir à tous. Que quelques-uns s’enrichissent au détriment de tous les autres. Qu’une minorité dirige à la majorité. Et que personne ne se révolte ni ne refuse.

Ceci a pris des millénaires pour en arriver là.

518

RÉSUMÉ

Les chefs. Selon les époques, l’ambition et la force les ont servi. Ne trouvant aucune force devant eux, ils sont allés au bout de leur désir se créant de royaumes et des empires à la force de leurs mains. De leurs épées. Puis ils ont utilisés l’or et l’$ pour acheter tous les esprits et les bras qui étaient à vendre. Ou ils sont morts à la première tentative.

Les termes« voleur« et «bandit» et «tueurs» lorsque la personne qui utilise ces méthodes a du succès se transformèrent par une alchimie du langage en actes héroïques.

Personne n’osa plus poser la question sur la façon dont la fortune familiale qui faisait la fierté de tous avait été acquise.

Et encore de nos jours qui fera remarqué aux descendants d’une grande famille honorable que la fortune familiale provient du trafic d’alcool avec Al Capone au moment de la prohibition ou du vol des terres survenus lors de la construction des chemins de fer ou du grand canal. C’est inélégant. Et probablement illégal.

Et les trafiquants de drogue moderne ou les moins ambitieux trafiquants de cigarettes sauront laisser avec l’aide de comptable et d’avocats un héritage à leurs enfants qui fera la fierté des gouvernements. Peut-être même une fondation (exempte d’impôt) sera créer pour venir en aide aux «défavorisé» et aux «suicidaires».

517

Les gouvernements bourgeois qui commandèrent les dernières guerres trouvèrent désagréables le fait d’attirer autant l’attention sur eux. Ils avaient encore tout récent à l’esprit les rois si flamboyants qu’ils avaient (eux ou leurs grands-pères) contribués à faire chuter de leurs trônes malgré qu’ils aient faits ces promesses de fidélité et ces serments devant Dieu. Ils avaient donc une bonne idée de ce qu’on peut attendre de la parole donnée..

Ils déléguèrent donc leur pouvoir envers leurs représentants. Seule une erreur d’optique fait que le peuple croit que ceux qui sont là ont à cœur leurs intérêts.

Il est vrai que le peuple n’a jamais été collectivement intelligent.

Les plus capable d’entre les siens ,économisent pour faire des études ce qui leur permettra de se mettre au service des puissants pour faire mieux trimer le peuple qu’ils connaissent si bien. Ou s’ils n’ont pas les moyens de se payer des études, se transforment en bandits comme il arrive encore tous les jours par exemple, à Montréal Nord ou les ghettos de New York ou du Mexique, de la Colombie ou de la Chine. Ou ils peuvent ouvrir un petit casse-croûte.

516

Banquiers, financiers, industriels sont jusqu’à ce jour ceux qui dirigent. Force, richesse, puissance, cruauté, mépris.

515

Les anciens pauvres devenus bourgeois furent impitoyables mais s’enrichirent fastueusement. Comme d’habitude, il s’agissait de faire travailler les pauvres comme du bétail. Et de tirer dessus (on avait inventé les armes à feu depuis un moment) dès qu’ils ralentiraient la cadence.

Ils auraient pu s’appeler rois eux-aussi mais préférèrent changer de mots. Comme si c’était changer d’idée. Comme on avait fait la Révolution au nom du peuple, on pensa que l’appeler «démocratie» serait une bonne idée. Ou république, ce qui est un peu plus vague.

Ils découvrirent aussi l’ambition des anciens. Reluquèrent les terres du voisin que les dernières guerres avaient stabilisées. Ils firent d’autres guerres. Les unes avec succès et les autres avec moins.

514

Il y eut une révolution que l’on fit ,comme d’habitude au nom du peuple. Celle contre Luis XIV ou le Tsar de Russie. Ou, avant du temps de Cromwell en Angleterre contre un mauvais roi d’une religion concurrente qui était la bonne il n’y a pas si longtemps. Tout ceci est bien compliqué, c’est pour ça que l’on parlera de la Grande Histoire.

Une fois les nouveaux dirigeants en place, on s’employa avec une belle énergie à faire travailler avec efficacité (on s’était amolli au cours des siècles) le peuple.

Qui ne comprit pas, comme d’habitude ce qui venait de se passer. Des gens avaient parlé de défendre leurs droits, même s’ils n’étaient pas sûrs que c’était une si bonne idée. Certains avaient essayé avant et on leur avait ouvert le ventre (vivant) pour en sortir les tripes et les intestincts pour les dérouler à l’air libre. Ce genre de choses marque les imaginations.

Quelques-uns pensaient néanmoins que le roi, bon diable, améliorerait leur sort si seulement il était au courant des problèmes qu’ils vivaient. On pensait donc que les gens qui voulaient sincèrement les aider mettraient simplement le roi au courant de leurs tracas. En tout cas, c’est ce qu’ils imaginèrent. On intercéderait en leur faveur. Ceci partait d’une bonne intention. Qu’est-ce qui pourrait leur arriver de mal?

513

Mais le temps faisant, les anciens bandits devenaient de plus en plus civilisés et mous. Fautes d’adversaires. Les gens du peuples ne changeaient pas, toujours aussi ignorants. On les craignait moins.

Mais de plus en plus de gens riches et sans scrupules (et sans titre) attendaient d’avoir leur place au soleil. De même que des ambitieux des classes supérieures qui ne trouvaient pas la place qu’ils auraient dû mériter tant ils étaient nombreux.

Les femmes, dans la même situation de jours, appellent ceci «le plafond de verre». Ce qui est une belle image qui fait penser aux soirées d’été où les mouches et papillon de nuit s’entêtent à se fracasser et se brûler les ailes contre l’ampoule électrique. Avec un petit bruit amusant et régulier. Les grosses mouches, elles, vrombissent comme font les grosses mouches depuis qu’il y a des ampoules ou des cadavres. Les survivantes recommencent tant qu’elles ne sont pas définitivement carbonises. Tout de suite remplacées par les suivantes qui n’ont rien compris.

Mais on n’appelle pas ceci un moment historique. Si on pense à le nommer, on parlera de cette belle nuit d’août si paisible s’il n’y avait pas eu ces maudites mouches.

Il se vend des appareils électriques qui attirent les mouches avec une lumière spéciale et les électrocutent ensuite. C’est le progrès.

Pour qu’il y ait événement historique digne d’être enseigné dans une école avec 40% des notes attribués aux travaux scolaires et 605 à l’examen final, il faut que l’événement soit joué par des hommes et non des mouches. Même si c’est rigoureusement la même chose.

512

Cette belle connivence qui nous a valu de belles cathédrales et de beaux châteaux ne pouvait durer car elle attirait la jalousie. Non seulement d’autres rois ou des sorciers de religions étrangères (Mahométants) mais des gens du peuple talentueux qui se voyait bloquer dans leur ascension sociale par tous ces héritiers de nombreux siècles d’héritages. Héritiers et pensionnés qui s’empilaient sans cesse. On ne savait même plus pour quel acte héroïque un tel avait reçu telle titre, tel territoire ou telle rente.

Travaillant fort, économes, sachant encore plus faire travailler fort d’aussi pauvres qu’eux (mais moins intelligents) ils finirent par acquérir de l’$ et des terres. $ qu’ils savaient prêter pour le faire fructifier (comme on sème une graine dans un sol fertile pour en faire sortir un beau plan plein de fruits savoureux).Il faisait «travailler» son $. Un peu comme la carotte du proverbe fait travailler l’âne.

Ils pouvaient aussi devenir propriétaire de la ferme qui avait été mise en garde si le fermier suite à une série de mauvaises récoltes n’arrivait pas à payer. Au bout de quelques générations, le prêteur et sa famille pouvaient posséder un village entier et toutes les fermes environnantes.

Ils devinrent même banquier des rois. Et propriétaires de châteaux de ducs insolvables.

Dans ces temps, on résolvait ce genre de scandale en pendant le banquier ou le prêteur sur gage ou l’usurier. Et expropriait son $ mal gagné et imprudemment exposé. On a vu ainsi avec Louis XIV et Fouquet. Ou la triste histoire des Templiers, bien avant.